Analyse du Kandjour/Le Dulva/01

Csoma de Körös
Traduction par Léon Feer.
Texte établi par Musée Guimet, Paris (Tome 2p. 150-165).

VOLUME I — (K)

DE LA CLASSE DULVA

Au second feuillet, les sujets traités dans cette portion sont résumés en deux çlokas[1] dont le sens peut s’exprimer ainsi :

I. L’entrée dans l’ordre religieux.
II. Confession ou supplication générale.
III. Prohibition ou censure d’actions immorales.
IV. L’habitude de passer l’été en un endroit déterminé.
V. Cuir, peau.
VI. Médicaments.
VII. Vêtements ou habits.
VIII. Nattes.
IX. Kauçambhi (ville).
X. Œuvres ou actes.
XI. Dmar-ser-can[2].
XII. L’homme intérieur.
XIII. Changement.
XIV. L’oubli ou l’abandon de la célébration de la fête de la confession.
XV. Literie et meubles.
XVI. Discussions.
XVII. L’action de causer des divisions parmi les prêtres.

I. L’entrée dans l’ordre religieux. Les matières du premier article sont spécifiées comme suit : « Çârihibu », ou le fils de Çârikâ. — Mu-stegs-can, ou Tirthika (un déterministe ?) — Deux jeunes prêtres ou moines. — Le meurtrier d’un Arhat. — Un manchot, etc. — Toutes ces matières se réduisent à ceci : le fils de Çârikâ (Sk. Çâriputra) ; ordre sacré ; ordination ou consécration des prêtres.

Ñes-de (Sk. Upasena) et d’autres groupes de personnes religieuses adoptent la doctrine de Çâkya, deviennent ses disciples et le suivent partout où il va.

Feuille 2 à 10 ; on raconte comment les rois de Anga (ou Angadha) et de Magadha firent des incursions sur le territoire l’un de l’autre avec des troupes composées d’éléphants, de chevaux, de chariots et d’infanterie, alors que Çâkya n’était pas encore descendu du paradis des dieux.

Le roi de Anga (dont Campa était la capitale) triomphe de Padma-chenpo[3], roi de Magadha (dont Râjagṛha était la capitale) et l’oblige à lui payer tribut ; — langage hautain du roi de Anga dans sa lettre à Padma-chen-po. Les officiers de ce roi lui signifient de se rendre au roi de Anga et prononcent devant lui un çloka dont le sens est : « Quand le royaume et la vie sont en danger l’un et l’autre, c’est de la vie qu’il faut se préoccuper ; car, à bien considérer les choses, il est évident qu’on pourra trouver un autre royaume, mais non une seconde vie ».

Ensuite le roi de Anga occupe le Magadha pendant plusieurs années ; ses percepteurs ou collecteurs d’impôts y exercent de grandes exactions.

Un tremblement de terre et une grande clarté signalent la descente de Çâkya pour entrer dans le sein de sa mère (feuille 4) et se renouvellent à sa naissance. Noms des quatre rois et des quatre capitales de l’Inde centrale, et des fils de ces rois, nés en même temps que Çâkya ; — pourquoi ces noms furent donnés aux jeunes princes (feuille 5).

En Magadha, le prince né à Padma-chen-po s’appelle en tibétain Gzugs-can sning-po (Sk. Bimbasâra) ; pourquoi ce nom lui fut donné ; Ses huit nourrices (Sk. Dhâtrî), deux pour le tenir sur leur giron, deux pour l’allaiter, deux pour le laver, deux pour jouer avec lui[4]. En même temps que ce prince, les fils de cinq cents officiers naquirent dans le Magadha.

Bimbasâra devenu grand excelle dans tous les arts, d’où son surnom (feuille 5-6) tibétain de Bzo-sbyangs (sk. Çrenika ou Çrenya). Informé des procédés des collecteurs d’impôts du roi d’Anga, il leur défend de lever désormais aucun tribut sur le Magadha. Ceux-ci en appellent au père du jeune prince, qui les autorise à continuer, comme par le passé, la levée des taxes ou tributs. Plus tard le jeune prince, voyant qu’ils recommencent à lever des taxes, leur ordonne avec menaces de cesser absolument toute perception de taxes. Ils vont trouver le roi de Anga, lui racontent comment ils ont été traités par le jeune prince de Magadha et lui citent un çloka, dont le sens est : « Tant qu’un arbre est jeune, on peut le couper avec les ongles ; quand il est devenu gros, il est difficile de l’abattre même avec cent haches ». Le roi de Anga expédie ses envoyés ou messagers au roi de Magadha et demande que le jeune prince lui soit amené la corde au cou. Sur la réponse qui lui est renvoyée, les deux rois font leurs préparatifs de guerre.

Le roi de Magadha donne à son fils le commandement de son armée. Bimbasâra convoque les cinq cents fils d’officiers nés en même temps que lui ; il les informe de sa situation, leur dit qu’il est décidé à faire la guerre au roi de Anga, et les prend pour ses officiers. Tous ils embrassent chaudement son parti et déclarent que son sort sera le leur. Le prince prononce un çloka, dont le sens est : « Quand une maison possède renom et gloire (ou qu’il s’y trouve une personne sacrée), il faut employer tous les moyens pour la défendre. Quand l’honneur est perdu, tout est perdu ; de même que lorsque le moyeu d’une roue est détruit, les rais deviennent inutiles. » Les officiers lui donnent l’assurance de leur attachement à sa personne en disant : « Où seront vos pieds, là seront nos têtes. » Il assemble les quatre corps de troupes. Le père exprime son étonnement en voyant combien l’armée de son fils est nombreuse. De là le surnom de Bimbasâra « le roi aux troupes nombreuses ». Comme le roi de Anga avait des forces encore plus considérables que les siennes, il le fait tuer au moyen d’un stratagème ; puis il occupe tout le pays de Anga et établit sa résidence à Campa jusqu’à la mort de son père ; il transporte ensuite sa résidence à Rajagṛha. Ce Bimbasâra est représenté comme le roi de Magadha contemporain de Çâkya, auquel il accorde une grande estime, de grands honneurs et une puissante protection.

Feuille 10. — Un jeune brahmane du Magadha en Inde centrale fait un voyage au sud de l’Inde à la recherche des mystères de la doctrine tantrika. Il se rend auprès d’un célèbre brahmane ; il en est bien reçu ; réflexions générales sur le caractère des peuples à l’est, au sud, à l’ouest et au nord de l’Inde. Éloge de l’Inde centrale (feuille 10-11). Beaucoup désirent la voir. Un célèbre brahmane se rend avec le précédent à Rajagṛha ; il rend visite au roi, exprime le désir d’avoir une discussion avec un des brahmanes du Magadha ; le roi s’adresse à un certain Gnas-len-gyi-bu, brahmane de Nalada, savant qui remporta l’avantage dans une dispute. Le roi, grandement satisfait, lui fait donation de Nalada, sa ville natale (feuille 13). Il retourne à Nalada, se marie ; au bout de neuf mois sa femme accouche d’un fils, qu’on appelle Stods-rings ; — cause de ce nom ; — il est confié à huit nourrices (feuille 13) ; devenu grand, il est instruit avec soin dans tous les arts et toutes les sciences (feuille 14), dans le Rigveda, le Yajurveda, le Sâmaveda, le Atharvaveda, etc. Plus tard sa femme accouche d’une fille, qui a des yeux semblables à ceux de l’oiseau Çârikâ[5], et est appelée Çârikâ ; elle est instruite dans les lettres et triomphe de son frère dans une discussion.

Un autre brahmane désireux d’être initié à la doctrine tantrika ou aux mystères, quitte l’Inde centrale pour voyager au sud, y reçoit les leçons d’un savant brahmane Skar rgyal (sk. Tiṣya) sur le système lokâyata. Réflexions sur le caractère des peuples des quatre points cardinaux de l’Inde et éloge de l’Inde centrale (dans les mêmes termes que ci-dessus). Ce Skar-gyal, désirant visiter l’Inde centrale, finit par arriver à Râjagṛha ; il y rend visite au roi, réclame sa protection, et exprime le désir de disputer avec quelque savant brahmane. Le roi s’adresse à Gnas-len-gyi-bu de Nalada (ou Nalanda). Skar-rgyal triomphe de lui dans une discussion, en sorte qu’il est dépouillé de Nalada, et le roi donne ce village à son heureux adversaire. Profondément attristé, il est sur le point de quitter Nalada pour s’établir ailleurs, quand Skar-rgyal lui cède la moitié de son revenu pour le faire rester ; il accepte, demeure et donne sa fille en mariage à Skar-rgyal.

Feuille 18. — Stod-rings, le frère de Çârikâ, voyage au sud de l’Inde pour apprendre le système philosophique Lokâyata. En sa qualité de laïque, il n’est point admis à entendre enseigner cette philosophie ; il entre alors dans l’ordre religieux des Kun-tu-rgya (« allant partout », sk. Parivrâjaka avec la résolution de ne pas couper ses ongles jusqu’à ce qu’il ait appris cette philosophie ; de là le surnom qu’il eut plus tard, Sen-rings (aux ongles longs)[6].

Feuille 19. — Çârikâ entre en dispute avec son mari Skar-rgyal ; elle est vaincue. Elle devient enceinte d’un enfant d’un caractère merveilleux ; ses rêves ; explications de ces rêves. — Nouvelle dispute avec son mari ; cette fois elle l’emporte ; le succès est attribué à l’enfant merveilleux qu’elle porte dans son sein : elle accouche de cet enfant, qui a sur le corps plusieurs signes annonçant des qualités extraordinaires. D’après le nom de son père, il est appelé Ñe-rgyal (sk. Upatisya), d’après celui de sa mère « fils de Çârika. » (sk. Çâriputra ; tib. Çârihi-bu) (feuille 20). Ses capacités dans toutes les branches de la science et dans les pratiques des brahmanes. Il surpasse son père par l’intelligence qu’il déploie pour saisir le vrai sens des anciens ouvrages brahmaniques (feuille 21.)

Feuille 22. — Histoire de Mohugal-gyi-bu ou Monga-gyi-bu (sk. Maugalyana) nom, résidence et rang de son père. Celui-ci se marie ; — son désir d’avoir un fils ; — il adresse ses prières à tous les dieux ; — à la fin il obtient un fils ; — habileté des femmes enceintes pour savoir si l’enfant sera mâle ou femelle ; — précautions prises par le mari pour la nourriture de sa femme ; — énumération des goûts et des saveurs des mets et des breuvages ; — enfin elle accouche d’un enfant dont le corps est parfait[7] : on donne à l’enfant le nom de « né du giron » — pourquoi, — et aussi celui de Mongalana, — pourquoi. — De là vient qu’on l’appelle tantôt en tibétain Pang-Skyes, Skyes, « né du giron » (sk. Kolita), tantôt Mohu-gal gyi-bu (sk. Mongalayan), « qui est de famille ou race mongole[8] ». — Ses nourrices, son éducation, ses talents dans toutes les sciences et les pratiques des brahmanes (feuille 24). Il l’emporte sur son père dans l’art de saisir le vrai sens des anciens ouvrages. On lui confie cinq cents jeunes brahmanes pour les instruire par la lecture des écrits brahmaniques. — Comment ils passent le temps quand ils ne lisent pas.

Les deux maîtres ou instituteurs Ñe-rgyal (sk. Upatiṣya) et Pang-skyes (sk. Kolita) acquièrent un grand renom par leurs disciples ; ils éprouvent le désir de se voir l’un l’autre. Le premier est très ingénieux ou intelligent, le dernier très riche. Leurs parents ne leur permettent pas d’aller se visiter l’un l’autre. Ils se rencontrent à l’occasion d’une fête à Râjagṛha où leurs parents les avaient envoyés. Ils sont assis côte à côte. Leur attitude pendant les divers spectacles qu’on montre. Discours qu’ils s’adressent mutuellement à la suite de ces représentations ; leurs réponses, renfermées chacune dans une sentence (feuille 28).

Ils éprouvent de l’affection l’un pour l’autre ; jaloux d’acquérir des connaissances, ils se décident à entrer dans quelque ordre religieux. Pang-skyes demande à ses parents la permission d’adopter l’état religieux ; ils refusent. Ses parents et alliés, ses amis et ses camarades emploient divers arguments pour le dissuader de son dessein ; ils ne peuvent le convaincre. Il refuse absolument de prendre aucune nourriture, tant que la permission qu’il réclame ne lui sera pas accordée. À la fin il obtient la permission de ses parents, se rend à Nâlada, auprès de Ñe-rgyal qui obtient avec la plus grande facilité de ses parents la permission de prendre l’état religieux. — Réflexions de Pang-skyes à ce sujet (feuille 33.)

Ils se rendent ensemble à Râjagṛha, où l’on prétend qu’il y avait alors six célèbres docteurs[9], maîtres de six écoles de principes différents (dont les noms ont été conservés tant en sanscrit qu’en tibétain). Ils vont les trouver l’un après l’autre et s’adressent à eux en ces termes : « Maître (Çes-ldan, « savant »), quelle est la méthode de votre enseignement ? quelle instruction donnez-vous à vos élèves ? Quel est le fruit d’une vie honnête (ou d’une conduite morale) et quels avantages en retire-ton ? » Chaque maître s’adresse à eux en disant : « Fils de brahmanes ! » et chacun lui dit son opinion ou lui développe ses principes. Aucun d’eux ne les satisfait. Ils font leurs réflexions sur chacun d’eux dans les mêmes termes, en une stance, dont le sens est : « C’est un esprit faux, un mauvais docteur, un pauvre sire, quoiqu’il ait la réputation d’un maître ; si les principes qu’il avoue sont tels, que doivent être ceux qu’il n’avoue pas ? » Ils les quittent donc avec dédain ou mépris à cause de leurs principes grossièrement athées. (Les noms et les principes philosophiques de ces six docteurs ou maîtres peuvent se lire de la feuille 33 à la feuille 40 du K , ou premier volume du Dulva.)

Feuille 40. — Ils deviennent ensuite les disciples de Yang-dag rgal-va-can, qui leur confie l’instruction de ses cinq cents disciples. Dans sa maladie, les deux jeunes brahmanes font tout ce qu’ils peuvent pour le soulager. L’un veille sur lui, pendant que l’autre va chercher des médicaments. — Pourquoi il lui arriva une fois de sourire. — Il leur annonce la naissance de Çâkya, qui est passé à l’état de saint ou Buddha. Il leur conseille de devenir ses disciples, de taire toutefois le nom de leur caste et de leur famille, et de renoncer à tout orgueil pour mener une bonne conduite sous sa direction, s’ils désirent trouver le breuvage d’immortalité (tib. Bdud rtsi, sk. Amṛta). Feuille 41. Stance sur l’instabilité des choses humaines[10]. « Tous les trésors accumulés finissent par épuisement ; tout ce qui est élevé finit par la chute ; tout ce qui est réuni finit par la séparation ; tout ce qui vit finit par la mort. » Il meurt ; ils brûlent son corps selon les règles et mènent deuil sur lui. Ils sont convaincus que leur feu maître a été un sage, qu’il avait trouvé le breuvage d’immortalité. Ils regrettent beaucoup qu’il ne le leur ait pas communiqué. Ils font entre eux cette convention que celui d’entre eux qui trouvera le premier l’Amṛta le communiquera à l’autre. Circonstances dans lesquelles ils devinrent par la suite disciples de Çâkya[11]. Celui-ci déclare qu’ils sont ses deux premiers disciples, Ñe-rgyal (Çârihi-bu ou Çâradwati), « le premier des ingénieux ou intelligents », et Pang-skyes (Mongal-gyi-bu ou Mohugal-gyi-bu, sk. Mongalyana, « le chef de ceux qui font des miracles ou des prodiges, ou des scènes fantastiques. »

Feuille 42. — Çâkya déclare que l’abstinence et les macérations qu’il s’est imposées pendant six ans n’ont eu aucun succès ; qu’il n’a pu trouver ce qu’il cherchait. Il se refait par une nourriture substantielle, reprend des forces, se livre à la méditation, et arrive à la perfection, c’est à-dire qu’il devient Buddha. À la demande du dieu Brahma, il se rend à Vârânasi, et y commence sa carrière religieuse ; il enseigne pour la première fois sa doctrine à cinq individus qui avaient été antérieurement ses compagnons. Ensuite il y convertit cinquante jeunes gens de noble origine, les ordonne et les consacre (Feuille 43). Dans diverses autres localités, il trouve encore plusieurs disciples ; puis il se rend à Râjagṛha. Le roi de Magadha (Bimbasâra) lui offre un lieu de résidence dans un parc appelé hod-mahi tsal-bya-kalanda-kahi-gnas, འོད་མའི་ཚལ་བྱ་ཀ་ལན་ད་ཀའི་གནས་ (sk. Venuvanam kalandaka nivâsa). C’est là que Ñe-rgyal et Pang-skyes décrits ci-dessus deviennent ses disciples.

Feuilles 44-45. — Énumération de plusieurs facultés de Çâkya ; il voit et connaît tout. Moyen qu’il emploie pour amener à sa doctrine ou à sa foi les deux jeunes brahmanes mentionnés ci-dessus ; conséquences de cet événement (feuilles 45-50).

Informés par un des disciples de Çâkya qu’il les instruit sur ce thème : « Quelles sont les choses qui naissent de causes, et quelles sont les causes de leur existence et de leur cessation[12] ? » les deux jeunes brahmanes en sont grandement satisfaits, vont à lui et deviennent ses disciples (feuille 50.) — Effet produit dans Râjagṛha par la nouvelle que les deux disciples de Yang-dag-rgyal-va-can sont devenus sectateurs de Çâkya.

Feuille 51. — Kun-tu-rgyu Sen-rings (brahmane versé dans le système philosophique Lokâyata) rend visite à Çâkya ; il commence par se montrer très rétif : puis, convaincu par Çâkya de la fausseté de ses principes, il cède et le prie de le recevoir dans son ordre (feuille 57). Termes employés par l’initié et par le maître à l’entrée et à la réception de quelqu’un dans l’ordre religieux.

Feuilles 58-65. — Les prêtres ayant demandé comment il se fait que Çârihi-bu possède de si admirables talents, Çâkya leur dit les mérites religieux et moraux acquis par lui dans de précédentes naissances (feuille 65) ; semblablement il raconte ceux de Mohugal-gyi-bu.

Feuille 68. — Çâkya confie aux prêtres réunis en corps le pouvoir de recevoir des néophytes dans son ordre religieux, et d’ordonner prêtres ceux qui sont bien qualifiés. Divers inconvénients naissent de ce qu’il n’y a pas de chef ou de président dans la congrégation des prêtres : règles pour l’élection de deux Principaux (Mkhan-po) et de cinq sortes de Précepteurs (Slob-Dpon, vulgairement Lobon.) Règles à observer ; instructions pour l’accomplissement des rites et des cérémonies à la réception et à l’ordination des prêtres. — Expressions employées à cette occasion.

Quelles sortes d’hommes peuvent être reçus dans l’ordre religieux et admis à devenir prêtres. — Questions auxquelles un novice doit répondre directement. — Noms de plusieurs maladies et affections (feuille 79). Prohibition d’admettre dans l’ordre des personnes atteintes de ces maux ou qui y sont sujettes. Plusieurs règles relatives à la conduite des personnes entrées en religion.

Feuille 91. — Un prêtre ne doit maltraiter personne (en paroles), même quand il est lui-même maltraité ; il ne doit pas se mettre en colère quand on l’irrite, battre quand on le bat, invectiver quand on l’invective.

Feuille 102. Çâkya ayant passé les trois mois d’été dans un parc voisin de Râjagṛha, veut faire une excursion aux collines dans la direction du sud. Il fait savoir aux prêtres que quiconque le désire peut venir avec lui. — Excuses des prêtres, tant vieux que jeunes, hors d’état de l’accompagner. — Cause ou raison pour laquelle il n’eut alors avec lui qu’un petit nombre de disciples.

Feuille 104. — Comment un Mu-stegs-can (sk. Tirthika) peut être admis dans l’ordre religieux de Çâkya. — Règles à ce sujet.

Feuille 108. — Nul prêtre ne peut être ordonné s’il a moins de vingt ans. Motifs de cette disposition.

Feuille 109. — Nul ne peut être reçu dans l’ordre religieux au-dessous de quinze ans. Conduite indécente de deux jeunes prêtres ou novices.

Çâkya à Çrâvasti en Koçala. Histoire de deux esclaves ou serviteurs qui ont été successivement reçus dans l’ordre religieux de Çâkya. (Feuilles 110-113.) Les esclaves ne peuvent être admis dans cet ordre.

Feuille 113-115. — Histoire de deux personnes qui, ayant des dettes, ont adopté l’état religieux. Çâkya interdit l’entrée dans l’ordre religieux à toute personne ayant des dettes.

Feuille 115. — Histoire d’un jeune homme qui s’est enfui de chez ses parents et est entré dans l’ordre religieux. Çâkya refuse d’admettre qui que ce soit dans cet ordre, sans le consentement des parents. Réglementation sur ce point.

Feuille 116. — Histoire d’un jeune homme qui avait été reçu dans l’ordre religieux de Çâkya par un prêtre de haut rang. Décision : nul ne peut être admis sans le consentement de la congrégation entière des prêtres.

Feuille 118-121. — Histoire d’une personne malade ; nul malade ne peut être reçu dans l’ordre religieux. Tout nouveau venu doit être interrogé sur son état de santé.

Feuille 121. — Çâkya dans le Nyagrodha-Vihar près Kapila (Ser-skya en tibétain). Grande lamentation des femmes de Kapila voyant leurs pères, leurs maris, leurs frères, etc., adopter l’état religieux et quitter leurs maisons. Zas-gtsang-ma (sk. Çuddhodana), le père de Çâkya se plaint à Çâkya qui renouvelle la prohibition de recevoir qui que ce soit dans l’ordre religieux sans le consentement des parents, et ordonne que l’on commencera par demander au candidat s’il a l’autorisation de ses parents, sauf pour ceux qui sont venus d’un pays éloigné (feuille 123).

Feuille 123-127. — Histoire des deux enfants de la sœur de Kun-dgah-vo (sk. Ananda). Comment ils furent encouragés à lire et à étudier avec ardeur.

Feuilles 127-133. — Rapports de plusieurs existences anciennes avec les mérites religieux et moraux des individus, expliqués par Çâkya, qui en fait l’application aux étudiants ou jeunes moines cités précédemment.

Feuille 133. — Effets merveilleux du sourire de Çâkya. Raisons de ce phéphénomène[13]. Commandement pour interdire aux moines ou prêtres de séduire les nonnes ou prêtresses.

Feuille 136. — Un homme séjourne quelque temps clandestinement parmi les prêtres, dont la doctrine et les pratiques religieuses lui deviennent familières. — Réflexions qu’il fait sur ce sujet. — Scandales qui en résultent. — Çâkya donne ordre de le chasser ou expulser, et défend qu’on tolère désormais la cohabitation secrète de qui que ce soit avec les prêtres (feuillet 138.)

Feuilles 138-139. — Çâkya à Mñan-yod (skr. Çrâvasti en Koçala) Plusieurs espèces d’hommes dont le sexe est douteux, ou hermaphrodites (tib. Ma-ñing). Défense de recevoir dans l’ordre religieux des individus de cette nature. On devra toujours demander à chaque nouvel arrivant s’il est Ma-ñing.

Feuille 139. — Çâkya à Çrâvasti. Histoire d’un serpent transformé (tib. Klu ; skr. Nâga.) (Feuillet 142.) Défense de recevoir dans l’ordre religieux tout homme transformé (sprul-pa)[14]. Par conséquent, à chaque fois qu’on reçoit quelqu’un dans l’ordre religieux, on doit lui demander s’il est un Sprul-pa. Cinq espèces de Nâgas naturels ; les autres sont tous transformés (ou fantastiques.)

Feuilles 143-145. — Bons services rendus par un Nâga transformé à plusieurs religieux. Les prêtres doivent distinguer un monastère fantastique d’un réel et éviter d’aller dans de tels endroits.

Feuille 147. — Çâkya défend de donner l’instruction religieuse à qui que ce soit, si elle n’est demandée ; sauf en cas d’invitation à une réception publique.

Feuille 147-163. — Histoire de Dge-Hdun-Hts’o[15]. Sa naissance ; beauté de son corps ; il devient l’assistant de Çârihibu. — Ses talents ; il accompagne cinq cents marchands à la mer. — Grands services qu’il rend et instructions religieuses qu’il donne à plusieurs personnes. — Merveilleuses histoires de Nâgas, etc.

Feuille 163. — La voie des anciens sages révélée par Çâkya, expliquée à l’aide d’une parabole. Description de cette voie ou méthode.

Feuille 169. — Dge-Hdun Hts’o retourne près de Çâkya lui présente ses convertis, qui sont reçus par lui dans son ordre religieux ; grande perfection à laquelle ils arrivent ultérieurement par leur assiduité et leur sérieuse application.

Feuille 168. — À la demande de Dge-Hdun Hts’o, Çâkya raconte quelles ont été dans des vies antérieures les actions de plusieurs individus en qui il avait reconnu des hommes privés de vertus et des monstres d’iniquité.

Feuille 170. — À la demande des prêtres réunis en corps, Çâkya raconte les mérites religieux et moraux de Dge-Hdun Hts’o.

Feuille 172. — Histoire de Klu-gon-nu-sprul-pa-hod srung (sk. Kâçyapa[16]. Un ancien Buddha, vivant à Vârânasi enseigne à ses disciples comment ils doivent se livrer à la méditation, et leur donne le conseil de mener une vie chaste et pure dont ils n’aient pas à se repentir plus tard. — Les disciples de Çâkya veulent imiter ceux de Kâçyapa dans l’exercice de la méditation. Ils se livrent à plusieurs excès. Restrictions et prohibitions à ce sujet.

Feuille 175. — Çâkya à Mñan-yod (sk. Çrâvasti). Un moine Mu-stegs-can (sk. Tirthika) entre une fois, le 14 du mois, jour de la confession des bouddhistes, dans leur Vihâr, admire leur ameublement et leur genre de vie, et dit : « Les bouddhistes nous surpassent pour l’ameublement et le bien-être ; mais nous les surpassons en religion et en moralité ». Afin d’apprécier les deux religions dans les résidences qui leur sont propres, il se propose de faire profession de l’une et de l’autre ; il est reconnu et expulsé. — Il est établi comme règle que désormais nul ne sera admis dans l’ordre, s’il a été primitivement un Tirthika (tib. Mu-stegs-pa), ou, en général, un brahmaniste.

Feuille 177. — Çâkya à Mñan-yod (Çrâvasti). Le meurtre d’une mère ; circonstances qui ont précédé et suivi le crime. — Divers conseils donnés au matricide par les Tirthikas (se jeter dans le feu, prendre ou avaler du poison, se précipiter d’un lieu escarpé, s’étrangler avec une corde). — Tout troublé, il cherche un refuge dans le monastère des disciples de Çâkya ; y entend par hasard de la bouche d’un prêtre faisant la lecture que « celui qui oppose au crime qu’il a commis de bonnes actions, peut briller même dans ce monde comme le soleil et la lune au sortir d’un nuage. » Il se repent et pour effacer par de bonnes actions l’horreur de son crime, il se décide à embrasser la vie religieuse ; il réalise son dessein, et en peu de temps, par une sérieuse application, il arrive à une grande perfection. Çâkya est informé par les prêtres que cet homme a tué sa mère ; il donne ordre de l’expulser et pose en règle que nul matricide ne peut être admis dans l’ordre ; — en conséquence on devra toujours demander à un nouvel entrant s’il n’a pas tué sa mère. — Récit des aventures ultérieures de ce même matricide ; sa mort et sa naissance, d’abord en enfer (feuille 179), ensuite dans le ciel parmi les dieux.

Feuilles 183-188. — Le meurtre d’un père, circonstances qui ont précédé et suivi le crime (récit analogue à celui qui est relatif au meurtre d’une mère et reproduit presque dans les mêmes termes).

Feuille 188. — Çâkya à Mñan-yod (sk. Çrâvasti) Édits des rois de Magadha et de Koçala, après leur adoption du bouddhisme) pour interdire le vol dans leurs États. Les voleurs qui seront découverts seront expulsés du pays, et les dommages seront réparés aux frais du trésor royal. — Vols et meurtres commis sur les confins du Magadha et du Koçala. — Quelques marchands, ayant échappé, se présentent devant le roi de Koçala et l’informent de ce qui s’est passé. Le roi envoie ses troupes ; les voleurs sont défaits ; quelques-uns échappent, d’autres sont tués : soixante sont pris vivants et amenés devant le roi avec les objets et les effets trouvés sur eux. — Interrogation des malfaiteurs par le roi ; leurs réponses. — Ils sont mis à mort ; l’un d’eux s’échappe pendant qu’on les conduit au lieu de l’exécution, et se réfugie dans le monastère des disciples de Çâkya ; il entre dans l’ordre religieux. On découvre par la suite qu’il a été voleur et meurtrier d’un arhat (saint). Circonstances de cette découverte ; il est établi comme règle que désormais nul meurtrier d’un arhat ne sera reçu dans l’ordre religieux, et on devra demander à tout nouvel arrivant s’il n’est pas meurtrier d’un arhat.

Feuille 190. — Ñe-var Hkhor (skr. Upâli) demande à Çâkya si une personne qui a causé des divisions parmi les prêtres peut être admise dans l’ordre religieux. — Elle ne peut pas l’être : de même on ne doit pas recevoir dans l’ordre quiconque a répandu le sang dans des intentions mauvaises envers un Tathâgata, non plus que celui qui peut avoir été précédemment déchu comme coupable d’un des quatre grands crimes.

Feuille 191. — Il est défendu d’admettre dans l’ordre religieux de Çâkya les personnes qui ont quelque défectuosité dans leur corps ou dans leurs membres. Tels sont ceux qui ont la main ou le pied mutilé, ceux qui n’ont pas de lèvres, dont le corps a des cicatrices, ceux qui sont trop vieux ou trop jeunes, les boiteux ou impotents, les aveugles, ceux qui ont des doigts mutilés, les bossus, les nains, ceux qui ont un goître, les muets, les sourds, ceux qui ne peuvent marcher qu’en s’appuyant sur un bâton, ceux qui rampent ou se traînent à terre, ceux qui ont aux pieds des grosseurs purulentes, les efféminés, ceux qui sont épuisés par les fardeaux qu’ils ont portés etc., feuille 193.

Ici finit la section relative à l’entrée dans l’ordre religieux de Çâkya, intitulée : Rab tu-byung vahi Gj̈i རབ་ཏུ་བྱུང་བའི་གཞ་ (Sk. Pavrajita-vastu).

II. La partie comprise entre les feuilles 193 et 335 est occupée par la description du གསོ་སྦྱོང་ Gso-sbyong, « confession » ou « correction de soi-même et supplication générale. » Célébration de la confession à la fin de chaque demi mois, c’est-à-dire à chaque nouvelle et chaque pleine lune. — Ce qui a donné lieu à cette institution ; — comment on se prépare à cet acte ; — rites et cérémonies qui le caractérisent ; feuille 195. — Explication du terme hdug-pa, འདུག་པ action d’être assis, de méditer, ou méditation abstraite (rnal-hbyor རྣལ་འབྱོར་). Les prêtres de Çâkya poussent jusqu’à l’excès l’habitude de se livrer à la méditation abstraite. — Feuille 201, cinq sortes de Ghantis (plaque faite d’un alliage de métaux qu’on frappe en guise de sonnette) ; — leur usage. — Feuille 202. Prière et récitation du Pratimoxa-Sûtra (tib. so-sor thar pahi mdo).

La grande cour pour la célébration de la fête de la confession. — Kapina, brahmane ; — ses scrupules ; — il se demande s’il doit, ou non, aller à cette fête. Il s’y rend sur l’exhortation de Çâkya. Désignation du lieu où se tiendra la grande réunion. — Le prêtre officiant. — Termes dont il se sert en s’adressant à l’ensemble des prêtres. — Costume ou vêtement que les prêtres ont la permission de prendre avec eux en se rendant à l’assemblée. — Description de la petite cour ou enceinte, feuille 219. — Instructions pour réciter le Pratimoxa-sûtra (ou le traité sur l’émancipation). — Comment intervenir en faveur d’un prêtre qui peut avoir été arrêté ou pris ce jour-là par le roi, les voleurs, ou l’ennemi. — Suivent plusieurs instructions sur la manière de célébrer ce grand jour de la confession en d’autres lieux (feuille 335). Ainsi finit la seconde partie du Vinya-vastu, sur la Confession ou la Supplication générale.

III. Les feuilles 385 à 357 comprennent le Dgag-dvychi Gj̈i. དགག་དབྱིའི་གཞི « Énumération des Actions immorales ou des fautes ; — leur censure.

Condamnation et prohibition d’actions immorales. — Un censeur est élu pour remplir cette fonction. — Plusieurs instructions données sur la manière de remplir l’office de censeur des mœurs ; — rites et cérémonies.

IV. Les feuilles 357 à 378 contiennent le Dvyar-gyi Gj̈i དབྱར་གྱི་གཞི Sur la manière de passer l’été. — Çâkya à Mñan-yod (skr. Çrâvasti). — À quelle occasion fut établie la coutume de faire vœu de passer les trois mois d’été en un lieu déterminé sans le quitter même une seule nuit ; — pour quel but elle fut instituée. — Plusieurs instructions, concessions, restitutions et exceptions. — De quelle manière se passait cette saison. — Compliments mutuels après le retour des absents dans leurs collèges ou monastères respectifs. — Plusieurs questions et réponses sur la manière dont ils ont passé l’été.

V. Les feuilles 378 à 480, fin de ce volume, et le commencement du suivant (feuille 1 à 10) renferment le Ko-lpags-kyi Gj̈i གོ་ལྤགས་ཀྱི་གཞི ou le sujet de la peau ou du cuir.

Histoire de Gro-Bjin-skyes ; sa naissance, sa croissance ; son voyage sur mer ; il est reçu dans l’ordre religieux par Katyâna qui réside à Rdo-can, རྡོ་ཅན ; il arrive à une grande perfection (feuille 396). — Énumération de plusieurs sortes de peaux et de cuirs. — Il a une audience privée de Çâkya ; — compliment adressé à Çâkya par Kâtyâna ; — réponse de Çâkya (fo 405), — Permission accordée aux disciples de Çâkya de faire usage de voiture ou de chariot ; — à quelle occasion ou dans quelle circonstance cette permission fut donnée : — abus dans l’emploi des chariots ; — ils sont interdits excepté aux vieillards, aux infirmes et aux malades.

Feuille 406. — Permission accordée aux disciples de Çâkya d’apprendre à nager ; — à quelle occasion fut donnée cette permission ; — abus commis dans cet exercice. — Indécences dont ils se rendent coupables dans la rivière Ajiravati. — Il leur est défendu de toucher une femme ; on ne peut pas même en sauver une qui serait tombée dans la rivière ; — modification des prohibitions antérieures.

Feuille 407. — Défense de saisir une vache par la queue, en nageant dans la rivière ; — à quelle occasion cette défense fut faite. — On peut saisir la queue d’un bel éléphant, d’un beau cheval, d’un taureau, d’un buffle et d’un yak, mais à la condition de faire usage d’un sac (gant ?) de peau. — Inconvenances commises avec des sacs de peau. — Défense de porter des chaussures en bois (cing-gi mchil lham) ; — à quelle occasion fut faite cette défense. — Néanmoins il est permis d’en porter chez soi ; — quelle fut la raison de cette permission. — Que faire des chaussures en bois présentées (ou offertes) aux disciples ? (Feuille 401.)

Ici finit le premier volume du Dulva.

Les épisodes qu’il renferme et même ceux de tout le Dulva sont indiqués comme s’étant tous passés, à peu d’exceptions près, à Râjagṛha en Magadha et à Çrâvasti en Koçala, ou, pour mieux dire, dans des parcs voisins de ces deux villes.


  1. C’est-à-dire que la table des matières est donnée en vers : Çloka est le nom du vers sanscrit. (L. F.)
  2. « Qui a un vêtement jaune rougeâtre. » (L. F.)
  3. Sk. Mahâ-Padma (« grand Lotus. ») (L. F.)
  4. Ce détail d’éducation n’est pas spécial au personnage dont il s’agit : il revient très fréquemment dans les différents textes du Kandjour. (L. F.)
  5. Nom du Graculus religiosa et du Turdus salica. (F. L.)
  6. Sk. Dirghanakha. (L. F.)
  7. Encore un développement qui revient souvent dans des termes identiques. (L. F.)
  8. Étymologie plus que douteuse. (L. F.)
  9. Il est très souvent question, dans toutes les parties du Kandjour, de ces six docteurs, les rivaux du Buddha. (L. F.)
  10. Stance qui se trouve reproduite ailleurs et doit l’être assez souvent. (L. F.)
  11. Voir plus loin, Dulva IV, folios 43 et suivants, le récit détaillé des faits résumés ici. (L. F.)
  12. Ye dharmâ hetu-prabhavâ, hetum teṣâm Tathagato hyavadat — Teṣâñca yo nirodha, evâm vâdi mahâ Çramana : — Cette formule se trouve sur la plupart des images de Buddha sorties des fouilles de Benarés, de Tirhut, etc. ; il en a été rendu un compte détaillé dans le Journal Asiatic Society, vol. IV, p. 133 et 211. (Note de Csoma). — Burnouf en a fait une savante étude dans un des appendices du Lotus de la bonne Loi. — Elle est généralement reproduite à la fin des manuscrits sanscrits et souvent aussi des manuscrits tibétains. (L. F.)
  13. Encore un développement qui revient très souvent. (L. F.)
  14. Le mot sanskrit est nirmita. Il s’applique à des écrits qui ont le pouvoir de changer de forme. Ces êtres sont presque exclusivement des serpents dits Nâga. (L. F.)
  15. En sanskrit Samgha-Raxita : cette histoire est bien connue par la traduction que Burnouf en a donnée depuis, d’après le texte sanskrit du Divya-Avadana qui correspond bien à la version tibétaine. (Introd. à l’hist. du Buddh. ind., p. 280-299 de la réimpression).
  16. Le nom complet en sanskrit serait Nâga-kumâra-nirmita-Kâçyapa. (L. F.)