Cham - Albums du Charivari/Le Salon pour rire 1873
Journal le Charivari, (1, p. 267--).
LE SALON
POUR RIRE
1873
PAR
CHAM
- — Tiens ! qui qu’avait dit qu’on ne promènerait plus le bœuf gras ?
EN VENTE
AU BUREAU DU CHARIVARI, 20, RUE ROSSINI
1873
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| GUSTAVE DORÉ. La fête du 15 août du temps de Jésus-Christ. (Les ténèbres ? Allons donc ! Jamais le talent du grand artiste n’y a été plus en lumière.) |
M. LÉVY. Un ange peu délicat profite de ce qu’une personne est morte pour lui faire son foulard. |
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— Crétin ! Mais le voilà, mon tableau ! Qu’avez-vous porté à l’Exposition ? — J’ai vu deux toiles : j’ai pris la plus propre, une blanche ! |
CAROLUS DURAN. Mlle Croizette attend qu’il pousse une quatrième jambe à son cheval pour le mettre en mouvement. |
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| M. DE COCK. Vache phénomène avec un arrière-train de chemin de fer. |
CABANEL. La dame aux gants douteux. — Je vous engage, madame, à vous en tenir à celui-là ! |
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| M. PONCHIN. Un baigneur se fait retirer un petit jeune homme qui lui est rentré dans le pied. (Comment ?) |
Mlle Jacquemard donnant le reste du portrait de M. Thiers. |
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| M. CAPTIER. M. Captier venge Holopherne en donnant une affreuse maladie du cuir chevelu à Judith. |
M. PUVIS DE CHAVANNES.
Une société très-intriguée de savoir si ce sont des arbres ou des jets d’eau ? M. de Chavannes garde le secret pour lui.
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| ROBERT FLEURY. Lui voyant tant de bras, les autres Danaïdes lui laissent faire toute la besogne. |
— Tiens, tu portes un portrait d’homme et moi un portrait de femme ! Ils ne sont pas séchés. Mais ça m’est égal, faut qu’ils s’embrassent ! |
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DÉNÉCHAUX.
10 francs de récompense à qui rapportera le cou de M. Zabban, égaré par le sculpteur Dénéchaux. (Le rapporter au bureau du Charivari.)
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M. ALLOUARD.
Neptune sous la forme d’un dauphin enlève une nymphe en lui faisant accroire qu’elle deviendra madame la Dauphine. (Les deux très-enlevés par l’artiste.)
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| Portrait de M. Dumas fils, appuyé sur une pièce de son répertoire. | Artiste américain présentant son tableau au jury de peinture. |
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| M. BERTAUX. Une âme charitable prenant en pitié la statue de M. Bertaux (la Femme aux punaises). |
M. MARTIN. Un chien est très-effrayé en voyant fleurir un oignon que son maître avait à l'orteil. |
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| La libération du territoire ayant donné une expression d’allégresse tous les portraits de cette année. | — Je suis son portier. Je vous en prie, ne le refusez pas, il nous doit quatre termes ! |
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M. LAURENS.
Un ange sonde un abîme avec son parapluie, d’autres se servent des membres de leur famille auxquels ils tiennent le moins. (C’est le peintre qu’il faudrait sonder pour savoir ce qu’il a voulu faire.)
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M. PHILIPPE.
Rentré chez lui, le chirurgien Verneuil s’aperçoit qu’il s’est enlevé une jambe sans le savoir !… croyant opérer un client.
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| M. DAUBIGNY. Affreux désespoir d’un paysage qui n’a qu’une orange pour l’éclairer. |
— Scélérat de peintre ! Décolleter ma femme de la sorte et la promener ensuite dans les rues ! |
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| M. MANET. Une dame se repose après avoir ramoné elle-même sa cheminée. |
M. MANET. Un bon bock mais un fichu tableau. |
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| M. PIERRE CABANEL. La fuite de Néron. Il fuyait donc comme une fontaine ? |
Le jury de peinture craignant que M. Bellecour ne lui envoie encore un coup de canon. |
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| CHARLES MARCHAL. Pour donner le goût de l’agriculture ! Vous partez jeune le matin, vous revenez vieux et gâteux le soir. | |
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| M. TOULMOUCHE. La femme de feu n’ayant qu’à s’approcher pour faire prendre ses bûches ; bien commode. |
M. DRAMARD. Femme galante jouant avec des hirondelles pour se reposer des serins. |
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| M. HUMBERT. Dalila demande les ciseaux pour couper une fièvre qui la dessèche comme un vieux hareng. |
M. GRELLET. Une martyre affolée rien que par l’ombre ! Ce sera du propre alors quand elle verra la chose. |
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| M. SCHENCK Mauvaise farce faite à un troupeau de moutons par un colleur. |
— Malheur ! ils ont placé mon clair de lune en plein soleil. |
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| M. LEROUX. David ne sachant plus quels sont ses bras et ses jambes à lui, tant il les a emmêlés avec ceux de Goliath. |
HONORÉ CAPOUL. Le ténor Capoul prévoit déjà au quatorzième siècle, ce qu’il sera un jour ! Quel gaillard ! |
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| M. JUNDT. Elle vient de marcher dedans ! cela porte bonheur au peintre ! extrêmement réussi, son tableau. |
Portrait parlant du député X… |
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| TROUILLEBERT. 3 cruches à la fontaine. |
M. TRAPHÈME. Au lieu de prendre du poisson, il ferait bien mieux de prendre plus de jambes. |
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| M. PICOU. Psyché complètement ratatinée par le feu de l’enfer. C'est bien fait, fallait pas qu’elle y aille. |
Figure extrêmement colorée d'une jeune fille lisant le procès de la rue de Suresnes. |
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| M. SAINTIN. Une veuve voit avec plaisir des rochers qui veulent bien prendre part à son deuil. |
M. DUPUIS. La mère soûle, le petit sans sa casquette va s’enrhumer ! lorsque l’âne sauve la situation et lui évite le corysa. |
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| M. COROT. Sapristi, madame, mettez-vous derrière l’arbre : on vous voit comme ça ! |
M. SALZEDO. Dans le feu de la composition ! (Le public est prié de ne pas s’arrêter, crainte de le déranger.) |
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| M. KAEMMERER. Il faut que ce monsieur ait bien confiance dans les coutures de son pantalon. |
M. BOUGUEREAU. Si c’est un pensionnat de demoiselles, il est bien mal tenu ! |
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| M. ZOEGGER. La Vierge s’allonge pour regagner le ciel. |
M. DUBOIS. Ève attend le moment de prendre sa première leçon de serpent. |
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| M. COMTOIS. Il est à présumer qu'elle lui fait l’opération de la cataracte. |
M. LENOIR. Sérénade de trompe sous un balcon. |
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M. WEERTS.
Chirurgien voulant couper la tête de son malade. Le peintre intitule cela : Fais ce que dois ! Il est gentil, M. Weerts.
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M. BRISSET. À sa soixantième séance ! et le portrait est à peine ébauché. |
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| M. BOURGEOIS. Le débitant de bras. Pour combien vous en faut-il ? Pour un sou ? Deux sous ? |
M. FOULONGNE. L’appel. — Quel sentiment de la pudeur ! Toute nue et elle appelle le monde. |
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| M. MOULIN. Mercure lui donnant le cours de la Bourse. |
M. DUEZ. Lune de miel… et l’autre de pain d’épices. |