Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1727
1727. À LECONTE DE LISLE.
Paris [février 1878].
Merci de ton envoi, mon cher ami. Ceci sera mon exemplaire de Paris ; l’in-octavo est à Croisset[1].
J’ai relu dans cette nouvelle édition mes pièces favorites, avec le gueuloir qui leur sied, et ça m’a fait du bien.
Coppée m’a dit que ta Frédégonde avançait ; l’idée de l’exaltation à laquelle je serai en proie le jour de la première m’effraye d’avance. Quand sera-ce ?
Et nous ne nous voyons jamais ! ce qui est idiot.
Il faudra pourtant que nous passions prochainement toute une après-midi ensemble. Nous devons en avoir à nous dire ! Je suis maintenant très dérangé, mais à bientôt.
Ton vieux qui t’aime et t’admire.
- ↑ Poèmes barbares, édition in-12.