Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1509

Louis Conard (Volume 7p. 216).

1509. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Paris], mardi, 6 heures soir, 3 novembre 1874.
Mon pauvre Chat,

Je tombe sur les bottes, car je suis en courses depuis le matin et il faut que je m’habille pour la première de Zola qui a lieu ce soir.

Je vais peut-être dîner chez toi, si j’y trouve ton mari que je n’ai pas encore vu. Demain re-rendez-vous avec Weinschenk et Peragallo.

Ma lecture du Sexe faible est fixée au 19 prochain (de jeudi en quinze). J’aurai le temps d’avoir fini ma ferme. Weinschenk veut engager Lesueur, du Gymnase, et me paraît toujours enthousiasmé… ?

Mes maux de ventre ont complètement disparu.

Je serai à Croisset pour dîner jeudi ; c’est alors que j’arriverai par l’express de l’après-midi.

Deux bons bécots de

Ton vieux oncle.