Correspondance de Voltaire/1735/Lettre 477

Correspondance de Voltaire/1735
Correspondance : année 1735GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 492).
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477. — Á M. DESFORGES-MAILLARD.
Le.. avril.

Les fréquentes maladies dont je suis accablé, monsieur, m’ont empêché de répondre à votre prose et à vos vers ; mais elles ne m’ôtent rien de ma sensibilité pour tout ce qui vous regarde. Je me souviens toujours des coquetteries de Mlle Malerais, malgré votre barbe et la mienne ; et, s’il n’y a pas moyen de vous faire des déclarations, je cherche celui de vous rendre service. Je compte voir, cet été, monsieur le contrôleur général. Je chercherai mollia fandi tempora, et je me croirai trop heureux si je puis obtenir quelque chose du Plutus de Versailles en faveur de l’Apollon de Bretagne, Pardonnez à un pauvre malade de ne pouvoir vous écrire de sa main. Je suis, etc.