Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1796
1796. À ÉMILE ZOLA.
Croisset, 30 janvier 1879.
Monsieur,
M. Gustave Flaubert me charge de vous donner de ses nouvelles.
Il a eu une entorse fort grave compliquée d’une fêlure de la base du péroné. L’inflammation disparaît, mais un repos de plusieurs semaines est ordonné.
Aucune crainte à avoir.
« Je suis cloué dans mon lit, fumant une pipe, ayant trois consolations : 1o) l’emmerdement que cause aux confrères le succès de l’Assommoir ; 2o) l’histoire du curé du Vésinet ; 3o) le départ prochain et probable de notre Sauveur. Quand cela ne me fatiguera pas d’écrire, je vous enverrai quelques mots de ma patte.
» Mes amitiés à votre femme.
» Communiquez ce bulletin à Maurice Roux et à Hennique. »
(Dicté par Flaubert.)
Votre dévoué serviteur,
E. Laporte.