Études et Préludes (1901)/« Ta chevelure d’un blond rose »

Pour les autres éditions de ce texte, voir « Ta chevelure d’un blond rose ».

Études et PréludesAlphonse Lemerre. (p. 117-118).


CHANSON


Ta chevelure d’un blond rose
À l’opulence du couchant,
Ton silence semble une pause
Adorable au milieu d’un chant.

Et tu passes, ô Bien-Aimée,
Dans le frémissement de l’air…
Mon âme est toute parfumée
Des roses blanches de ta chair.


Lorsque tu lèves les paupières,
Tes yeux pâles, d’un bleu subtil,
Reflètent les larges lumières,
Et les fleurs t’appellent : Avril !