Évangile d’une grand’mère/108
Évangile d’une grand’mère (1865)
Librairie de L. Hachette et Cie, (p. 288-289).
CVIII
LE DENIER DE LA VEUVE.
Notre-Seigneur s’asseyant dans le Temple, vis-à-vis de l’endroit où était le tronc du trésor, regardait le peuple qui y jetait de l’argent. Plusieurs riches en jetaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, et elle jeta deux petites pièces qui faisaient un denier. Jésus, rassemblant ses disciples, leur dit :
« Je vous assure que cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tous les autres, car ils n’ont donné qu’une partie de ce qu’ils avaient de trop ; mais elle, malgré sa pauvreté, a donné tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui restait pour vivre. »
Camille. C’est bien consolant pour les pauvres. Il n’est
donc pas besoin d’être riche pour faire l’aumône. C’est une
leçon qu’il ne faudra pas oublier.