Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/Le verdinère

LE VERDINÈRE[1]

Excepté la tête, le cou et la poitrine qui sont noirs, tout le reste du plumage est vert ; on dirait que c’est un verdier qui a mis un capuchon noir. Cet oiseau[NdÉ 1] est très commun dans les bois des îles de Bahama ; il chante perché sur la cime des arbustes, et répète toujours le même air comme notre pinson. Sa grosseur est égale à celle du canari.

Longueur totale, quatre pouces ; bec, quatre lignes et demie ; queue, dix-neuf lignes, dépasse les ailes de neuf à dix lignes.


Notes de l’auteur
  1. « Bahama sparrow, passer bicolor Bahamensis. » Catesby, no 37. — « Passer sordidè viridis ; capite, collo et pectore nigris ; remigibus rectricibusque sordidè viridibus. » Chloris Bahamensis, le pinson de Bahama. Brisson, Ornithol., t. III, p. 202. — « Fringilla capite pectoreque nigris ; dorso, alis caudâque obscurè virescentibus… » Zena. Linnæus, Syst. nat., édit. X, g. 98, sp. 31. — M. Linnæus a donné le même nom de zena à la quinzième espèce du même genre (98) qui est notre pinson à tête noire et blanche.
Notes de l’éditeur
  1. Fringilla bicolor L. [Note de Wikisource : actuellement Melanospiza bicolor Linnæus, vulgairement cici verdinère, de la famille des Thraupidés (voyez la note à l’article du grand tangara)].