Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1763

Louis Conard (Volume 8p. 153).

1763. À MADAME TENNANT.
Croisset, lundi [octobre 1878].
Ma chère Gertrude, ma vieille Amie,

J’ai passé à Paris tout le mois de septembre, je vous y ai attendue chaque jour. Maintenant et d’ici à longtemps je ne puis y retourner. Mais soyez brave. Venez à Rouen, je vous en prie ! S’il fait mauvais temps, qu’importe ! (du moins pour moi). Nous causerons, et la pluie ne sera pas si violente que je ne puisse montrer à vos filles des choses qui les intéresseront.

Allons, un peu de courage ! Autrement, quand nous reverrons-nous ?

Notre logis de Croisset est, hélas ! trop étroit pour vous donner des lits. Descendez à l’Hôtel d’Angleterre, sur le port, mais vous viendrez ici déjeuner ou dîner.

Ma nièce et son mari joignent leur invitation à la mienne.