Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 4/0639
639. À ALFRED BAUDRY.
[Paris, début avril 1860].
Mon Brave,
Je vais bientôt m’en retourner à Rouen pour le mariage de ma nièce. Mais, sans doute, je serai obligé de revenir ici presque immédiatement, pour me livrer à diverses lectures. À mesure que j’avance dans mon travail, il s’agrandit. Je deviens stupide ! Les notes m’encombrent. Quand sera-ce fini ?!!!
Or, ayez l’obligeance de communiquer au père Pottier la liste suivante, pour savoir quels sont les livres qui se trouvent à la bibliothèque de Rouen. Cela m’importe fort. Répondez-moi tout de suite en me renvoyant la susdite liste avec un signe qui me fera comprendre ce que je peux trouver là-bas.
Je vais après-demain dîner chez votre frère avec Maury et Renan.
Mille poignées de main. À vous.
Mardi soir.
Vel elegantius : mardi au soir.