Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 2/0231
231. À SA MÈRE.
Lyon, 31 octobre [1849].
Nous arrivons à l’instant. Le temps est très beau, mais froid. Nous allons bien tous les deux et l’humeur est à l’avenant.
Il me semble, pauvre mère, qu’il a dix ans que nous ne nous sommes vus. De Marseille je t’écrirai une lettre plus longue.
Nous partons demain matin à 4 heures. Nous serons à Marseille le soir même, à moins que le brouillard ne nous fasse coucher en route. Adieu, tu seras contente, j’espère, de cette petite surprise. Encore adieu, mille embrassements. Ton fils qui t’aime.