Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1740
1740. À GUY DE MAUPASSANT.
[Croisset, juin-juillet 1878].
Mon cher Guy,
Comment va votre pauvre maman ? Je voudrais avoir de ses nouvelles, des vôtres aussi, et n’ai rien de plus à vous dire.
Je travaille comme 36 mille hommes présentement. C’est la grammaire française qui m’occupe. Est-ce bête, mon Dieu ! Bref, j’espère avoir fini mon chapitre V (= la littérature), à la fin de juillet, et alors je serai à la moitié de mon livre.
Aucune révélation de nos amis. Que va devenir Zola, sans le Bien Public ? — car cette feuille a expiré aujourd’hui même.
Je voudrais savoir comment se sera passé Fracasse.
Et la Vénus rustique, que devient-elle ? Et mes notes sur cet idiot de Stendhal ?
Bonne pioche et belle humeur.
Je vous embrasse.
Votre vieux.
Rien de neuf du côté de Bardoux ?