L’Adieu (Albert Mérat)/Ce qui m’arrive est affreux
XXII
Ce qui m’arrive est affreux :
Elle est morte, je l’enterre.
L’adieu fut très-douloureux ;
Mais je commence à me taire.
J’ai, comme on jette des fleurs
Sur les blancs cercueils des mortes,
Versé sur elle des pleurs
Et des fleurs de toutes sortes.
Je demeure seul, hélas !
Avec ma mélancolie.
— Voici venir les lilas
Dont le parfum dit : oublie.