Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0732
En relisant votre lettre avec une loupe, je la comprends et je vous fais des excuses.
Monseigneur m’écrit d’autre part que Lévy ne me force nullement à l’action, que je garde toute liberté, et qu’il n’est plus question d’un second traité par lequel je m’engagerais à lui fournir un roman moderne dans un temps déterminé.
Donc j’accepte.
Il vous reste à avertir Claye, ou Lacroix, que j’ai conclu avec Lévy. Écrivez plutôt à Lacroix une lettre aimable, en mon nom. Lévy vous présentera sans doute un modèle, un projet de traité. Cela vous concerne spécialement. Mais je crois qu’il n’y aura point de chicanes, puisque les principales clauses sont déjà arrêtées.
Quand vous l’aurez vu, vous et Monseigneur, vous me l’enverrez en me communiquant vos remarques, et il ne me restera plus qu’à le signer en arrivant à Paris.
Je vous ai envoyé ce matin un mot par le télégraphe. J’attends encore la réponse. Je suis obligé de clore ma lettre.
Lévy attend une solution définitive lundi soir. J’ai écrit une lettre explicite à Bouilhet. Tâchez qu’il vous la montre. Au reste, je lui dis de la porter chez vous avant d’aller chez Lévy. Mais il n’y a plus, je crois, de confusion possible.
Adieu. Tout à vous. Merci.