Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1761
1761. À GUY DE MAUPASSANT.
Mercredi matin, 1878.
Mon cher Ami,
S’il en est temps encore, ne portez pas la Féerie à la Réforme.
Après m’avoir écrit que « mes prix seraient les siens », M. Francolin me déclare ce matin qu’il ne peut me donner que 30 centimes par ligne, ce qui remettrait l’œuvre entière à 5 ou 600 francs. C’est pitoyable !
J’avais écrit à Zola pour savoir combien je pouvais demander, j’attends sa réponse.
Donc, gardez le manuscrit jusqu’à nouvel ordre et répondez-moi de suite pour que je sache si vous avez reçu le présent avertissement.
Et Bardoux ?
Il faudra m’apporter à Étretat tout ce qui est fait de votre roman.
Nous comptons y aller vers le 8 ou le 10 octobre.
Tout à vous.
Votre vieux.