Correspondance de Voltaire/1736/Lettre 690
690. — À M. L’ABBÉ DU RESNEL.
Ce[1].
Mon cher ahbé, c’est bien mal reconnaître votre présent que de vous envoyer Marianne et Œdipe ; mais l’esprit de tolérantisme qui règne dans votre Essai sur la Critique, et que j’aime en cela comme en fait de religion, me donne un peu de hardiesse.
Cœur rempli de droiture, esprit plein de justesse,
Doux et compatissant pour les fautes d’autrui ;
- ↑ La copie qui m’a été communiquée était, sans date ; mais je crois cette lettre de 1736. Il parut, cette année, de nouvelles éditions d’Œdipe et de Marianne ; le privilège est du 12 juillet. La lettre serait donc postérieure à ce privilège, et doit être des derniers mois de l’année 1736, si, quoique datée de 1737, la nouvelle édition de la traduction de Pope, par du Resnel, a paru à la fin de 1736. (B.)