Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/Le rouge-cap

Texte établi par J.-L. de LanessanA. Le Vasseur (Tome VI, Histoire naturelle des oiseauxp. 246-247).

LE ROUGE-CAP[1]

Quinzième espèce.

Nous appelons cet oiseau[NdÉ 1] rouge-cap, parce que sa tête entière est couverte d’une belle couleur rouge.

Pour se faire une idée exacte des nuances du plumage de cet oiseau, il faut substituer à la couleur brune qui couvre, dans la planche, tout le dessus du corps, une belle couleur noire ; la tache de la gorge est plus étroite, plus allongée et noire avec des petites taches pourpres ; les pieds sont noirs, ainsi que la partie supérieure du bec ; l’inférieure est jaune à sa base et noire à son extrémité : tout ceci est tel dans la nature de l’oiseau vivant, et la planche a été gravée d’après un oiseau mort.

Cette espèce n’est pas bien commune à la Guyane, et nous ne savons pas si elle se trouve ailleurs.


Notes de l’auteur
  1. « Tangara supernè splendidè nigra, infernè nivea ; capite et gutture supremo coccineis, guitare infimo obscurè purpurescente ; rectricibus nigricantibus… Cardinalis Americanus. » Brisson, Ornithol., supplément, p. 67 ; et pl. 4, fig. 4.
Notes de l’éditeur
  1. Tanagra gutaris L. [Note de Wikisource : actuellement Paroaria gularis Linnæus, vulgairement paroare rougecap].