Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0895
895. À SAINTE-BEUVE.
16 janvier 1867.
Ah ! sapristi ! je suis content, cher maître ; votre lettre d’hier matin m’a causé une vraie joie.
J’espère vous retrouver à la fin de ce mois-ci en pleine convalescence. Nous cauponiserons ensemble pour célébrer icelle.
Il est fort possible que tout se rétablisse.
Quant à mon bouquin, il n’est pas près d’être fini. J’achève la seconde partie. Je ne puis être débarrassé avant le milieu de 1869.
Comme j’ai envie de vous voir ! En attendant ce plaisir-là, je vous embrasse.