Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 2/0214

Louis Conard (Volume 2p. 74-75).

214. À ERNEST CHEVALIER.
Lundi soir [Rouen, décembre 1847].
Mon cher Ernest,

Je te renvoie la lettre adressée à ta grand’mère, car nous ignorons son adresse à Forges et, n’entendant pas parler d’elle, nous ne savons pas non plus si elle n’est pas retournée aux Andelys.

Rien de nouveau ici. Tout le monde a le rhume, Henri IV est mort, la vertu est plus précieuse que les richesses, etc.

Il va y avoir un banquet réformiste dans ma patrie ; j’irai. Le pouvoir va me regarder d’un mauvais œil, je serai couché sur les registres, et ce sera un précédent fâcheux pour moi, quand plus tard tu réclameras ce vieux glaive et ces bonnes balances contre celui qui t’embrasse.

À toi.