Étude sur la côte et les dunes du Médoc/I/0



A MON CHER PÈRE
JE DÉDIE CETTE ÉTUDE
QUI LUI DOIT DE PARAITRE AU JOUR.
AVANT-PROPOS

« Πάντα ῥέει, tout coule, rien n’est, tout devient », disait le vieil Héraclite. « Multa renascentur quæ jam cecidere », ajoutait le bon Horace entre deux coupes de vin de Falerne.

Cette pensée de l’universel et perpétuel changement des choses ne frappe-belle pas quiconque parcourt ou étudie la côte du golfe de Gascogne ? Le littoral aquitain offre, en effet, un manifeste exemple de cette inéluctable révolution à laquelle rien n’échappe dans le monde, ni notre globe, hier sphéroide incandescent, demain planète glacée, ni l’homme qui l’habite aujourd’hui, si variable dans l’espace et dans le temps, comme individu et comme société. L’Atlantique a envahi une partie du continent, il a jeté sur celui-ci des flots de sable, le fleuve girondin de son côté s’est déplacé. Sous les dunes, dans les eaux, dorment ensevelis des cités, des ports, des rivières, des champs, des forêts. Et par-dessus toutes ces choses mortes, la vie est revenue : sur ce linceul de sable, des cités se sont élevées, des champs se sont ensemencés, des forêts se sont plantées, sur cet océan vorace passent et repassent la chaloupe du pêcheur et le steamer rapide.

La côte du Médoc a donc subi des transformations considérables. D’autre part les dunes renferment actuellement de grandes richesses forestières. Il serait intéressant autant qu’utile de savoir comment et pourquoi ces changements se sont produits et de connaître ces richesses.

Toutes les forêts de France, au moins celles de quelque importance, devraient avoir leur histoire, leur monographie que l’on continuerait de tenir à jour. Par l’examen des vicissitudes qu'elles ont traversées, des modes d'exploitation qu'elles ont subis, on serait bien mieux fixé sur les causes qui les ont faites telles que nous les avons aujourd'hui et sur les méthodes de traitement qui leur conviennent. Les procès-verbaux et sommiers d'aménagement renferment bien quelque chose de cela, mais ils sont trop brefs à cet égard et ne se rapportent qu'à une époque récente.

C'est un peu à ce double point de vue que ce travail est publié. Il n'a pas la prétention de renfermer l'histoire et la monographie complètes du littoral médocain ; j'ai seulement essayé d'y réunir les faits relatifs à la côte et aux dunes du Médoc, qui sont épars dans divers ouvrages ou documents, en y ajoutant mes observations personnelles, de façon à donner de ce littoral une connaissance assez complète.




Principaux ouvrages et documents consultés :


Traité de Géologie. A. de Lapparent. Paris, 1885. Navigabilité de la Gironde. J. Goudineau. Bordeaux, 1891. Notre-Dame de Soulac. Mezuret. Lesparre, 1865. Variétés bordeloises. Baurein. 1784-1786. Archives de la Bibliothèque nationale. Archives départementales et de la Chambre de Commerce de Bordeaux. Archives de l’administration des Forêts (Conservation de Bordeaux). Le bassin d’Arcachon. J. Thoulet. Revue des Deux Mondes, 15 août 1893. Les dunes de Gascogne, le bassin d’Arcachon et le baron de Villers. Dulignon-Desgranges. 1890. Les dunes littorales du golfe de Gascogne. Delfortrie. 1879. Mémoires de Brémontier. Statistique de la Gironde. Féret. 1875. . . . Flore forestière. Mathieu, 1877. Cours de culture des bois. Lorentz et Parade. i883.




Je tiens à exprimer ici ma gratitude à ceux qui ont bien voulu m’aider de leurs connaissances et me fournir de précieuses indications et particulièrement au cher éminent qui, à ce propos, m’a honoré de sa bienveillance.

Grandmont, le 23 août 1896.


Le journal L’Echo du Médoc, a publié en articles, d’avril 1894 à janvier 1897, certaines parties de ce travail d’abord écrit pour lui.

Quelques extraits en ont été aussi donnés par la Revue des Eaux et Forêts

(Paris, 1895, 1896 et 1897).
ÉTUDE
SUR
LA COTE ET LES DUNES
DU MÉDOC

COUP D’ŒIL GÉNÉRAL SUR LE MÉDOC
et sur sa Constitution Géologique.

Le Médoc est la partie nord-ouest du département de la Gironde qui constitue l’arrondissement de Lesparre et une partie des cantons de Castelnau et de Blanquefort. Il forme entre l’Océan Atlantique et l’estuaire girondin un vaste triangle dont la base serait à peu près une ligne allant du bec d’Ambès à Lacanau et dont le sommet se trouve à la Pointe de Grave. Sa position entre la mer océane et la mer de Gironde, comme disent les vieilles chroniques, expliquerait son nom : in medio aquæ.

Sa partie orientale, dont les verdoyants coteaux, couronnés de blanches et riches villas, étalent au soleil des pampres magnifiques, sources d’un vin universellement fameux, n’entre pas dans notre cadre et nous ne nous en occuperons pas. Nous devons examiner une contrée moins gaie et non plus opulente, longtemps en proie aux attaques incessantes et terribles de l’eau et du sable, qui est parvenue à maîtriser le second de ces ennemis, mais qui n’est pas encore sûre d’avoir vaincu le premier.

Cette contrée est constituée par les parties septentrionale et occidentale du Médoc. C’est la région des dunes qui se continue au sud jusqu’à l’Adour, toujours monotone, triste et cependant pleine de mystères et d’intérêt. La côte océanique, sauf quelques courbures insignifiantes, est rectiligne et dirigée du S-S-O au N-N-E. Vers le nord, à la pointe de la Négade, elle s’infléchit pour prendre l’orientation S-O N-E jusqu’à la 'Pointe de Grave où la rejoint la rive fluviale beaucoup plus mouvementée, mais dont la direction générale est celle du fleuve : S-E N-O. Le long de la côte, au bord de la mer, sont les dunes et les lèdes en majeure partie boisées ou fixées formant un vaste bourrelet inégal dont la largeur varie de 1 à 6 kilomètres et l’altitude de 0 à 83 mètres. Au pied et à l’est de cette bande de montagnes sablonneuses, règne une zone marécageuse, composée d’étangs, de marais tourbeux, de cours d’eau perdus, reliée aux polders du Bas-Médoc et se terminant au nord par les palus de Soulac, les marais salants du Verdon et les mattes célèbres de l’estuaire girondin. Le trop-plein de ses eaux s’écoule dans le bassin d’Arcachon d’une part, dans la Gironde d’autre part.

Le sol du Médoc appartient aux derniers âges géologiques. Les sédiments les plus anciens sont du système éocène. C’est d’abord le calcaire à Gualtieria Orbignyana qui forme le bas plateau de Cordouan et les rochers de St-Nicolas de Grave. Un peu plus récents sont le calcaire grossier de St-Estèphe renfermant des myriades de miliolites et des empreintes de divers fossiles tels que Echinolampas ovalis, avec d’autres très voisins de ceux du calcaire grossier de Paris, et le calcaire de Bégadan à Cerithium interruptum. Ces assises s’étendent depuis Soulac jusqu’au delà de Pauillac. C’est au milieu d’elles que sont ouvertes les carrières de moellons et de pierre de taille des environs de Lesparre.

Toutes ces roches constituent donc, pour ainsi dire, le squelette, l’ossature de la presqu'île médocaine qui aura, aux débuts de son existence après la période quaternaire, des proportions bien autrement vastes que celles d’aujourd’hui, puisqu’elle comprendra tout le platin de Cordouan et s’étendra bien à l’ouest de la rive actuelle.

Immédiatement au-dessus de ces roches se sont déposés d’abord une couche d’argile, puis le sable des Landes. Ce dernier terminerait en Médoc la série des terrains tertiaires et serait contemporain des alluvions anciennes de la Bresse. 11 s’est en grande partie aggloméré en une sorte de grès appelé alios. 11 renferme parfois des poches d’argile. D’ailleurs ni la couche d’argile ni l’assise d’alios ne sont absolument continues. L’une et l’autre présentent des lacunes comblées par des terrains différents. Nous reviendrons tout à l’heure sur la nature et la formation de ces dépôts.

Enfin ces sédiments rocheux, argileux ou sablonneux ont été recouverts, mais par endroits seulement, de divers terrains d’alluvions. Les premiers sont les dépôts caillouteux du Médoc, sables argileux rouges mêlés d’une proportion énorme de cailloux de quartz, et que plusieurs auteurs estiment être une ramification du terrain diluvien des Pyrénées et du Plateau Central. Ces dépôts, formés à l’époque quaternaire, se trouvent toujours au bord du fleuve sur des plateaux et des terrasses et règnent depuis la région de Castelnau jusque vers Lesparre et St-Vivien. C’est sur eux que se trouvent installés les meilleurs vignobles.

Après, inaugurant l’ère moderne et se continuant de nos jours encore, sont venus d’un côté les vases de la Gironde sur la rive fluviale du Médoc, de l’autre les sables des dunes sur sa rive maritime.

Un sondage exécuté à la maison de Grave (forêt domaniale de Soulac, altitude 9m), sous la direction des Ponts et chaussées, a donné les résultats suivants qui corroborent l’énumération géologique que nous venons de faire :

épaisseur épaisseur cumulée

1. Sable des dunes jaunâtre micacé . . . . . . 7m40 7m40

2. Vase grisâtre micacée . . . . . . . . . . . . 2 80 10 20

3. Marne jaunâtre un peu micacée. . . . . . . 2 90 13 10

4. Sable argileux grisâtre. . . . . . . . . . . .0 30 13 40

5-19. Calcaires jaunâtres ou blanchâtres plus ou moins coquilliers, tendres et sableux 51 75 65 15

20. Sable avec débris de coquilles…….3 10 66 15 21. Calcaire sableux jaunâtre très coquillier. . 3 10 69 25

L’assise d’argile que nous avons dit être placée entre les calcaires et l’alios n’a guère été encore étudiée, à notre connaissance du moins (nous n’avons pas la prétention de combler cette lacune par ce qui va suivre et à l’aide de nos seules observations personnelles). Cette argile paraît s’étendre sous presque tout le Bas-Médoc. Nous l’avons observée affleurant sous le sable de la plage en maints endroits depuis la Claire (Cne du Verdon) jusque vers les Genêts (Cne d’Hourtin). On l’a rencontrée en creusant des puits à St-Isidore (Naujac), à Magagnan (id.), à Lesparre. Sa couleur varie du gris clair au gris noir en passant par des intermédiaires teintes de bleu et de vert. Elle est compacte, souvent dure, mais pas constamment homogène. Par endroits, notamment à la limite de Vensac et de Grayan, sur la côte (kilomètre 15), nous l’avons vue formée de plaques superposées inclinées du N-0 au S-E, ce qui indiquerait qu’elle a obéi sur ce point à des oscillations de la croûte terrestre. Au Gurp, elle affleure du reste a l’environ au-dessus du niveau des hautes marées. Ailleurs (kilomètre 8), elle présente à sa surface des feuillets minces couleur de rouille, teinte due à des dépôts d’eaux ferrugineuses tranquilles. Elle offre beaucoup (l’analogie avec la vase des temps modernes que dépose la Gironde sur sa rive gauche (anse de la Chambrette, mattes du Bas-Médoc). Mais cette argile récente est bien plus sableuse, plus friable, plus molle et bien moins grasse. Enfin à la partie supérieure de l’argile ancienne on remarque des débris de végétaux, surtout des racines de bruyère. À Soulac on y a trouvé des traces de fossés, des empreintes de pieds de bœufs et d’hommes non chaussés, des restes d’abreuvoirs à bestiaux, etc.

L’épaisseur de cette assise d’argile paraît considérable. À St-Isidore, en sondant jusqu’à 14m de profondeur on n’a trouvé que des argiles grises et blanches alternées. À Soulac entre les épis no 2 et 3 (travaux des Ponts et chaussées) on a creusé jusqu’à 15m et trouvé d’abord 6m d’argile gris-vert, puis une couche de gravier, puis de l’argile jaune, puis de l’argile gris-vert. Sa dureté augmentait avec la profondeur.

De cet ensemble de caractères et de faits, il résulte que ce plateau d’argile ne peut être qu’un sédiment alluvial formé par les eaux saumâtres de la Gironde dans des conditions identiques à celles qui régissent actuellement le dépôt des vases du fleuve. L’épaisseur et la compacité de ce banc montrent qu’il est fort ancien. Sa position au-dessous de l’alios le place d’abord au point de vue chronologique à la fin des temps tertiaires ou au début du quaternaire, si toutefois l’on doive assigner à l’alios une date aussi reculée, ce dont nous doutons à la vérité pour le Médoc.

Il s’ensuit que l’estuaire de la Gironde était alors bien plus large qu’aujourd’hui et que le fleuve lui-mémé avait une tout autre importance, puisque la moitié au moins du Médoc était couverte par ses eaux et recevait ses dépôts limoneux. Ce fait est d’ailleurs conforme aux données générales de la Géologie sur la diminution des cours d’eau après la période quaternaire. Seuls les massifs rocheux de Cordouan, de St-Nicolas, de Bégadan, etc., devaient émerger de cette immense nappe d’eau boueuse.

Notons à propos de cet estuaire marécageux qui constituait l’embouchure de la Gironde préhistorique cette opinion affirmée par certains qu’à une époque fort reculée, la Gironde se bifurquait vers Bordeaux en deux bras principaux. L’un était le lit actuel ; l’autre coulait suivant une ligne à peu près droite de Bordeaux à Arcachon avec le bassin de ce nom pour embouchure. Ce second bras occupait l’emplacement actuel du lit de la Devèze. Il a été obstrué et comblé par les sables et ses eaux refoulées ont formé d’un côté la Devèze. Les preuves de cette bifurcation de l’ancien fleuve seraient : 1o l’existence du bassin d’Arcachon qui ne s’expliquerait pas aussi profond qu’il est et communiquant encore avec la mer, s’il n’avait pas été l’embouchure d’un fleuve ; 2o le profil du terrain de Bordeaux à Arcachon, profil qui présente une vallée continue d’un point à l’autre sauf quelques dunes accidentelles et sans importance ; 3o ce fait météorologique que les orages venant de l’ouest crèvent tous sur Bordeaux et n’y arrivent jamais que par deux voies, le fleuve actuel et la ligne d’Arcachon a Bordeaux. C’est cette rencontre et cette concentration d’orages sur la grande cité qui lui donnent son climat si pluvieux.

L’un des projets du canal des deux mers fait aboutir le canal à Arcachon et déverser en partie la Garonne dans le bassin. Cela rétablirait l’ancien état de choses. Le courant du fleuve nettoierait le bassin et empêcherait son envasement. Cette idée n’est d’ailleurs pas neuve. Elle a été exposée dans des rapports officiels il y a plus de cent ans, particulièrement dans les cinq mémoires rédigés de 1778 à 1781 par le baron de Villers, ingénieur de la marine et des colonies.

Par-dessus le plateau d’argile, après le retrait de la Gironde, s’est déposa le sable des landes. Ce sable, nous l’avons dit, s’est à la longue aggloméré en une sorte de grès, dit alios, plus ou moins dur, coloré par des matières organiques et ferrugineuses en brun rouge foncé parfois jusqu’au noir. Si cet alios peut avoir son origine dès la fin de l’âge tertiaire, sa formation n’a pas cessé pour cela, elle a lieu de nos jours encore. Il est facile de le constater au pied des dunes littorales de la côte de Grayan, de Vensac et de Montalivet, où les sables ne sont pas dérangés comme ailleurs par des travaux de défense. En suivant la falaise sableuse (vers le kilomètre 8, par exemple) du haut en bas, on trouve après le sable mobile et blanc de la dune, un sable gris aggloméré mais n’ayant de tenue qu’à la surface, au-dessous un sable jaune agrégé plus fortement et plus profondément, enfin, en dessous encore, de l’alios véritable, dur, brun foncé, à la face supérieure duquel coulent des eaux ferrugineuses et bourbeuses. (Ces eaux suintent souvent aussi entre l’alios et l’argile du dessous). Cet alios est l’alios d’origine ancienne, le premier formé, les sables agglutinés qui sont au-dessus sont des alios en voie de création dont le plus récent est tout en haut de la série.

Dans certaines lèdes littorales, où la végétation est installée, où les eaux de pluie ou autres séjournent, le sable se prend aussi en alios brun, rouilleux.

Comment se forme donc l’alios ? L’explication ta plus obvie, celle de M. Faye, est que les grains de sable s’agglutinent entre eux sous l’influence de l’eau qui entraîne à travers la masse des matières organiques et ferrugineuses formant ciment et de l’air qui assèche. Cette théorie nous parait satisfaisante et conforme aux faits observés. Certains, s’appuyant sur les théories de M, Schlœsing relatives à la coagulation des limons, pensent cependant qu’une action chimique intervient dans la formation de l’alios. Cette action chimique consisterait dans la réaction des sels de fer sur l’aggrégat formé par le sable et par la matière organique et qui constitue le sol. Le précipité né de cette réaction serait l’alios dans lequel en effet on trouve le sable mélangé au fer et aux matières organiques.

Le banc d’alios qui affleure sur les côtes du Médoc a une épaisseur variant de 0m50 à 1m20. À sa partie supérieure se trouvent des débris de végétaux, notamment des racines de bruyère ; ce qui prouve que cet alios, comme l’argile qui le supporte, a constitué des sols primitifs, c’est-à-dire antérieurs à la formation des dunes et au sol actuel et que la végétation qui y était installée était à peu près celle de nos landes d’aujourd’hui. L’alios ne se trouve pas en couche uniforme sous tout le Médoc. Il mangue par exemple à Soulac, et l’argile déposée en cet endroit par l’ancienne Gironde a pu constituer longtemps le sol du pays et recevoir les vestiges d’habitation qu’elle nous a conservés. L’alios manque aussi à St-Isidore. Même là où il forme des bancs étendus, il est fissuré, coupé et son imperméabilité est seulement locale et non point générale pour tout le pays, comme on l’a cru d’abord.

Les profils nos 1 et 2 levés par nous et ceux nos 3 et 4 extraits de l’ouvrage de M. Dulignon-Desgranges montrent la constitution de ces sédiments qui supportent les dunes, dernier dépôt que nous étudierons spécialement plus loin.

Profil n° 1 levé en janvier 1894, entre les kilomètres 22 et 26.

A. Sable de la dune littorale.
B. Tourbe récente avec débris végétaux, contemporaine du sol de la lande.
C. Sable agglutiné noirci dans le haut par les infiltrations d’eau de la couche B (alios récents).
D. Argile noire verte avec débris de bois en place et alios.
E. Argile bleue verte compacte.


Profil n° 2 levé au kilomètre 7k, 800.

A. Sable de la dune littorale.
B. Alios gris très récent.
C. Alios jaune moins récent, provenant, ainsi que le précédent, d’une agglomération du sable qui s’effectue encore de nos jours continuellement.
D. Alios noir peu dur.
E. Argile bleue verte et noire avec débris végétaux à la surface.
F. Sable.

N° 3. Profil de la station préhistorique à 100m
au sud du ponton de Soulac.
(D’après M. Dulignon-Desgranges).

A. Dune.
B. Alios.
C’. Sables gris noir.
C. Sables gris noirs avec silex, poteries, etc.
D. Sables jaunes.
E. Sables infiltrés d’eau douce.
F. Traces d’alios.
G. Argiles vertes.
H. Sables.


N° 4. Profil de la station préhistorique du
Gurp, (10e kilomètre)
(D’après M. Dulignon-Desgranges).

A. A’. Dune.
B. Traces d’alios.
C. Couche sablo-cendreuse.
D. Couche marno-sableuse à la surface de laquelle se trouvent des silex taillés.
K. Couche marno-sableuse avec filets d’eau douce.
F. Tourbe lignitiforme, sol primitif.
G. Alios.
H. Argiles vertes.
I. Sable.


Carte de la presqu′ile médulienne avant l'an 580.