Aristippe, ou De la Cour/Extrait du privilege du Roy
Ar Lettres Patentes du Roy, donnés à Paris
le ſeptieſme Auril mil ſix cens cinquante-cinq,
Il eſt permis à Valentin Conrart,
Conseiller & Secretaire de ſa Maiesté, de faire imprimer,
vendre & debiter en tous les lieux
de ſon obeïſſance ; l’Ariſtippe de feu Monſieur de Balzac ; & par tel Imprimeur ou Libraire,
en telles marges, en tels caracteres, en vn ou plusieurs
Volumes, & autant de fois qu’il voudra, durant Neuf ans entiers,
à compter du iour que ledit Liure ſera acheué d’imprimer
pour la premiere fois ; auec defenſes à toutes perſonnes de quelque
qualité & condition qu’elles ſoient, de les imprimer, vendre, ni debater,
ſous quelque pretexte que ce ſoit, pendant ledit temps, ſans le
cõſentement dudit ſieur Conrart, ou de ceux qui auront ſon droit ;
à peine de ſix mille liures d’amende, de confiſcation des Exemplaires
contrefaits, & de tous deſpens, dommages & intcreſts,
comme il eſt porté plus au long par leſdites Lettres patentes ; à l’Extrait aux copies collationnées deſquelles, ſa Maicsté veut
que foy ſoit adiouſtée, comme à l’Original. Signé, Par le Roy
en ſon Conſeil, Pelisson Fontanier. Et Scellé du
grand Scau de cire jaune, ſur ſimple queuē.
Et ledit sieur Conrart a cedé & tranſporté ſon droit à Augustin Courbé, Marchand Libraire à Paris, pour imprimer & vendre l’Aristippe conformément aux clauſes & pour le temps porté par ledit Priuilege, ſuiuant l’accord fait entr’eux.
Registré ſur le Liure de la Communauté, le 16. Octobre 1657. ſuiuant
l’Arreſt du Parlement du 9. Avril 1653.