Correspondance de Voltaire/1733/Lettre 352
Correspondance de Voltaire/1733
352. — Á M. DE FORCALQUIER[1].
1733.
Je vous obéis, monsieur, trop heureux que vous daigniez employer quelques-uns de vos moments à lire ces bagatelles.
Il y a des superstitieux qui se plaindront peut-être de la liberté avec laquelle cela est écrit ; mais j’aurai le bonheur de vous plaire par le même endroit qui les révoltera. Je crains bien, en récompense, que ce qui plaira à un négociant anglais ou hollandais ne déplaise un peu à un homme d’une ancienne maison comme vous. Mais, heureusement pour moi, vous êtes si au-dessus de votre naissance que je suis tout rassuré.
Je vous demande en grâce de me renvoyer incessamment ce seul volume qui me reste, et que je mets entre vos mains comme dans celles de mon juge et de mon protecteur.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.