Contes d’une mère à sa fille/Les Deux Jours de Fête

À la librairie d’Éducation de Pre Blanchard (p. 292-316).


CONTE VII.

LES
DEUX JOURS DE FÊTE.




Madame Verleur, veuve, à vingt-quatre ans, d’un homme qui aurait pu être son père, jouissant d’une fortune solide, et réunissant les grâces à la beauté, fut vivement pressée de contracter un nouvel engagement ; peut-être eût-elle cédé aux sollicitations de sa famille, si l’amour maternel qui remplissait son cœur y eût laissé place à un autre sentiment. Deux filles encore au berceau réunissaient toutes ses affections ; elle les avait nourries de son lait ; elle jouisPage:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/309 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/310 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/311 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/312 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/313 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/314 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/315 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/316 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/317 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/318 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/319 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/320 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/321 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/322 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/323 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/324 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/325 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/326 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/327 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/328 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/329 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/330 Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/331 dépens de ses amies. Ah ! je suis guérie pour toujours de l’envie de me faire remarquer et d’effacer les autres. Je veux, ainsi que ma bonne maman, être simple dans mes goûts comme dans ma parure ; et si son exemple ne m’a pas suffi pour me garantir d’une erreur, l’expérience d’un jour me l’a fait connaître et ne m’y laissera pas retomber. Madame Verleur embrassa sa fille avec un vif sentiment de joie, et Césarine tint si bien ses résolutions, qu’elle a toujours été citée comme un modèle de nature et de simplicité.


FIN DU TOME PREMIER.