Biographie nationale de Belgique/Tome 3/BRY, Jean-Théodore DE

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BRY (Jean-Théodore DE), graveur, fils de Théodore, né à Liége d’après Becdelièvre et à Strasbourg d’après Mariette, en 1561, mort à Francfort, en 1623. Il fut associé aux nombreux travaux de son père, surtout aux Grands et petits voyages, et continua, après la mort de celui-ci, à diriger et à exploiter celles de ses publications qui étaient restées incomplètes. Pour la gravure des planches, il fut aidé par son frère, Jean-Israël cadet et, pour l’exploitation, par le célèbre libraire Mathieu Mérian qui avait épousé une de ses filles. Cet artiste résida à Francfort et à Oppenheim et prit successivement, sur ses gravures, le titre de citoyen de chacune de ces villes.

Il a dessiné et gravé les fleurs du Florilegium novum (Francfort, 1612-18) et l’Anthologia magna. Ces gravures ont été très-utiles aux brodeurs, aux fabricants et, en général, à l’art industriel. Les figures des ouvrages suivants lui sont dues : Theatrum anatomicum (1621); — Bibliotheca calcogaphica, etc. (1650); — Tractatus posthumus J. J Boissardi, etc.

Les gravures principales de son œuvre sont les cinq planches citées à l’article de son père, ainsi que les frises représentant des danses et des marches de soldats, le Triomphe de Jésus-Christ d’après le Titien, le Mariage de Rebecca et deux Suites d’emblèmes. Le Blanc donne cent huit titres de ses gravures. Jean-Théodore fut le plus fort graveur de la famille; bien qu’il ait moins de réputation que son père, il lui est supérieur.

Quant à Jean Israël, son frère cadet, tout ce que l’on en sait, c’est qu’il fut fréquemment associé aux travaux entrepris par la famille; il est certain qu’il y prit une part active et brillante; mais on ne trouve nulle part une pièce revêtue de son nom seul. A partir de 1612 il n’est plus question de lui.

Ad. Siret.