Analyse du Kandjour/Mdo/17

Csoma de Körös
Traduction par Léon Feer.
Texte établi par Musée Guimet, Paris (Tome 2p. 265-266).


VOLUME XVII — (TSa)

Onze ouvrages distincts, savoir :

1. Buddhapitaka du : çila nigrahi, tib. Sangs-rgyas kyi-sde snod-ts’ul-khrims hchal-pa ts’ar-gcod-pa, སངས་རྒྱས་ཀྱི་སེ་སྣོད་ཙུལ་ཁྱིམས་འཆལ་པ་ཙར་གཆོད་པ, folios 1-131. « Punitions de ceux qui ont violé les lois morales ou la doctrine du Buddha. »

Çâkya à Vârânasî, dans un parc, དྱང་སྲོང་ལྷྲང་པ་རི་དགས་ཀྱེ་མགས་ན​, enseigne à Çârihibu la véritable doctrine du Buddha sur l’âme, sur les caractères d’un vrai guide religieux et ceux des faux docteurs ; il prédit la dégénération des prêtres, dans les temps futurs, les conséquences funestes des mauvais principes ou théories ; il parle aussi de plusieurs transgressions contre la morale.

Traduit par Dharma cri prabhâ, et le Gelong Dpal-gyi lhun-po.

2. Râja avavâdaka, tib. Rgyal-po-gdams-pa. རྒྱལ་པོ་གདམས་པ, « Conseils à un roi », folios 131-142. Çâkya, à la demande du roi de Koçala (tib. Gsal-rgyal), donne à ce prince une instruction morale et lui conseille de gouverner selon la religion et les lois.

3. Mahâ bheri haraka parivarta (tib. Rnga-vo che, chen-pohi lehu རྔ་བོ་ཆེ་ཆེན་པོའི་ལེའུ, folios 142-208. « Chapitre sur le grand Tambour » ; instruction de Çâkya à ses disciples, à l’occasion d’une visite que lui fit le roi de Koçala avec un grand bruit de tambours et d’autres instruments de musique, Çâkya dit à ses disciples que le plus grand bonheur pour l’homme est la délivrance finale.

4. Trayastrimçat parivarta, tib. Sum-cu-rtsa-gsum-pahi lehu, སུམ་ཅུ་རྩ་གསུམ་པའི་ལེའུ, (folios 208-263). « Chapitre sur les Trayas-trimçat » (les 33), ou la résidence des dieux dont le principal est Indra. Instruction par Çâkya, à la demande de Kaucika ou Indra, sur la théorie et la conduite des Bodhisattvas.

5. Sthira atayaçata parivartta, tib. Lhag-pahi bsam pa brtan-pahi lehu ལྷག་པའི་བསམ་པ་བརྟམ་པའི་ལེའུ (folios 203-277). « Chapitre sur l’histoire d’un Bodhisattva de ce nom ». Instruction que Çâkya lui adresse sur la capacité de renoncer à la cupidité ou à la convoitise.

6. Triçaranam gacchâmi, tib. Gsum-la skyabs-su hgro-va གསུམ་ལ་སྐྱབས་སུ་འགོ་བ (folios 277-279), « l’action de prendre son refuge dans les trois saints » (Buddha, Dharma, Sangha). Çâkya, à la demande de Çarihibu, expose les mérites de cette action.

7. Bhava-sakrâmita, tib. Srid-pa pho-va. སྲིད་པ་འཔོ་བ, « sur les changements de l’existence du monde » (folios 279-282). — À la demande du roi de Magadha (Bzo sbyangs gzugs-can-sñing-po, sk. Çrenika Bimbasâra), Çâkya dit ce qui adviendra des hommes après la mort.

8. Sarva vidalya samigrata (ou sangraha), tib. Rnam-par-hthag-pa-thams-cad bsdus-pa, རྣམ་པར་འཐག་པ་ཐམས་ཅད་བསྡུས་བ (folios 282-301). Recueil de diverses instructions pour arriver à la perfection suprême, données par Çâkya, à la demande de Byams-pa (Sk. Maitreya).

9. Buddha-sangîti, tib. Sangs-rgyas-bgro-va, སངས་རྒྱས་བགྲོ་བ, folios 301-356. Leçon raisonnée sur le Buddha.

10. Tathâgata-sangîti. tib. De bjin-gçegs-pa-bgro-va དེ་བཞིན་གཤེགས་པ་བགྲོ་བ (folios 356-416). Considérations sur le Tathâgata, par Çâkya, à la demande de Manjuçri.

11. Tathâgata çrî-samaya, tib. De bjin-gçegs-pahi-dpal-gyidam-ts’ig, དེ་བཞིན་གཤེགས་པའི་དཔལ་གྱི་དམ་ཚིག​ (folios 416-468). « La parole sacrée ou la promesse du Tathâgata). Instruction sur les moyens d’arriver à la perfection suprême, prononcée par Çâkya à la demande de Dpal-lha-mo-chen-mo (Umâ).