Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0885

Louis Conard (Volume 5p. 259).

885. À MADEMOISELLE AMÉLIE BOSQUET.
[Croisset, décembre 1866].

Voici le mot pour Lavoix, chère amie.

Mais votre ami Darcel connaît bien plus de journalistes que moi.

Quant à Mme Sand, elle a été, avec vous, comme elle est avec tout le monde.

La pauvre femme est d’ailleurs malade.

Si vous aviez un peu moins de cette vertu dont vous me paraissez très fière, vous seriez plus forte en physiologie masculine, et sauriez, ma belle amie, que mes facultés ne sont pas à commandement et que la littérature ne remplace pas tout, c’est-à-dire ne tient pas lieu du reste. Mais vous l’avez, vous, le reste. Aussi…

Adieu, je baise vos beaux yeux (si vous le permettez, bien entendu ; ne vous fâchez pas) et les deux côtés de votre charmant col.

À vous.