Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/Le tangara vert du Brésil

LE TANGARA VERT DU BRÉSIL

Seizième espèce.

Ce tangara[NdÉ 1], que nous ne connaissons que d’après M. Brisson[1], est plus gros que le moineau-franc. Tout le dessus du corps est vert : l’on voit de chaque côté de la tête une tache noire placée entre le bec et l’œil, au-dessous de laquelle est une bande d’un bleu très foncé, qui s’étend tout le long de la mandibule inférieure ; les plus petites couvertures supérieures des ailes sont d’une couleur d’aigue-marine fort brillante ; les autres sont vertes.

La gorge est d’un beau noir ; la partie inférieure du cou est jaune, et tout le reste du dessous du corps est d’un vert jaunâtre ; les ailes pliées paraissent d’un vert changeant en bleu ; les pennes de la queue sont de la même couleur, à l’exception des deux intermédiaires, qui sont vertes.

M. Brisson dit que l’on trouve cet oiseau au Mexique, au Pérou et au Brésil.


Notes de l’auteur
  1. « Tangara viridis, infernè ad luteum vergens ; maculâ utrimque rostrum inter et oculum nigrâ ; tæniâ infra oculos saturatè cæruleâ ; gutture nigro ; rectricibus alarum superioribus minimis beryllinis ; rectricibus lateralibus viridi-cæruleis… Tangara Brasiliensis viridis. » Brisson, Ornithol., t. III, p. 25. — La description de M. Brisson est faite d’après l’oiseau même.
Notes de l’éditeur
  1. Tanagra virens L. [Note de Wikisource : espèce non identifiée].