Contes secrets Russes/Le υιτ brûlant
XVI
LE υιτ BRÛLANT
n moujik avait une fille qui lui dit un jour :
« Batouchka, Vanka m’a priée de me laisser
βαισερ par lui. — Eh, vilaine, » répondit le père,
« pourquoi te laisser βαισερ par un étranger ? Je
puis te faire cela moi-même ! » Il prit un clou, le
fit rougir dans le poêle et le fourra ensuite dans le
κον de sa fille, si bien que celle-ci fut trois mois
sans pouvoir pisser ! Plus tard, Vanka, rencontrant
de nouveau cette paysanne, lui renouvela sa demande :
« Laisse-moi te βαισερ ! — Tu plaisantes,
diable de Vanka ! Mon père m’a baisée et il m’a
tellement brûlé le κον que je n’ai plus pu pisser
pendant trois mois ! » — « N’aie pas peur, sotte !
moi, mon υιτ est froid. — Tu mens, diable de
Vanka ! Donne un peu, que je le tâte. — Tiens,
tâte-le. » Elle prit le υιτ du jeune homme et s’écria : « Ah, quel diable tu es ! Il est chaud,
mets-le dans l’eau. » Vanka obéit, mais en ce
moment il fut pris d’un mal de ventre et lâcha une
pétarade. « Comme il siffle au contact de l’eau ! »
observa la paysanne ; « je le disais bien qu’il était
brûlant ! Et tu veux encore m’attraper, vaurien ! »
C’est ainsi que Vanka vit repousser sa requête amoureuse.