Traduction par Amédée Pichot.
Michel Lévy frères, libraires éditeurs (tome 2p. 103-116).
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XXIX


J’étais dans cette situation, lorsqu’un jour il se passa, dans notre demeure, une scène qui attira malgré moi mon attention. Deux de nos gens avaient été envoyés à une ville à quelque distance de là pour se procurer différentes choses dont nous avions besoin. Après avoir remis leurs achats entre les mains de notre gouvernante, ils se retirèrent dans un coin de la chambre, et l’un d’eux, tirant de sa poche un papier imprimé, ils se mirent ensemble à examiner le contenu. J’étais dans le fauteuil à côté du feu, beaucoup mieux que je ne m’étais encore senti, quoique faible pourtant encore et languissant. Après qu’ils eurent lu entre eux pendant un temps assez considérable, ils portèrent les yeux sur moi, et puis sur le papier, ensuite sur moi encore. L’instant d’après, ils sortirent ensemble de la chambre comme pour se consulter, sans interruption, sur quelque chose que ce papier leur suggérait. Ils rentrèrent au bout de quelque temps, et mon protecteur, qui montait alors l’escalier, parut au même moment dans la chambre.

« Capitaine, dit l’un d’eux avec un air joyeux, voyez-vous ceci ? Nous avons fait une bonne trouvaille. Je crois, ma foi, que cela vaut un billet de banque de cent guinées. »

M. Raymond (c’était son nom) prit le papier et le lut. Il resta une minute sans rien dire. Ensuite il le froissa dans sa main, et se retournant vers celui qui le lui avait donné, il lui dit avec le ton d’un homme bien persuadé de la vérité de ce qu’il va dire :

« Quel besoin avez-vous de ces cent guinées ? Manquez-vous de quelque chose ? Êtes-vous dans la misère ? Voudriez-vous consentir à les acheter par une trahison ? à violer pour cela les lois de l’hospitalité ?

— Ma foi, capitaine, je ne sais trop que vous dire. J’ai violé tant d’autres lois, que je ne vois pas pourquoi j’aurais tant de respect pour un vieux proverbe. Nous, qui prétendons n’avoir d’autres juges que nous-mêmes, ce n’est pas un méchant dicton qui doit nous faire peur. Et puis, au bout du compte, c’est une bonne œuvre, et je ne me ferais pas plus de scrupule de faire prendre un voleur comme celui-là que d’avaler un verre de vin.

— Un voleur ! et vous parlez de voleurs !…

— Un moment, s’il vous plaît. N’allons pas si vite. À Dieu ne plaise que je dise rien contre la profession en général. Mais un homme vole d’une façon, un autre d’une autre. Pour moi, je vais sur le grand chemin ; et ce que je prends à un étranger que j’y rencontre, il y a cent contre un à parier qu’il peut aisément s’en passer. Je ne vois pas qu’il y ait le plus petit mal à cela. Mais j’ai, pardieu, de la conscience tout comme un autre. Parce que je me moque des assises, des grandes perruques, des gens de loi et de la potence ; parce que je ne recule pas devant une action innocente, quand les avocats disent qu’elle ne l’est pas, s’ensuit-il de tout cela que je doive avoir des entrailles de frère pour un tas de friponneaux et de coquins domestiques, pour de la canaille qui n’a ni justice ni principes ? Oh ! que non : je respecte trop la profession pour n’être pas l’ennemi de tous ces voleurs de contrebande ; et je les déteste encore plus, parce que le monde s’avise de leur donner mon nom.

— Vous avez tort, Larkins. En supposant votre haine bien fondée, vous ne devez jamais employer contre les gens que vous haïssez le ministère de cette loi à laquelle votre métier est de faire la guerre. Soyez conséquent. Choisissez d’être son partisan ou son adversaire. Comptez bien sur une chose, c’est que partout où il existe des lois il y en a contre les gens comme vous et moi. Ainsi, ou nous méritons tous tant que nous sommes la vengeance de la loi, ou bien la loi n’est pas l’instrument convenable pour corriger les méfaits des hommes. Je vous dis cela, parce qu’il faut que vous sachiez bien qu’un délateur, un témoin à charge, un homme qui tire avantage de la confidence d’un autre pour le trahir, qui vend la vie de son prochain pour de l’argent, un poltron qui va, pour quoi que ce soit, recourir à la loi, afin qu’elle fasse pour lui ce qu’il n’ose faire par lui-même, est le dernier des scélérats. Mais, dans la circonstance actuelle, vos raisons seraient les meilleures du monde, qu’on ne pourrait pas les appliquer ici. »

Pendant que M. Raymond parlait, le reste de la troupe entra dans la chambre. Aussitôt il se tourna vers eux en disant :

« Mes amis, voici un avis que Larkins vient d’apporter, et dont, avec sa permission, je vais vous donner connaissance. »

Ensuite, tirant le papier de sa poche, il continua : « Cet avis contient le signalement d’un homme accusé de vol, avec une offre de cent guinées pour celui qui le livrera à la justice. Larkins a trouvé cet avis à… D’après l’époque et les autres circonstances, mais surtout d’après la description de la personne, il n’y a pas à douter que cela ne regarde notre jeune ami, à qui, il y a peu de temps, j’ai eu le bonheur de sauver la vie. Il est accusé ici d’avoir abusé de la confiance de son maître et bienfaiteur pour lui voler des effets d’une valeur considérable. Sur cette accusation, il a été renfermé dans la prison du comté, d’où il s’est échappé, il y a environ une quinzaine, sans attendre l’événement de son procès, circonstance qui est représentée, par l’auteur de l’avis, comme équivalente à un aveu du crime.

» Mes amis, je suis au fait des détails de cette affaire depuis quelque temps. Ce jeune homme m’a raconté son histoire à une époque où il ne pouvait certainement pas prévoir que cette précaution fût nécessaire pour sa sûreté. Il n’est nullement coupable des choses qu’on lui impute. Qui de vous serait assez ignorant pour voir dans sa fuite une confirmation des charges portées contre lui ? Qui s’est jamais avisé de croire que, lorsqu’on est amené devant un tribunal pour y être jugé, il peut servir à quelque chose d’être innocent ou coupable ? Qui serait assez sot pour se soumettre volontairement à une pareille épreuve, quand ceux qui sont préposés pour en décider s’occupent plutôt de l’énormité des délits imputés à l’accusé que de la question de savoir s’il en est l’auteur ; devons-nous, comme les autres, croire les dépositions de quelques témoins ignorants, au rapport desquels un homme sensé ne voudrait pas se fier pour l’action la plus indifférente de sa vie ?

» L’aventure de ce pauvre garçon est fort longue, et je ne vous ennuierai pas de ce récit dans ce moment-ci. Tout ce que je puis vous dire, c’est qu’il en résulte, plus clair que le jour, que, pour avoir voulu porter peut-être un œil trop curieux sur les affaires personnelles de son maître, et pour avoir obtenu de lui en confidence, comme je le soupçonne, quelque secret important, ce maître a conçu une antipathie furieuse contre lui. Cette antipathie s’est augmentée successivement jusqu’au point d’induire cet homme à forger contre celui-ci cette infâme accusation. Il paraît déterminé à faire pendre ce jeune homme, sans la moindre pitié, plutôt que de le laisser s’en aller où il voudra, ou même de souffrir qu’il soit hors de son pouvoir. Williams m’a exposé le fait avec tant de candeur, que je le maintiens aussi innocent que moi-même du crime dont on l’accuse. Néanmoins les domestiques de l’accusateur, qui ont été appelés pour assister à l’information, et un parent de ce même accusateur, qui, en qualité de juge de paix, a lancé le décret, et qui a eu la sottise de croire qu’il serait impartial dans cette cause, se sont rangés, tous d’une voix, contre Williams, et lui ont par là donné un échantillon de la belle justice qu’il avait à espérer par la suite.

» Larkins, qui ne savait pas le premier mot de tous ces détails quand le papier lui est tombé entre les mains, avait envie d’en profiter pour gagner les cent guinées. Est-ce là votre avis, à vous qui avez maintenant tout entendu ? Pour l’appât d’une misérable somme d’argent, voudriez-vous jeter l’agneau dans la gueule du loup ? Voudriez-vous vous rendre complices des projets barbares de ce vil scélérat, qui, après avoir chassé de chez lui son ancien protégé, l’avoir laissé sans feu ni lieu, lui avoir ôté l’honneur et presque tous les moyens de subsister, enfin l’avoir mis presque hors d’état de trouver un refuge dans le monde, est encore altéré de son sang ? Si personne n’a le courage de mettre un frein à la tyrannie des cours de justice, n’est-ce pas à nous de le faire ? Nous, qui ne subsistons que des fruits de nos généreuses entreprises, voudrions-nous devoir un penny à la bassesse et à l’infamie d’une délation ? Nous, contre qui toute la société est en armes, refuserons-nous notre protection à un individu plus exposé encore à sa persécution que nous-mêmes, quoiqu’il l’ait pourtant moins méritée ? »

La harangue du capitaine fit aussitôt son effet sur toute l’assemblée. « Le trahir ! s’écrièrent-ils tous à la fois. Non, non, pour tous les trésors du monde. Qu’il ne craigne rien. Nous le défendrons au péril de notre vie. Où l’honneur et la fidélité trouveraient-ils asile sur la surface de la terre, s’ils étaient bannis de chez les voleurs[1] ? »

Larkins en particulier remercia le capitaine de son intervention ; il jura qu’il aimerait mieux perdre les deux bras que de faire aucun mal à un aussi digne jeune homme, et de prêter son secours à une scélératesse aussi abominable. En disant cela, il me prit la main, en m’assurant que je n’avais rien à craindre ; que tant que je serais sous leur toit il ne m’arriverait jamais de mal ; et que, quand même les limiers de la justice viendraient à découvrir ma retraite, ils se feraient tous tuer jusqu’au dernier avant qu’on m’ôtât seulement un cheveu de la tête. Je le remerciai de tout mon cœur de sa bonne volonté ; mais je fus surtout vivement touché du zèle et de la chaleur que mon bienfaiteur avait déployés pour moi. Je leur dis que je voyais bien que j’avais affaire à des ennemis inexorables que mon sang seul pouvait apaiser, et je leur attestai, avec l’accent de la vérité, que je n’avais rien fait qui méritât la persécution qu’on exerçait contre moi.

L’ardeur et l’énergie de M. Raymond ne m’avaient rien laissé à faire pour repousser un péril aussi peu prévu. Cet incident fit néanmoins une profonde impression sur mon esprit. Je m’étais toujours fié à quelque retour d’équité de la part de M. Falkland. Malgré toute l’âpreté de ses persécutions, je ne pouvais m’empêcher de croire qu’il les exerçait à contre-cœur, et je me persuadais qu’elles ne seraient pas éternelles. Un homme dont les principes avaient été originairement si pleins d’honneur et de droiture, ne pouvait pas manquer, dans un moment ou dans l’autre, de réfléchir sur l’injustice de ses actes et de se relâcher de son animosité. Cette idée m’avait toujours été présente, et n’avait pas peu contribué à me donner de l’énergie. « Je veux, me disais-je, convaincre mon persécuteur que je vaux plus qu’il ne pense ; il verra que ce n’est pas un homme comme moi qu’on sacrifie à une simple précaution. » La conduite de M. Falkland lorsqu’il fut question de m’emprisonner et différentes autres particularités survenues depuis, m’avaient encouragé dans cette manière de penser.

Mais ce nouvel incident changeait bien la face des choses. Je voyais maintenant un homme qui, non content d’avoir détruit ma réputation, de m’avoir retenu longtemps dans un affreux cachot et de me réduire à la condition d’un vagabond sans asile, était encore acharné à me poursuivre avec une barbarie sans relâche, dans une situation aussi déplorable. L’indignation et le ressentiment semblaient en quelque sorte s’emparer pour la première fois de mon âme. J’avais été si bien à portée de voir l’état misérable dans lequel M. Falkland était réduit, j’en connaissais si parfaitement la cause et j’étais si fortement pénétré de l’idée qu’il ne méritait pas tous ces maux, que même, jusqu’à ce moment, au milieu des plus cruelles souffrances, j’avais conservé de la pitié plutôt que de la haine pour mon persécuteur. Mais ceci apporta quelque changement dans ma façon de sentir à son égard. « Certainement, me disais-je, il devrait bien voir qu’il m’a suffisamment mis hors d’état de lui nuire, et il serait bien temps qu’il me laissât enfin respirer. Ne devrait-il pas au moins se contenter de m’abandonner à la condition si précaire et si dangereuse d’un criminel échappé des fers, sans aller encore exciter davantage contre moi l’animosité et la vigilance publiques ? Quoi donc ! son opposition aux mesures rigoureuses de M. Forester et ces différentes marques d’intérêt qu’il m’a données depuis ne seraient-elles qu’un jeu pour me tromper et m’endormir dans une perfide sécurité ? Ne serait-ce pas qu’il était continuellement tourmenté par la frayeur des terribles représailles qu’il avait à redouter de moi ? ne serait-ce pas pour cela qu’il aurait feint de céder en apparence au remords, tandis qu’il disposait en secret ses artificieuses batteries pour mieux assurer ma perte ? » Ce soupçon seul me pénétra d’une horreur inexprimable ; un frisson subit fit tressaillir jusqu’à la dernière fibre de mon corps.

Cependant ma blessure était parfaitement guérie, et il devenait nécessaire que je m’arrêtasse à quelque détermination pour l’avenir. Ma manière de penser me donnait une répugnance invincible pour le métier de mes hôtes. Je ne sentais pas, à la vérité, contre leurs personnes, cette aversion et cette horreur qu’ils inspirent communément. Je voyais et j’estimais leurs bonnes qualités et leurs vertus. Je n’étais nullement porté à les regarder comme une classe d’hommes plus méchante ou plus essentiellement ennemie du bien-être de l’humanité que la généralité de ceux qui les accablent de plus de blâme et de mépris. Mais sans cesser de les aimer comme individus, je ne m’aveuglais pas sur leurs erreurs. Quand même j’eusse été d’ailleurs en danger de me laisser égarer par leur exemple, c’était un bonheur pour moi d’avoir pu contempler des voleurs dans la prison, avant de les avoir vus dans leur état de prospérité, et c’était là un antidote infaillible contre le poison de leur société. En voyant déployer dans une telle profession une énergie et une habileté extraordinaires, je ne pouvais m’empêcher de réfléchir avec quel avantage tant d’admirables qualités pourraient se montrer sur le grand théâtre des affaires humaines ; tandis que dans la direction qui leur était donnée elles se trouvaient prostituées à des usages diamétralement opposés aux premiers intérêts de la société. En choisissant un tel genre de vie, ces hommes ne pèchent pas moins contre leur propre intérêt que contre le bien général. Celui qui expose ou sacrifie sa vie pour la cause publique en trouve la récompense dans le témoignage d’une conscience satisfaite ; mais ceux qui se dévouent follement à braver les précautions indispensables, quoique cruellement exagérées, que tout gouvernement est obligé de prendre pour le maintien des propriétés, en même temps qu’ils jettent l’alarme et le trouble dans la société tout entière, montrent, à l’égard de leur intérêt personnel, autant d’imprudence et de mépris d’eux-mêmes qu’un homme qui s’aviserait de se placer comme point de mire devant une troupe d’arquebusiers.

Cette manière d’envisager la chose me détermina non-seulement à ne pas m’associer pour mon propre compte à leurs entreprises, mais encore à faire tous mes efforts, par reconnaissance des services qu’ils m’avaient rendus, pour les détacher, s’il était possible, d’un genre de vie dont les plus grands maux retombaient sur eux-mêmes. Les remontrances que je leur fis à ce sujet furent diversement reçues. Tous ceux à qui elles s’adressaient étaient des gens qui avaient assez bien réussi à se persuader à eux-mêmes qu’ils exerçaient une profession innocente ; et, s’il leur restait quelques doutes dans l’esprit à cet égard, ils étaient venus à bout de les étouffer. Quelques-uns rirent de mes arguments, et me traitèrent comme une espèce de don Quichotte missionnaire. D’autres, et le capitaine en particulier, combattirent mes raisons avec toute l’assurance de gens qui croient défendre la meilleure cause. Mais ils ne restèrent pas longtemps dans cette bonne opinion et dans cette confiance. Ils avaient été accoutumés à disputer contre des arguments tirés de la religion et du respect dû aux lois. Il y avait longtemps qu’ils avaient secoué de pareils motifs, comme autant de préjugés. Mais je traitais la matière sous un autre point de vue et d’après des principes qu’ils ne pouvaient pas contester ; ce n’était pas là de ces reproches vagues et usés dont le son frapperait nos oreilles pendant un siècle, sans trouver dans notre cœur aucune fibre qui répondît à ses vibrations. Aussi, se voyant pressés par des objections inattendues et sans réplique, quelques-uns de mes auditeurs commencèrent à témoigner la mauvaise humeur et l’impatience que leur causait mon importune logique. Mais M. Raymond ne fut pas de ce nombre. Il était doué d’une candeur qui me semble sans égale. Il fut surpris d’entendre des objections aussi puissantes contre une thèse de morale qu’il croyait avoir examinée de tous les côtés. Il les discuta avec la plus grande impartialité. Il résista longtemps avant de les admettre ; mais à la fin il les admit complétement et n’eut plus en réserve qu’un seul moyen de réplique.

« Hélas ! me dit-il, Williams, il eût été bien heureux pour moi que ces vues m’eussent été présentées avant que j’eusse embrassé la profession que j’exerce. Il est trop tard maintenant. Ces mêmes lois, dont l’iniquité évidente, frappant ma raison, m’a poussé dans l’état où je suis, me ferment aujourd’hui toute voie de retour. Dieu, nous dit-on, juge les hommes sur ce qu’ils sont à l’époque du jugement ; et, quels que puissent être leurs crimes, s’ils en ont reconnu l’erreur et s’ils l’ont abjurée, il les reçoit en grâce. Mais des pays qui professent le culte de ce même Dieu n’admettent pas cette distinction dans leur code. Ils ne laissent pas de porte à l’amendement du coupable, et semblent prendre un plaisir barbare à confondre les démérites de ceux qu’ils ont à juger. Ils ne s’embarrassent pas de ce qu’est le caractère de l’individu à l’heure où ils prononcent sa sentence. Quelque changé, quelque honnête, quelque utile qu’il puisse être, il n’y gagnera rien. Si, après un laps de quatorze ans[2], ou même de quarante[3], ils découvrent dans sa vie passée une action pour laquelle la loi a prononcé la peine de mort, vainement cet intervalle tout entier eût été rempli par une vie sainte et le patriotisme le plus pur, ils ne daigneront pas même entrer dans l’examen de ce fait ! Que faire donc ? Ne suis-je pas forcé de persister dans l’erreur, puisque j’ai une fois commencé ? »



  1. Ceci ressemble à une parodie de la célèbre réponse du roi Jean de France, qui avait été fait prisonnier à la bataille de Poitiers.
  2. Eugène Aram. — Voyez l’Annual register, année 1759.
  3. William André Horne. — Id., même année.