Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1246

Louis Conard (Volume 6p. 329).

1246. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, jeudi, 7 heures ¾ [décembre 1871].
Mon Loulou,

Demain il faut que je sois sorti de chez moi avant 10 heures, parce que je dois être à 11 heures à l’Odéon et qu’auparavant j’irai dans le quartier Montparnasse pour la gravure du portrait, et surtout pour prendre chez Troubat une aquarelle que la Princesse désire voir.

Émile rapportera ce portrait chez elle vers 11 heures.

Je fais recommencer un décor ! Je suis sorti de l’Odéon à 5 heures et de l’imprimerie à 6.

Ce soir, encore six lettres à écrire !

Mon mameluk galope en ce moment à l’imprimerie rue Saint-Benoît.

Je me propose de dîner chez vous samedi.

Ton vieux chanoine
(en morceaux).

Recompliments sur ta visite.

Je regrette que ton époux et ta grand’mère n’aient pu te voir.

Comme saint Joseph, « extrêmement convenable sous tous les rapports » !