Correspondance générale, Texte établi par J. Assézat et M. TourneuxGarnierXIX (p. 427).


VII

À LA CONDAMINE[1].


16 décembre 1752.

Notre ami M. d’Alembert me renvoie à vous, monsieur, pour avoir l’Apologie de milord Bolingbroke et le Tombeau de la Sorbonne[2], Si vous me procurez la lecture de ces deux brochures, je vous en serai très-obligé. Je sais qu’elles sont rares.



  1. Cette lettre, dont l’original, scellé d’un cachet représentant une fronde, a figuré aux ventes Lajarriette (1860) et Fossé-Darcosse (1862), a été publiée dans l’Intermédiaire (4e année, col. 326), par M. P.-A. Labouchère, qui n’a omis sans doute que les formules de politesse.
  2. Défense de milord Bolingbroke. Berlin, 1751, in-8. Tombeau de la Sorbonne, 1751, in-12. Ces deux brochures, dont la première est certainement de Voltaire, et dont la seconde, inspirée par la censure de la thèse de l’abbé de Prades, a été au moins revue par lui, ont été réimprimées dans les diverses éditions de ses œuvres complètes.