Correspondance de Voltaire/1729/Lettre 183

Correspondance de Voltaire/1729
Correspondance : année 1729GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 185).
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183. — À M. THIERIOT[1],

à l’empereur, rue du roule, a paris.
1729.

Je pars samedi mâtin[2]. Je vous demande la permission d’emporter le père Lelong[3], qui me sera très-nécessaire pour m’indiquer à mesure les livres dont j’aurai besoin, et que je ferai venir de Paris. J’écris à M. Bernard, maître des requêtes, pour obtenir qu’on me prête les Généralités de M. de Boulainvilliers. Mais je ne sais pas seulement s’il s’appelle Bernard, si on lui écrit sous ce nom : ayez donc la bonté de mettre le dessus, et de m’obtenir une réponse très-prompte et très-favorable.

Souvenez-vous donc du catalogue que vous m’avez promis. Je vous demande au nom de l’amitié de m’écrire souvent, et de joindre à toutes les bonnes qualités qui m’ont attaché à vous celle d’un correspondant un peu exact. — Farewell, my friend.

  1. Éditeurs, Bavoux et François.
  2. Voltaire, rentré en France, vivait caché à Saint-Germain, et venait de temps à autre passer quelques jours à Paris.
  3. Auteur de la Bibliothèque historique de France.