Chansons populaires du Canada, 1880/p200

Texte établi par Robert Morgan,  (p. 200-208).


petit rocher de la haute montagne


La complainte que l’on va lire a été composée dans des circonstances vraiment extraordinaires qui méritent d’être connues du lecteur. On me saura gré de reproduire ici la belle narration qu’a faite M. J. C. Taché des événements qui ont précédé et accompagné la mort du vaillant coureur de bois, héros et auteur de ces couplets.

En remontant la grande rivière des Outaouais, on ne manque pas de s’arrêter au Petit rocher de la haute montagne qui est au milieu du portage des Sept-chutes, en bas de l’Île du Grand calumet : c’est là qu’est la fosse de Cadieux dont tout le monde a entendu parler.

Chaque fois que les canots de la compagnie passent au Petit Rocher, un vieux voyageur raconte aux jeunes gens l’histoire de Cadieux ; les anciens voyageurs qui l’ont déjà entendu raconter aiment toujours à l’entendre, quand ils ne la redisent pas eux-mêmes. Cette fois là, ce fut le vieux Morache, un ancien guide, qui nous déroula le récit des aventures de Cadieux.

Cadieux était un voyageur-interprète marié à une Algonquine : il passait d’ordinaire l’hiver à la chasse, et l’été il traitait avec les sauvages, pour le compte des marchands. C’était au temps des dernières expéditions des Iroquois : Cadieux avait passé la saison de chasse au portage des Sept-chutes où il était cabané avec quelques autres familles : on était alors au mois de mai, et Cadieux attendait des sauvages de l’Île et des Courte-Oreille[1], qui devaient descendre en même temps que lui jusqu’à Montréal avec des pelleteries.

La plus grande tranquillité régnait dans les cabanes du Petit-rocher, lorsqu’un bon jour un jeune sauvage, qui était allé rôder autour des rapides et en bas du portage, arriva tout essoufflé au milieu des familles dispersées autour des cabanes, en criant : Nattoué ! Nattoué ! Les Iroquois ! Les Iroquois !

En effet un parti de guerre iroquois était, en ce moment, à environ une lieue en bas du portage des Sept-chutes : ils savaient que c’était le temps où les canots descendaient la Grande-rivière venant des pays de chasse, et ils voulaient faire coup.

Il n’y avait qu’un seul moyen d’échapper, c’était de tenter de sauter les rapides, choses à peu près inouïe ; car, comme le disait le vieux Morache, ils ne sont pas drus les canots qui sautent les Sept-chutes !

Mais ce n’était pas tout cependant, il fallait encore que quelqu’un restât sur place pour opérer une diversion, attirer les Iroquois dans le bois et les empêcher ainsi, une fois engagés dans le portage, de connaître ce qui était arrivé. Pour qui sait ce que c’était que les Iroquois dans ce temps là, il sera facile de comprendre que, sans pareil stratagème, l’examen des traces toutes fraîches laissées par les familles les eut fait de suite partager en deux bandes, dont l’une eut remonté et l’autre descendu la rivière, à la poursuite des fugitifs.

Cadieux, comme le plus capable et le plus entendu de tous, se chargea de la périlleuse mais généreuse mission, prenant avec lui un jeune Algonquin dans le courage et la fidélité duquel il avait une parfaite confiance. Leur but atteint, Cadieux et son compagnon se proposaient de prendre le chemin le plus sûr pour rejoindre leurs gens, qui devaient envoyer à leur rencontre en cas d’un trop long retard.

On leva les cabanes : une fois les préparatifs faits, Cadieux et son jeune compagnon armés de leurs fusils, haches et couteaux, munis de quelques provisions, partirent pour aller au-devant des Iroquois. Il était convenu que les canots laisseraient le couvert de la rive et se lanceraient dans les rapides, dès qu’on aurait entendu le rapport d’un ou plusieurs coups de fusils dans la direction du portage.

Une heure ne s’était pas écoulée qu’un coup de fusil retentit, suivi bientôt d’un autre, puis de plusieurs. Pendant cette lutte, au bruit des détonations, les canots, engagés dans les terribles courants, bondissaient, au milieu des bouillons et de l’écume, plongeaient et se relevaient sur la crête des vagues qui les emportaient dans leur course. Les habiles canotiers, femmes et hommes, aux deux bouts de chaque canot, régularisaient leurs mouvements, évitaient les pointes acérées des rochers, et tenaient, avec leurs avirons, ces frêles cassots d’écorce dans les filets d’eau propices, indiqués par l’état de la surface des ondes et la forme des courants.

On s’était, en partant, recommandé à la bonne sainte Anne et on priait de cœur tout le temps.

— Je n’ai rien vu dans les Sept-chutes, disait dans la suite la femme de Cadieux, qui était une pieuse femme, je n’ai rien vu qu’une Grande Dame Blanche qui voltigeait devant les canots et nous montrait la route !

Les canots furent sauvés et rendus en peu de jours hors de l’atteinte des ennemis au Lac-des-Deux-Montagnes. Mais que faisaient Cadieux et son sauvage pendant tout ce temps, et que devinrent-ils ? Voici ce qui s’était passé, comme on l’a su plus tard de quelques Iroquois et des gens envoyés au devant du brave interprète.

Cadieux avait d’abord laissé les Iroquois s’engager dans le portage. Après avoir choisi l’endroit le plus favorable pour les tenir hors de la vue de la rivière, il s’était placé en embuscade à petite portée du sentier, bien caché dans d’épaisses broussailles : il avait de même embusqué son sauvage à quelques arpents plus haut, pour faire croire à la présence de plusieurs partis une fois l’affaire en train.

Cadieux laissa passer les éclaireurs iroquois, qui furetaient de l’œil les bords du sentier, et les premiers guerriers porteurs des canots, jusqu’à ce que, les ennemis ayant atteint l’endroit occupé par le jeune Algonquin, il entendit le coup de feu de celui-ci et le cri d’un ennemi atteint.

Les Iroquois ainsi subitement attaqués bondirent de surprise et firent halte à l’instant ; mais avant même que les porteurs ne se fussent délivrés de leurs charges, un second coup de fusil, tiré par Cadieux au milieu du convoi, abattit un second guerrier.

Il est probable que Cadieux avait donné rendez-vous à son sauvage dans une espèce de petite savane peu éloignée du portage ; car c’est vers cet endroit que tous deux se dirigèrent, en faisant avec succès le coup de feu à l’abri des taillis.

Les avantages avec lesquels les deux braves faisaient la guerre à leurs nombreux ennemis n’empêchèrent pas, cependant, le jeune algonquin de tomber sous leurs coups : Il ne rejoignit pas Cadieux au lieu du rendez-vous ; mais il vendit chèrement sa vie.

Pendant trois jours les Iroquois battirent la forêt pour retrouver les traces des familles, ne s’imaginant pas même qu’ils eussent pu entreprendre la descente des rapides ; pendant trois jours aussi, ils traquèrent le brave voyageur dans les bois. Trois jours et trois nuits qui furent sans sommeil et sans repos pour le malheureux Cadieux ! Au bout de ce temps les envahisseurs, désespérant de rejoindre les familles et de se rendre maître de leur imprenable adversaire, convaincus du reste qu’ils étaient frustrés du fruit de leur expédition, remirent leurs canots à l’eau pour redescendre la Grande-rivière.

Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis le départ des familles du Petit-rocher, on avait eu connaissance du retour des Iroquois, et Cadieux n’était pas encore arrivé : trois hommes partirent donc, pour aller à la rencontre de l’interprète et de son compagnon. Ces trois voyageurs remontèrent l’Outaouais jusqu’au Portage-du-fort sans trouver de traces de quoi que ce fut ; là ils commencèrent à observer les marques du passage des Iroquois et plus haut des signes qu’ils reconnurent comme indiquant que leur ami avait séjourné dans le voisinage.

Quand, arrivés au portage des Sept-chutes, ils trouvèrent un petit abri construit de branches qui paraissait avoir été abandonné : ils résolurent de pousser un peu plus loin leurs recherches, pensant que Cadieux et son camarade avaient peut-être été obligés de remonter la rivière, pour prendre refuge chez les sauvages de l’Île.

Deux jours plus tard, c’était le treizième depuis la séparation de Cadieux et des familles, ils revinrent sur leurs pas après avoir consulté des sauvages qu’ils rencontrèrent, certains que leurs deux amis étaient rendus au Lac-des-Deux-Montagnes ou morts.

En repassant de nouveau près du Petit-rocher, ils aperçurent de loin, sur le bord du sentier du portage, à côté de la petite loge qu’ils avaient cru abandonnée quelques jours auparavant, une croix de bois dont ils s’approchèrent avec un respect mêlé d’un étonnement étrange.

La croix était plantée à la tête d’une fosse, à peine creusée dans le sol, et dans cette fosse gisait le corps encore frais de Cadieux, à demi enseveli dans des branches vertes. Les mains du mort étaient jointes sur sa poitrine, sur laquelle reposait un large feuillet d’écorce de bouleau couvert d’écriture.

Les voyageurs prirent cette écorce qui devait leur révéler le mystère de la mort de leur ami et leur en expliquer les circonstances extraordinaires ; celui d’entre eux qui savait lire lut les écritures confiées à ce papier des bois et les relut plusieurs fois, en face du cadavre à peine refroidi du brave Cadieux.

De tout ce qu’ils voyaient et de ce qui était écrit sur cette écorce, les voyageurs conclurent que le pauvre Cadieux, le cerveau épuisé par la fatigue, les veilles, l’inquiétude et les privations, avait fini, comme c’est presque toujours le cas dans ces circonstances, par errer à l’aventure jusqu’à ce qu’il fut revenu à l’endroit même d’où il était parti : qu’une fois là il avait vécu sans dessein[2], selon l’expression du vieux Morache, pendant quelques jours, se nourrissant de fruits et d’un peu de chasse, sans faire de feu dans sa petite loge de crainte des Iroquois, allant s’affaiblissant de jour en jour : que lors de leur passage dans ce lieu, deux jours auparavant, il les avait reconnus, après examen ; mais que l’émotion de la joie avait produit sur lui un choc tel qu’il resta sans parole et sans mouvement : qu’après leur départ, enfin, ayant perdu tout espoir, se sentant près de mourir et retrouvant un peu de forces dans ces moments solennels, il avait, après avoir écrit ses derniers adieux au monde des vivants, fait les préparatifs de sa sépulture, mis sa croix sur sa tombe, s’était placé dans sa fosse et avait amoncelé, de son mieux sur lui, ces branches dont son corps était recouvert, pour attendre ainsi dans la prière la mort, qu’il comprenait ne pas devoir tarder à venir.

Cadieux était voyageur, poète et guerrier ; ce qu’il avait écrit, sur l’écorce dont il est parlé, était son chant de mort. Avant de se coucher dans cette froide tombe du portage des Sept-chutes, l’imagination de celui qui avait tant vécu avec la nature s’était exaltée, et, comme il avait coutume de composer des chansons de voyageur, il avait écrit sur ce feuillet des bois son dernier chant.[3]

Il s’adresse d’abord, dans cette complainte de la mort, aux êtres qui l’entourent pour leur annoncer sa fin prochaine et ses regrets de quitter la vie ; puis il parle de ses souffrances, des inquiétudes qu’il éprouve pour les familles qu’il réunit ensemble, dans sa sollicitude, sous le nom collectif d’amis. Il parle de ses terribles appréhensions à la vue de la fumée d’un campement près de sa loge, de son trop grand contentement de reconnaître des visages français, de son impuissance à les appeler et à s’élancer vers eux, de leur départ sans s’être aperçu de sa présence, et de sa désolation.

Cadieux voit un loup et un corbeau venir flairer son corps malade ; par un retour de gaieté de chasseur et d’orgueil de guerrier des forêts, il menace, l’un de son fusil et dit à l’autre d’aller se repaître des corps des Iroquois qu’il a tués.

Il charge ensuite le rossignol, compagnon de ses nuits sans sommeil, d’aller porter ses adieux à sa femme et à ses enfants qu’il a tant aimés ; enfin, comme un bon chrétien qu’il est, il se remet entre les mains de son Créateur et se recommande à la protection de Marie.

Des voyageurs ont prétendu que Cadieux ne savait pas écrire, et que le fait de ce chant écrit sur de l’écorce ne pouvait être, par conséquent, que le résultat, d’un miracle ; mais Cadieux, sans être instruit, savait écrire comme tous les interprètes de ce temps-là. Toujours est-il que la chose a été vue comme elle est racontée.

..............................................................

Les trois Canadiens pleurèrent en lisant sur l’écorce ce chant de mort du brave Cadieux. Ils consolidèrent la croix de bois, remplirent la fosse qui contenait les restes de cet homme fort, élevèrent un tertre sur cette tombe solitaire et prièrent pour le repos de l’âme de leur ami.

L’écorce sur laquelle était écrite la complainte de Cadieux fut apportée au poste du Lac : les voyageurs adaptèrent un air approprié à ce chant si caractéristique de la rude vie de chasseur et de guerrier des bois, si étonnant par les idées et si digne de remarque à cause des circonstances de sa composition.[4]

M. Houde, ancien député, qui a longtemps voyagé sur l’Ottaoua, et qui a passé, lui-même, plus de cent fois au tombeau de Cadieux, m’a chanté la première version de l’air noté ci-après. La seconde version m’a été chantée par un voyageur de Sorel.





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Pe -- tit ro -- cher de la hau -- te mon -- ta -- gne, 
Je viens i -- ci fi -- nir cet -- te cam -- pa- gne! 
Ah! doux é -- chos, en -- ten -- dez mes sou -- pirs; 
En lan -- guis -- sant je vais bien -- tôt mou -- rir! 
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Je viens i -- ci fi -- nir cet -- te cam -- pa -- gne! 
Ah! doux é -- chos, en -- ten -- dez mes sou -- pirs; 
En lan -- guis -- sant je vais bien -- tôt mou -- rir! 
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Petit rocher de la haute montagne,
Je viens finir ici cette campagne !
Ah ! doux échos, entendez mes soupirs ;
En languissant je vais bientôt mourir !

 
Petits oiseaux, vos douces harmonies,
Quand vous chantez, me rattach’ à la vie :
Ah ! si j’avais des ailes comme vous,
Je s’ rais heureux avant qu’il fût deux jours !

Seul en ces bois, que j’ai eu de soucis !
Pensant toujours à mes si chers amis,
Je demandais : Hélas ! sont-ils noyés ?
Les Iroquois les auraient-ils tués ?

Un de ces jours que, m’étant éloigné,
En revenant je vis une fumée ;
Je me suis dit : Ah ! grand Dieu qu’est ceci ?
Les Iroquois m’ont-ils pris mon logis ?

Je me suis mis un peu à l’ambassade,
Afin de voir si c’était embuscade ;
Alors je vis trois visages français !…
M’ont mis le cœur d’une trop grande joie !

Mes genoux plient, ma faible voix s’arrête,
Je tombe… Hélas ! à partir ils s’apprêtent :
Je reste seul… Pas un qui me console,
Quand la mort vient par un si grand désole !

Un loup hurlant vint près de ma cabane
Voir si mon feu n’avait plus de boucane ;
Je lui ai dit : Retire-toi d’ici ;
Car, par ma foi, je perc’ rai ton habit !

Un noir corbeau, volant à l’aventure,
Vient se percher tout près de ma toiture :
Je lui ai dit : Mangeur de chair humaine,
Va-t’en chercher autre viande que mienne.

 
Va-t’en là-bas, dans ces bois et marais,
Tu trouveras plusieurs corps iroquois ;
Tu trouveras des chairs, aussi des os ;
Va-t’en plus loin, laisse-moi en repos !

Rossignolet va dire à ma maîtresse[5]
À mes enfants qu’un adieu je leur laisse ;
Que j’ai gardé mon amour et ma foi,
Et désormais faut renoncer à moi !

C’est donc ici que le mond’ m’abandonne !…
Mais j’ai secours en vous Sauveur des hommes !
Très-Sainte Vierge, ah ! m’abandonnez pas,
Permettez-moi d’ mourir entre vos bras !



  1. Outaouais.
  2. Sans dessein est la traduction d’une expression sauvage qui veut dire : sans plan arrêté, sans souci, sans soin, sans but particulier, sans signification connue.
  3. On écrit sur l’écorce de bouleau, après avoir enlevé quelques feuillets intérieurs, au moyen d’une pointe ou stylet quelconque d’os ou de métal.
  4. Je connais un des descendants du héros de cette histoire, le père André Cadieux, vieillard de 71 ans, qui réside sur les bords du lac Huron. « Cadieux, m’a-t-il dit, était le grand-père de mon grand-père ! » (Note de M. Taché.)
  5. Ce mot, dans nos honnêtes chansons, veut toujours dire épouse ou fiancée. (Note de M. Taché.)