Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0933
933. À GEORGE SAND..
[Croisset, fin septembre 1867.]
Chère Maître,
Comment ! pas de nouvelles ?
Mais vous allez me répondre puisque je vous demande un service. Je lis ceci dans mes notes : « National de 1841. Mauvais traitements infligés à Barbès, coups de pieds sur la poitrine, on le traîne par la barbe et les cheveux pour le transférer dans un in pace. Consultation d’avocats signée : E. Arago, Favre, Berryer, pour se plaindre de ces abominations. »
Informez-vous près de lui si tout cela est exact ; je vous en serai obligé.