Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1764
1764. À EDMOND DE GONCOURT.
Mercredi soir, 9 octobre [1878].
J’ai passé mon dimanche avec votre Pompadour, mon cher ami, et un bon dimanche ! Il y avait longtemps que je n’avais fait une lecture aussi divertissante et aussi substantielle. Le sujet me semble traité à fond et l’œuvre définitive.
Un de ces jours, quand Laporte m’aura rendu mon volume, je le relirai, en comparant la seconde édition à la première.
Demain matin, je pars pour Étretat où je verrai l’obscène Guy.
Pas la moindre révélation de Tourgueneff.
J’ai eu du mal à me remettre à la pioche. Il ne faut jamais s’interrompre.
Mes compliments derechef et tout à vous en vous embrassant. Vôtre.