L’action paroissiale (p. 271-272).
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XLIII


Les fiançailles furent très simples, à cause du deuil récent, causé par la mort de Mme  Reillal, qui avait fini par succomber, à Capetown, à la maladie qui la minait depuis longtemps. Je portai son deuil, car, aux yeux de l’Église, elle était ma femme, et elle était la mère de Cecile.

Ils firent leur voyage de noces en Italie et passèrent l’hiver à Rome, puis à Naples. Nous saluâmes leur retour dès les premiers jours de mai.

Marie et Olive organisèrent une réception tout intime au jeune couple, qui était heureux de revoir le sol canadien, malgré le charme du soleil d’Italie.

Cécile demeura au manoir tout l’été, en attendant que les joies de la maternité vinssent compléter le bonheur de nos chers enfants.