Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1543
1543. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Croisset], 17 juillet 1875.
Je n’ai rien du tout à te dire, ma pauvre fille, si ce n’est que je t’attends demain soir bien impatiemment, car mes journées sont de plus en plus longues. Quelle solitude ! et quelle tristesse ! Enfin, je vais te revoir.
L’embrassade sera bonne. Ça sera toujours cela de pris sur l’ennemi, c’est-à-dire sur l’ennui.
Et la pluie recommence !
Enfin, dans quelques heures tu seras là.
Ton Vieux.
Si quelquefois tu te trouvais retardée, envoie-moi un télégramme. Mais non, ne me fais pas cette fâcheuse surprise.