Air de Mr Blondel
Poésies diverses, Texte établi par Charles Marty-LaveauxHachettetome X (p. 233).

LXXIV

Air de Mr  Blondel.

Cette pièce est imprimée à la page 275 du Recueil des plus beaux vers qui ont esté mis en chant, auec le nom des autheurs, seconde et nouvelle Partie, dans laquelle sont compris les Airs de Versailles, à Paris, chez Monsieur Ballard… et chez Pierre Bienfait, M.DC.LXVIII, in-12. Elle est signée : M. de Corneille. L’Achevé d’imprimer du volume est du « 5 Iuin 1668 ; » mais il est probable que la pièce, adressée à Iris, c’est-à-dire, suivant toute apparence, à la du Parc (voyez ci-dessus, p. 141), a été composée beaucoup plus tôt. Elle figure ici pour la première fois dans les Œuvres de Corneille. Elle a été signalée par M. P. Lacroix dans la Revue des provinces, tome II, p. 479 et 489.


Mes soupirs vous ont dit plus de cent fois le jour
Que je mourois pour vous d’amour.
Que me sert, belle Iris, de parler davantage ?
S’ils vous ont dit mon mal, pouvez-vous l’ignorer ?
Hélas ! si vous vouliez un moment soupirer, 5
Que j’entendrois bien[1] ce langage !


  1. Mieux, mais par erreur, dans le texte de M. P. Lacroix.