L’Adieu (Albert Mérat)/Comment aurait-elle pu

L’AdieuAlphonse Lemerre, éditeur (p. 25).




XXI



Comment aurait-elle pu,
Quand je le pouvais à peine,
Renouer le fil rompu
De notre vie incertaine ?

Les baisers sont des baisers.
Les caresses, des caresses.
Les bonheurs sont malaisés
Quand on n’a que ces richesses.

Le soir même, doux et clair,
Conspire à donner la fièvre.
Plein d’étoiles, il a l’air
D’une vitrine d’orfèvre.