Chansons de Béranger publiées en 1847/L’Orphéon
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L’ORPHÉON
Mon vieil ami, ta gloire est grande
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- ↑ Les docteurs Trélat et Leuret ont fait l’emploi le plus heureux, à la Salpêtrière et à Bicêtre, de la méthode Wilhem. Les pauvres aliénés des deux sexes en ont retiré une distraction puissante, et ont pu chanter à l’église des morceaux de musique qui offraient d’assez grandes difficultés d’exécution.
- ↑ Peu de mois après avoir adressé ces couplets à son vieil ami, l’auteur avait la douleur de voir s’accomplir la prédiction qui les termine. Wilhem mourut à soixante ans, pauvre, à bout de forces, mais rêvant toujours à l’extension de sa méthode, fruit de vingt-deux ans de travaux ; les autorités municipales et départementales, les maîtres qu’il avait formés, et la foule de ses élèves de tout âge, accompagnaient sa dépouille au cimetière, où lui furent rendus les honneurs qu’il avait le plus enviés.
Air noté dans Musique des chansons de Béranger :
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