Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/L’olivette

L’OLIVETTE[1]

J’appelle ainsi un pinson[NdÉ 1] venu de la Chine, qui a la base du bec, les joues, la gorge, le devant du cou et les couvertures supérieures de la queue d’un vert d’olive, le dessus de la tête et du corps d’un brun olivâtre, avec une légère teinte de roux sur le dos, le croupion et les couvertures des ailes les plus proches du corps ; la queue noire, bordée de jaune, terminée de blanchâtre ; la poitrine et le ventre roux, mêlé de jaune ; les couvertures inférieures de la queue et des ailes d’un beau jaune ; le bec et les pieds jaunâtres. Il est à peu près de la grosseur de la linotte. La femelle a les couleurs plus faibles, comme c’est l’ordinaire.

Longueur totale, cinq pouces ; bec, six lignes ; pieds, six lignes et demie ; doigt du milieu, sept lignes ; vol, huit pouces un tiers ; queue, vingt-et-une lignes ; elle est fourchue et ne dépasse les ailes que de cinq ou six lignes.


Notes de Buffon
  1. « Passer supernè fusco-olivaceus, infernè rufo-flavus ; capite anteriùs et collo inferiore viridi-olivaceis ; remigibus rectricibusque primâ medictate luteis, alterâ nigris ; remigium apicibus albidis… » Fringilla sinensis. Pinson de la Chine. Brisson, t. III, p. 175.
Notes de l’éditeur
  1. Fringilla sinica Gmel. [Note de Wikisource : actuellement Chloris sinica Linnæus, vulgairement verdier de Chine ; celui-ci est bien un Fringillidé].