Au Pays de Rennes/Palais Archiépiscopal

Hyacinthe Caillière (p. 38-39).


PALAIS ARCHIÉPISCOPAL


Au XIIe siècle, le manoir épiscopal, comme on l’appelait alors, était contigu à la cathédrale. Il occupait les terrains recouverts de nos jours par les habitations du côté Sud de la rue de la Monnaie près de la rue Saint-Guillaume.

Au XVe siècle on y ajouta de nouvelles constructions qui bordaient la Rue de la Cordonnerie, aujourd’hui rue de la Monnaie.

En 1770 cette propriété fut vendue au Président de la Houssaye qui y construisit les maisons occupées présentement par le Grand Hôtel.

François Barreau de Girac, évêque de Rennes, et en même temps abbé de Saint-Melaine, obtint la réunion de l’abbaye à la mense épiscopale. Il alla à ce moment et à ce titre habiter le palais abbatial construit à la suite de l’incendie qui détruisit une partie de l’abbaye de Saint-Melaine, dans la nuit du 18 au 19 Mars 1665. Il y resta jusqu’à la Révolution.

L’évêché abandonné en 1789 fut transformé en Musée, et lors du rétablissement du culte l’évêque de Maillé, nommé au siège épiscopal de Rennes le 28 Mars 1802, habita une maison rue de Corbin. Son successeur Enoch, nommé en 1805, demeura rue Trassart.

L’ancienne abbaye de Saint-Melaine fut rendue à sa destination de palais épiscopal en 1815.

Devenu palais archiépiscopal, par suite de l’érection en archevêché de l’évêché de Rennes le 3 janvier 1859, cet édifice a été l’objet de restaurations importantes.

On y accède par la place Saint-Melaine.

Avant de quitter le Nord-Est de la ville, si le lecteur y consent nous irons nous reposer un instant :