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Notions & Concepts modifier

Notions & Concepts

Comédien modifier

Espèce modifier

Humanité modifier

Polygénisme modifier

Possession modifier

  • Possession : Fait d'avoir à soi, de disposer en maître de (quelque chose) et pouvoir en tirer profit et jouissance.
    Possession d'état (d'enfant légitime). Fait, pour un enfant, d'être élevé et traité par des gens mariés comme leur enfant légitime, de porter le nom du mari et de passer aux yeux du public pour l'enfant des époux (d'apr. Lemeunier 1969)
la légitimité des enfans ne peut être contestée sous le seul prétexte du défaut de représentation de l'acte de célébration, toutes les fois que cette légitimité est prouvée par une possession d'état qui n'est point contredite par l'acte de naissance. Code civil, 1804, art. 197, p.38. (Cf. Lethière).

Préjugé (de couleur) modifier

Race modifier

Racisme modifier

Encyclopédie Diderot & d'Alembert modifier

  • Affranchissement
    On le prend en Angleterre dans un sens analogue à celui-ci, pour l’aggrégation d’un particulier dans une Société ou dans un Corps politique, au moyen de laquelle il acquiert certains priviléges & certaines prérogatives.
    Ainsi on dit en Angleterre qu’un homme est affranchi, quand il a obtenu des Lettres de naturalisation, au moyen desquelles il est réputé régnicole, ou des Patentes qui le déclarent bourgeois de Londres, ou de quelque autre ville. Voyez Aubain & Naturalisation. (H)
  • Esclavage ; Esclaves
    ESCLAVE, (Jurisp.) est celui qui est privé de la liberté, & qui est sous la puissance d’un maître.
    Suivant le droit naturel tous les hommes naissent libres ; l’état de servitude personnelle est une invention du droit des gens. Voyez Esclave.
  • Franc/Franche ; Franc - aleu
  • Main-mettre, Main-mortable, Main-morte
  • Nature, Droit naturel
  • Negres
 

Introduction modifier

Introduction
Méthodologie
L'informatique appliquée aux sciences de l’histoire


Système de valeurs
Modèle de développement & épanouissement personnel
Gestion des Ressources Humaines
Esclavage, Esclave, serf & affranchi
Le nom
Joseph Bologne de Saint-George
Religion
Foi protestante
  • Histoire des Protestants de France
    • 1756 : Antoine Court (1695-1760).- Lettre d'un patriote sur la tolérance civile des protestans de France : et sur les avantages qui en résulteroient pour le royaume
    • 1874 : Félice, G. de (Guillaume), 1803-1871; Bonifas, F. (François), 1838-1878.- [Histoire des Protestants de France. Société des livres religieux, Toulouse
Tiers-état & Noblesse
Saint-George, confréries & ordre de chevalerie
Métamorphose du duel
De l’honneur au nationalités
 

Joseph Bologne de Saint-George (1739-1745-1799) modifier

Deux siècles d'histoire
Comment l’esprit chevaleresque vint à Saint-George
Sédiments
pour l’identité de Saint-George

Le temps de Saint-George, Religion & spiritualité modifier

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Le temps de Saint-George
Religion & spiritualité
1380 : Ordre de la PASSION DE JESUS-CHRIST
'PASSION DE JESUS-CHRIST (l'Ordre de la) avoit été fondé vers l'an 1380, en Angleterre, par le roi Richard II, & en France par Charles VI, lorsque ces princes eurent formé le dessein de conquérir de nouveau la Terre-sainte. Leur but étoit qu'en se rappellant les circonstances & la fin de la Passion de Jesus-Christ, les Croisés vécussent avec plus de piété & de régularité. II y eut plus de onze cens chevaliers qui furent obligés de faire les trois vœux, & l'on accorda au grand-maitre une autorité qu'un prince auroit enviée. Dans les solemnités ils portoient un habit de pourpre qui descendoit jusqu'aux genoux, & ils étoient ceints d'une ceinture de soie. Sur la tête ils portoient un capuche rouge. Leur habit ordinaire étoit couvert d'un furtout de laine blanche, sur le devant duquel on voyoit une croix de laine rouge, large de trois doigts. On recevoit aussi dans cet ordre des veuves qui dévoient soigner les malades. Mais cet ordre ne dura point. II y en a même qui prétendent qu'on n'en forma que le projet.
Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée ... par Louis Moreri, Claude-Pierre Goujet, Etienne-François Drouet
Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée ... par Louis Moreri, Claude-Pierre Goujet, Etienne-François Drouet
 
1398 : Ordonnance du prévôt de Paris
5 juin 1398
1398 : Ordonnance du prévôt de Paris, 5 juin 1398(ou 3 juin 1398)
  • Ordonnance du prévôt de Paris, 5 juin 1398. 3 juin 1398 selon Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée ... par Louis Moreri, Claude-Pierre Goujet, Etienne-François Drouet
 
Fin du XIV : Confrères de la PASSION
ou les commenements du théâtre françois
Fin du XIV : Confrères de la PASSION (ou les commenements du théâtre françois)
PASSION. (Confrères de la) On a appelle ainsi une société de gens qui s'étoient unis à la fin du XIV siécle, pour représenter une espèce de poëme en dialogue, intitulé le Mystère de la Passion, & non la Comédie de la Passion, comme plusieurs l'ont avancé, ou malignement, ou par ignorance. Dès l'année 1313 le roi Philippe le Bel donna dans Paris une fête très-somptueuse, où le roi d'Angleterre Edouard II, qu'il y avoit invité, se trouva avec avec la reine sa femme Isabeau de France. Pendant huit jours que la fête dura, le peuple représenta divers spectacles, tantôt la gloire des bienheureux, tantôt la peine des damnés, & puis diverses sortes d'animaux : ce dernier spectacle fut appellé la proceffion du renard. Mais ce fut proprement sous le roi Charles VI, vers la fin du même siécle, que les pèlerinages introduisirent ces spectacles de dévotion. Ceux qui revenoient de Jérusalem & de la Terre-sainte, de S. Jacques de Compostelle, de la sainte Baume en Provence, de sainte Reine, du mont S. Michel, de Notre-Dame du Puy & de quelques autres lieux de piété, composoient des cantiques fur leurs voyages, & y mêloient le récit de la vie & de la mort du Fils de Dieu, ou du jugement dernier, d'une manière grossière, mais que le chant & la simplicité de ces temps-là sembloient rendre pathétique. Ils chantoient les miracles des saints, leur martyre, & certaines fables aufquelles la créance du peuple donnoit le nom de visions & d'apparitions. Ces pèlerins qui alloient par troupes, & qui s'arrêtoient dans les rues & dans les places publiques, où ils chantoient le bourdon à la main, le chapeau & le mantelet chargés de coquilles & d'images peintes de diverses couleurs, faisoient une espece de spectacle qui plut, & qui engagea quelques bourgeois de Paris à faire un fonds pour acheter un lieu propre à lever un théâtre, où l'on représenteroit ces mystères ses jours de fêtes, autant pour l'instruction du peuple que pour son divertissement. C'est ce que M. Boileau a exprimé dans ces vers, chant III de son Art poétique.

Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré
Fut long-temps dans la France un plaisir ignoré.
De pèlerins, dit-on, une troupe groffìere,
En public à Paris y monta la première,
Et fottement zélée en fa fimplicité,
Joua les faints, la Vierge, & Dieu par piété.

Leur premier essai se fit au bourg de S. Maur, à deux petites lieues de Paris. Ils prirent pour sujet la passion de Notre-Seigneur : ce qui parut fort nouveau, & fit grand plaisir aux spectateurs. Le prévôt de Paris en étant averti, fit une ordonnance le 3 de juin 1398, portant défense à tous les habitans de Paris, à ceux de S. Maur, & autres lieux de fa jurisdiction, de représenter aucuns jeux de personnages, soit de vies des saints ou autrement, fans congé du roi, à peine dy encourir son indignation. & de forfaire envers lui. Ce qui occasiona cette ordonnance, fut la liberté que ces bourgeois prirent de jouer dans un lieu renfermé, où peut-être ils exigèrent de l'argent des spectateurs. Car près de 20 ans avant cette représentation de S. Maur, les mystères étoient en vogue dans Paris. Ces spectacles de piété paroissoient si beaux dans ces siécles d'ignorance, que l'on en faifoit les principaux ornemens des réceptions des princes, quand ils faisoient leurs entrées ; comme à l'entrée solemnelle de Charles VI à Paris, le 11 de novembre 1380 ; à celle de la reine Isabeau de Bavière, sa femme, en octobre 1385, &c. Cette ordonnance du prévôt de Paris obligea les nouveaux acteurs à se pourvoir à la cour, en faisant ériger leur société en Confrérie de la passion de Notre Seigneur. Charles VI ayant assisté à quelques-unes de leurs représentations, en fut si satisfait, qu'il leur accorda le 4 de décembre 1401 des lettres pour leur établissement à Paris, que l'on trouve imprimées en plusieurs endroits. Peu de temps après avoir obtenu ces lettres, les confrères de la Passion, qui avoient déja fondé le service de leur confrérie, à l'hôpital de la Croix de la Reine, depuis dit la Trinité, formèrent aussi le dessein de s'y établir. Les religieux d'Hermieres en Brie, ordre de Préinontré , qui étoient en possession de cet hôpital, leur eh ayant loué une partie, ces confrères y firent un théâtre, & donnèrent au peuple les jours de fêtes, excepté les solemnelles, divers spectacles de piété, tirés du nouveau Testament, qui plurent tellement au public qu'on avança ces jours-là les vêpres en plusieurs églises, afin de donner le temps d'assister à ces pieux amusemens. Ce nouveau genre de plaisirs devint tellement à la mode, que la ville de Paris ne fut pas la feule qui le goûta. Rouen, Angers, le Mans, Metz, se signalèrent à l'envi, & l'on y représenta différens mystères avec tout le succès possible. Les régnes de Charles VI, de Charles VII, & une partie de celui de Louis XI, quoiqu'extrêmement agités par les guerres civiles, dérangèrent peu ces spectacles : non-seulement ils continuèrent ; il s'en éleva encore d'autres, tels que ceux qui furent donnés par les Enfans fans souci, & les clercs de la Basoche. Après un assez long temps, on se dégoûta enfin de ces myfteres, qui parurent trop sérieux. Les acteurs qui s'en apperçurent voulant satisfaire le public & le rappeller, mêlèrent à leurs dévots spectacles des scènes tirées de sujets profanes & burlesques, & nommèrent ces divertissemens Jeux de pois pilés, à cause, fans doute, du mélange du sacré & du profane qui y régnoit. Mais les confrères, trop pieux pour représenter eux-mêmes ces piéces, que l'on trouve appellées sotifes, dans les imprimés qui en restent, confièrent ce foin aux Enfans fans souci, dont le chef prenoit la qualité de Prince des sots, ou de la fotife. En 1518 François I donna aux confrères des lettres patentes, par lesquelles il confirma tous les privilèges qui leur avoient été accordés par Charles VI, & ils continuèrent leurs représentations jusqu'en 1Ç39 , que la maison de la Trinité fut de nouveau destinée à un hôpital, suivant l'esprit de sa fondation. Les confrères obligés de déloger, prirent à loyer une partie de l'hôtel de Flandre, ainsi nommé de Guy, comte de Flandre, qui l'avoit fait bâtir vers l'an 1300, fur la place qu'il venoit d'acheter de Pierre Coquilliere, bourgeois de Paris, qui a donné son nom à la rue Coquilliere. Ils y représentèrent jusqu'en 1543, que François I ordonna la vente & démolition de cet hôtel, aussi-bien que de ceux d'Arras, d'Etampes & de Bourgogne. Les confrères achetèrent alors une portion considérable de l'hôtel de Bourgogne, où est actuellement la comédie italienne. Cet achat ayant été consommé en 1548, le parlement de Paris faisant droit en partie sur la requête des confrères qui avoient demandé la permission de recommencer leurs spectacles, les maintint par arrêt du 17 de novembre de la même année à représenter seuls des piéces fur ce nouveau théâtre, avec défense à tous autres d'en représenter dans Paris & la banlieue, autrement que sous le nom, l'aveu, & au profit de la confrérie. Mais par le même arrêt il fut ordonné aux confrères de ne donner fur ce même théâtre, que des sujets profanes, licites, & honnêtes, avec défenses d'y représenter aucun mystère de la Passion, ni autres mystères sacrés. Ainsi furent bannies les piéces du premier théâtre français, toutes dévotes dans leur origine, mais qui avoient dégénéré en un mélange monstrueux de moralités 6c de bouffoneries, aussi désagréable aux gens d'esprit, qu'injurieux à la religion. Les confrères voyant cet arrêt, & croyant qu'il ne leur convenoit point de représenter des piéces profanes, louèrent leur hôtel & leur privilège à une troupe de comédiens qui se forma pour lors, en se réservant néanmoins deux loges pour eux & pour leurs amis, qu'on appella Les loges des maîtres. Les myftères qui nous restent des confrères de la Passion, sont la conception, la passion & la résurrection de J. C. ce qui forme six poèmes distingués par journées. La conception fait la première ; la passion les quatre suivantes ; & la résurrection la sixième. Cette méthode de composer par journées une certaine quantité d'événemens, ne se perdit pas tout-à-fait lorsque les confrères quittèrent le théâtre : car Hardy qui écrivit sous Henri IV, & quelque temps sous Louis XIII, composa les amours de Théagène & de Chariclée en huit journées ; & du Rier qui parut long-temps après, donna en deux journées les amours de Leucippe & de Clitophon ; & réellement on jouoit ces piéces dans les temps indiqués par le titre. Jean Michel, poète Angevin, passe communément pour l'auteur du mystère de la passion ; mais il est sûr que cette piéce étoit connue avant lui ; qu'il n'a fait au plus que la revoir ; & il est presque certain que c'est l'ouvrage de plusieurs personnes. * Voyez le Traité de la Police par M. de la Mare ; l'hiftoire de la ville de Paris, par dom Felibien ; l'hiftoire du théâtre françois, tome I, en plusieurs endroits ; les notes de M. Brossette fur le chant III de l'Artpoétique de M. Despréaux.

Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée ... par Louis Moreri, Claude-Pierre Goujet, Etienne-François Drouet
 
1559, Lettres patentes qui confirment les privilèges et prérogatives des Comédiens
Amboise, mars 1559
1559, Lettres patentes qui confirment les privilèges et prérogatives des Comédiens, Amboise, mars 1559

OLIVIER, CHANCELIER. -— Mars 1559.

François II

Lettres patentes qui confirment les privilèges et prérogatives des Comédiens[1]

Amboise, mars 1559
Traité de la police, liv, 3, tit.3, chap. 3
Bannières du Châtelet, vol. 6, f° 208

François, etc. Nous avons reçu l'humble supplication de nos bien amez les maistres et gouverneurs de la confrairie de la Passion et Résurrection de Notre Seigneur J. C. fondée en l'église de la Trinité à Paris, contenant que par nos prédécesseurs roys leur ont esté donnez, concédez et confirmez plusieurs beaux priviléges, franchises, libertez, et exemptions mesmement feu nostre très amé cousin le feu roy Charles VI en l'an 1402, leur auroit donné à tousiours par privilège, autorité et licence de faire et jouer quelque mystère que ce soit de la passion et résurrection de Notre Seigneur, ou autres quelconques, tant de saincts, comme des sainctes que ils voudront eslire et mettre sus, toutes et quantes fois qu’il leur plaira ; et depuis auroient en l’an 1554 esté confirmés par feu nostre tres honoré seigneur et père que Dieu absolve[2], comme plus à plain appert par la copie de leurs lettres et chartres dûment allouées aux originaux cy-attachez sous le contrescel de nostre chancellerie, lesquels priviléges de tout tems ils ont jouy et ils jouyssent et usent encore de présent ; mais ils doubtent que s'ils n’estoient par nous confirmez que en la joyssance d'iceulx leur fust au temps advenir donné empeschement[3], requérans sur ce leur pourvoir de nostre grâce et de remède convenable ;

Nous, à ces causes, voulons iceulx suppliants entretenir et garder en leurs privilèges, franchises et libertez ; et iceulx avons de nostre grace spéciale, plaine puissance et auctorité royale, continué, confirmé et ratifié, et parla teneur de ces présentes, continuons, confirmons, ratifions et approuvons tous et chacun les privilèges, libertez et exemptions à eulx donnez et octroiez par nos prédécesseurs roys cy-attachez, comme dict est, pour par lesdits supplians en joyr et user d'oresnavant, ainsi et par la forme et manière qu’ils en ont deument et justement joy et usé par cy devant, joyssent et usent de présent. Si donnons en mandement, etc.

Recueil général des anciennes lois françaises depuis l'an 420 ..., Volume 7, p. 29]

 
1704 : Ordre de chevalerie de la noble PASSION
Jean-George, 1704
1704 : Ordre de chevalerie de la noble PASSION
'PASSION (Ordre de chevalerie de la noble) a été institué en 1704, par Jean-george, duc de Saxe Weissenfels, pour inspirer des sentimens d'élévation à la noblesse de ses états, & l'attacher plus particulièrement à fa maison, pour y maintenir la principauté de Querfurt dont elle est en possession, & transmettre à la postérité par cet établissement une preuve incontestable de ses droits. Le jour de la grande cérémonie de cet ordre est le jour de la fête de la S. Jean. Ce jour, tous les chevaliers paroissent à la cour du prince en grand habit bleu brodé d'or. Ils tiennent le même jour une assemblée générale, pour délibérer fur la police & les intérêts de la société. En se séparant, ils mettent au trésor, chacun selon ses facultés, une aumône pour le soulagement des soldats blessés au service de l'état. La marque de dignité de cet ordre, est un grand ruban blanc sur l'épaule droite en écharpe, brodé d'or des deux côtés. Au bout de ce ruban pend une étoile d'or chargée en cœur de ces deux lettres J. G. pour marquer le nom du fondateur, dans un champ d'azur fur une croix de gueules, le tout entouré d'un cordon blanc à la bordure d'or, où l'on trouve d'un côté ces mots : J'aime l'honneur qui vient par la vertu ; & de l'autre sont représentées les armes de la principauté de Querfurt, avec ces mots, Société de la noble Passion, instituée par J. G. D. D. S. 1704.
Dictionaire historique, édition d'Amsterdam, 1740. On y cite les souverains du monde, tome IV, page 313 & 314.
Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée ... par Louis Moreri, Claude-Pierre Goujet, Etienne-François Drouet
 

Biographies, la musique et les armes modifier

Le temps de Saint-George
Musicologie, musiques, musiciens & artistes
poème Que chacun chante les attraits,




Que chacun chante les attraits,
De la Bergére qui l'enchaîne;
Moi, je ne chanterai jamais
Que les appas de mon Helène;
Elle est faite pour tout charmer;
En la voyant tout doit l'aimer,
Tout doit l'aimer d'amour extrême,
Tout doit l'aimer comme je l'aime.

De l'amour Elle a la fraîcheur,
Et la douceur de l'innocence

Sur son front est la candeur

Qui m'affure de sa constance;
Helène est faite pour charmer;
En la voyant tout doit l'aimer,
Tout doit l'aimer, &0.


Ainsi qu'on voit parmi les fleurs
Briller la rose en nos campagnes,
Helène en charmant tous les cœurs
Efface toutes les compagnes,
Elle est saite pour tout charmer
En la voyant tout doit l'aimer,
Tout doit l'aimer, &c. XIII


Almanach nouveau ambigu-chantant : ou Recueil d'ariettes

 
  • 1772 : Première de Adèle de Ponthieu, paroles du marquis de Saint-Marc, musique de La Borde et Berton, 1er décembre 1772
Adèle de Ponthieu, paroles du marquis de Saint-Marc, musique de La Borde et Berton, 1772, 1775
L'opéra d ' Adèle ( i ) est suivi avec plus d'empressement que jamais, mais c'est depuis qu'il est soutenu du ballet deMédée, qu'on vient de remettre avec quelques changemens qui ont parfaitement bien réussi. Ce ballet, où mademoiselle Heinel, mademoiselle Guim
ard et le grand Vestris se sont surpassés, est très-propre à donner une idée de la pantomime des anciens et de l'extrême passion que les Grecs et les Romains eurent long-temps pour ce genre de spectacle, qu'ils finirent même par préférer à tous les autres. Le ciel nous préservera, j'espère, d'un si grand malheur. Mais il faut convenir qu'avant d'avoir vu ce ballet, nous n'aurions jamais soupçonné que la danse pût être susceptible d'une expression si vraie et si touchante. Nous ne pouvons plus douter aujourd'hui que la danse ne soit un art d'imitation comme tous les autres, a Cet art, dit M. Diderot, est à la pantomime comme

(1) Adèle de Ponthieu, paroles du marquis de Saint-Marc, musique de La Borde et Berton; représentée pour la première fois en trois actes le 1er décembre 1772, reprise en cinq actes le 5 décembre 1775.

la poésie est à la prose, ou plutôt comme la déclamation naturelle est au chant: c'est une pantomime mesurée, c'est un poëme, et ce poëme devrait avoir sa représentation séparée. » Ce que l'éloquence de notre philosophe développe si bien, les talens de Vestris le démontrent encore mieux.

Il faut que la pantomime, ainsi que tous les autres arts, ait un modèle idéal; et ce modèle idéal, n'est-ce pas l'assemblage heureux de ce que la nature offre de plus parfait dans chaque genre, mais de ce qu'elle daigne rarement réunir dans un même objet? Ce n'est pas tout. Si l'art atteint quelquefois l'effet de la nature, s'il peut même le surpasser, c'est en exagérant tout ce qu'il imite. Il ne se contente pas de chercher les plus grandes beautés éparses à ses yeux; il ne se contente pas de les rapprocher et de les joindre, il leur donne encore un caractère ou plus fort, ou plus délicat, ou plus fin, ou plus sublime; mais pour retrouver ensuite le rapport qui peut lier des proportions ainsi exagérées, pour en déterminer l'ensemble, il les soumet à cet ordre harmonieux qui, appliqué à l'éloquence, forme ce qu'on appelle le nombre oratoire, à la poésie le rhythme, à la musique et à la danse l'accord et la mesure.

Toute passion a sans doute des signes, des gestes qui lui sont propres; c'est au pantomime à les discerner et à les saisir: mais croyez qu'il ferait peu d'effet au théâtre s'il ne les rendait pas avec plus de force et d'énergie qu'on n'en trouve communément dans la nature; et voilà pourquoi les Athéniens n'étaient pas si ridicules de trouver l'imitation du cri de je ne sais quel animal plus vraie que le cri même. Il n'est pas moins sûr que si ces expressions , nécessairement exagérées pour être sensibles , n'étaient pas réglées par une mesure quelconque, on y verrait plus de suite, plus d'ensemble, par conséquent plus de vérité, parce que la vérité tient surtout à cet ensemble. L'ordre de la nature n'est pas toujours celui de l'art, mais c'est la nature qui nous en donne la première idée, et nous suivons encore sa marche lors même que nous semblons nous en éloigner le plus.

Il résulte de ces réflexions, peut-être trop abstraites, que la danse n'est pas plus de convention que la musique; qu'elle prête comme la musique un nouveau degré de force aux expressions naturelles de la passion, et qu'elles servent l'une et l'autre à en lier les rapports, à en soutenir le caractère et l'ensemble, les gestes étant aussi naturels que les sons, et également susceptibles de modifications différentes et d'accords harmonieux.

Correspondance littéraire, philosophique et critique, Volume 8, Google Livres
 

1776 : Friedrich Melchior Grimm (Freiherr von),Denis Diderot,Jacques-Henri Meister,Jules-Antoine Taschereau,A. Chaudé.- Correspondance littéraire, philosophique et critique, Volume 8, Google Livres. (FR-BNF 343451195).

Saint-George & l'Académie royale de Musique

Le gouvernement de l'Académie royale de Musique s'est vu menacé de grandes révolutions. M.de Malesherbes et la ville de Paris ayant fortement désiré d'être débarrassés d'une province si bruyante et si difficile à conduire, il s'est présenté plusieurs compagnies qui en ont demandé la régie. Un jeune Américain, connu sous le nom du chevalier de Saint-Georges, qui réunit aux mœurs les plus douces une adresse incroyable pour tous les exercices du corps et de très-grands talens pour la musique, était du nombre des chefs d'une de ces compagnies. Mesdemoiselles Arnould, Guimard, Rosalie et autres n'en ont pas été plus tôt informées, qu'elles ont adressé un placet à la reine pour représenter à Sa Majesté que leur honneur et la délicatesse de leur conscience ne leur permettraient jamais d'être soumises aux ordres d'un mulâtre. Une considération si importante a fait toute l'impression qu'elle devait faire; mais, après beaucoup de projets et de discussions de ce genre, cette grande question vient d'être décidée enfin par la bonté du roi, qui a bien voulu se charger de faire régir l'Opéra pour son propre compte par MM. les intendans et trésoriers de ses Menus-Plaisirs. Si la recette n'égale point la dépense, Sa Majesté y suppléera; si elle produit quelque bénéfice, il sera partagé entre les acteurs qui auront le mieux mérité du public.

 
Abolition définitive de l'esclavage et du servage en France
  • 1791 LOI N.° 1396. Portant que tout homme eft libre en France, & que, quelleque foit fa couleur, il y jouit de tous les droits de Citoyen, s’il a les qualités prefcrites par la Conftitution. Donnée à Paris, le 16 Octobre 1791.
  • * 1792 : ROMANCE De Guillaume tout Cœur, ou les Amis de Village. Gazette du département du Nord, Spectacles, Sunday, Septembre 7, 1790. (1. Notice n° : FRBNF41468331, Notice n° : FRBNF32781059)

Musicologie au XVIIIème & XIXème siècles modifier

Productions littéraires à partir de l'identité de Saint-George modifier

Productions littéraires
à partir de l'identité de Saint-George
1745
Naissance de Joseph à la Guadeloupe
  • 1840 : Roger de Beauvoir - Le Chevalier de Saint-Georges V1, 1840 ; Roger de Beauvoir.- La Biographie universelle dit, à l’article Saint-Georges, qu’il entra dans les mousquetaires quelque temps après son arrivée à Paris. C’est là un fait erroné.
    • Ne pas confondre avec : SAINT-GEORGES (jacquesFrançois Grout, chevalier de) né à Saint-Malo le 27 septembre 1704. Biographie universelle, ancienne et moderne par Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud Michaud frères, Volume 80 1847, page 335.
    • 1836 : Biographie universelle et portative des contemporains; ou, Dictionnaire historique des hommes vivants et des hommes morts depuis 1788 jusqu'à nos jours: qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, Volume 5, p.705 : "Reçu dans les mousquetaires, Saint-Georges devint l'écuyer de Mme de Montesson, et peu de temps après, capitaine des gardes du duc de Chartres".
    • 1867 : Biographie universelle des musiciens, Volume 1 By François-Joseph Fétis (1784-1871), p. 368. "Admis d'abord dans les mousquetaires, il devint ensuite écuyer de madame de Montesson"
Le duel à l'époque de Saint-George
De l’honneur au sport
Duels : du fleuret au pistolet
Des Académies aux Jeux Olympiques

La fonction militaire modifier

La fonction militaire
A l'époque de Saint-George



Chevalerie et Confrérie



Extrait de la Feuille de Limoges, du 19 de ce mois (mai 1790)

» Le 10 Mai (1790), une invitation folemnelle, adreffée par la Milice Nationale de Limoges à toutes celles du Département de la Haute- Vienne, & à celles des Départemens voisins, a réuni fous nos murs une armée d'environ 4 000 hommes. L'arrivée des Troupes avoit été marquée pour le Samedi, veille de jour de la Confédération. L'amour fraternel fut à leur rencontre : les divers détachemens furent conduits fur la Place d'armes, où ils furent reçus avec les acclamations & les applaudiffemens les plus vifs . On leur y distribua des billets de logement.

» Le lendemain dès l'aurore, le bruit du canon annonça la Cérémonie Militaire qui se préparoit. A dix heures du matin, une salve d'artillerie fut le signal de la réunion. L'armée défila par ordre & vint se ranger dans le camp de Fédération , fur plusieurs lignes, formant un bataillon carré. L'ordre & la tenue des Troupes, la propreté & la variété des uniformes, les ondulations des Drapeaux de différentes couleurs qui flottaient dans les airs, cet ensemble présentoit un coup-d'œil aussi brillant que nouveau. Bientôt un spectacle plus ravissant encore vint charmer en même tems les yeux & les oreilles. Un détachement composé de Grenadiers, Chasseurs & Volontaires de tous les bataillons de l' armée, part, d'après l'ordre du Commandant Général, pour aller chercher le Drapeau de Fédération, déposé à la Maison Commune, & MM. les Officiers Municipaux.

Ce cortège majestueux , précédé d'une musique martiale, arrive devant la place d'armes & passe au milieu du Camp. Le Drapeau d'Union déployé fixe tous les regards : le brave Verdure, le plus ancien des Cavaliers du Régiment de Royale - Navarre, en garnison à Limoges, & qui étoit présent en Corps à la Confédération , le porte dans les rangs, & M. de Saint-George, Chevalier de l'Ordre Royal & Militaire de St-Louis, le présente, en qualité de parrain, à l'autel de la Patrie.

« C'est au pied de cet autel, élevé au milieu de la place Tourny, que les Troupes vinrent prononcer le serment de Confédération.

« La foule innombrable de Citoyens accourus des différentes Villes voisines, la pins grande partie des habitans de Limoges, rendoient cette cérémonie encore, plus intéressante. Les femmes occupoient les amphithéâtres qui leur étoient destinés, & ce sexe, qui embellit tout, ajoutoit à l'éclat & à la pompe de cette fête patriotique. »).

 
  • 1790 : Jean-Henri Hassenfratz. Manuel militaire de l'infanterie, cavalerie et artillerie nationales ; ou Commentaire des ordonnances de 1776 et de 1780, à l'usage de la garde nationale soldée et non soldée, tant de Paris que des provinces], dans lequel on trouve le développement du service et des devoirs des gardes, ainsi que la definition de tous les termes de Paris, avec des gravures, dédié à M. de la Fayette, présenté à l'état-nzajor, et adopté du comité militaire de la garde nationale Parisienne ; par M. Hassenfratz, ingénieur, sous inspecteur des mines de France, et membre de plusieurs académies.
    Volume, petit in-12, de 196 pages, avec 5 planches gravées en taille-douce. A Paris, chez Guillaume junior, libraire-imprimeur, quai des Augustins, n°. 35, année 1790. Prix, 1 livre 10 sous.
    Nous croyons qu’il est inutile d’appuycr sur le mérite de cet ouvrage, dont l'utilités nous Semble générale pour tous les militaires et les citoyens, sur-tout, qui se sont enrôlés sous les drapeaux de la liberté. (FR-BNF 305800257).
    • 1779 : Carte de La Dominique et des isles adjacentes, dédiée à S. A. S. Mgr le duc de Penthièvre, Attaque devant le Roseau. "Hassenfratz, Jean-Henri (1755-1827). Cartographe. Carte de la Dominique et des Isles adjacentes dressés sur des documents origineaux : Dédiée et présentée à S.A.S. Monseigneur le Duc de Penthièvre par son très humble serviteur Hassenfratz, aspirant au Génie, élève du Chevalier de Beaurain, géographe et pensionnaire du roy. 1779.", En couleur, (FR-BNF 407719167), E bistre, (FR-BNF 40684290g).
    • 1779 : Détail de la prise de la Dominique, pour servir de suite à la carte de cette île et des adjacentes, composé par le Sr Hassenfratz, 12 pages, (FR-BNF 30580023j).


La fonction militaire & de bienfaisance
ordres des chevaliers de Saint-Georges

ordres des chevaliers de Saint-Georges, fonction militaire & de bienfaisance

Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/Index Tome 14 IA

  • S SA :
    • SAINT-GEORGE (le chevalier DE)
    • SAINT-GEORGES (Jean-Joseph-Alexis DAVID DE) ...
    • SAINT-GEORGES (Jacques-François GROUT, chevalier DE) ...

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  • ordres des chevaliers de Saint-Georges fondé en 1315 par Odoard de Montagu
  • La charte de fondation de l'église collégiale de Saint-Georges, de Chalon-sur-Saône, en 1323, par Odoard de Montagu, …
  • Trente-quatre ans plus tard les Saint-Mauris entrent des premiers dans la confrérie religieuse et chevaleresque de Saint-Georges, restaurée en 139o par Philibert de Molans, qui releva la fondation faite en 1 315 ou 1348 par Odoard de Montagu (de la maison de Bourgogne). Cette association laïque avait pour but d'établir entre les membres une confraternité de dévotion, d'émulation héroïque dans l'accomplissement des devoirs de la chevalerie, et en même temps de donner, au nom de la confrérie, des secours de toutes sortes aux faibles qui les réclameraient. Elle a subsisté dans cet esprit jusqu'à ces dernières années, se réunissant le jour de saint Georges sous la présidence d'un gouverneur élu, qui fut souvent tiré de la famille de SaintMauris ; honneur précieux puisqu'il était conféré librement par des pairs. A.-J. Duvergier.- Mémorial historique de la noblesse, Volume 1
  • M. de Saint-Allais,Nicolas Viton de Saint-Allais.- Annuaire historique, généalogique et héraldique de l'ancienne noblesse de France
  • Alexandre Marie Léonor de Saint-Mauris de Montbarey.- Mémoires autographes, Volume 1. Dès le seizième siècle, la maison de Saint- Mauris était entrée dans la confrérie de Saint- Georges, qui exigeait la preuve de seize quartiers de noblesse de père et de mère, ainsi que les chapitres nobles de la province, tels que …
  • 1834 : Aperçu succinct sur l'ordre des chevaliers de Saint-George du comté de Bourgogne. Par le marquis de Saint-Mauris, chef de l'ordre.
    Aperçu succinct sur l'ordre des chevaliers de Saint-Georges du comté de Bourgogne, suivi de ses statuts et de la liste des chevaliers qui y ont été reçus depuis l'an 1390. Vesoul, Bobillier, 1834, in-8, bas. 31
  • Bibliothèque nationale (France). Département des imprimés,J. Alexandre Schmit,Paul Marchal.- Catalogue de l'histoire de France ...
    • Histoire des ordres provinciaux.
      [Bourgogne.] lnsignia genlilitia equitum ordinis Velleris Aurei, fecialium verbis enunliata; a JoanneJacobo Chiffletio,... (1632.)
      1 1 6 HISTOIRE
      1. | Franche-Comté.] État de l'illustre confrérie de Saint-George, autrement dite de Rougemont, en la Franche-Comté de Bourgongne; avec les noms, surnoms, réceptions, armes et blasons d'un chacun des seigneurs confrères, vivants en la présente année MDCLX1II... Offert et gravé aux frais de Pierre De Loisy,...— Besançon, par J. Couché, 1663, in-fol. (t autre exemplaire dans la Réserve, avec additions manuscrites.)
      2. Statuts de l'ordre de Saint-George, au comté de Bourgogne, et la liste de tous MM. les chevaliers dudit ordre, depuis l'an MCCCXC. (Par Ponthier DeGonhiland.) — Besançon, imp. de J.-F. Charme!, 1768, in-8°.
      3. Aperçu succinct sur l'ordre des chevaliers de Saint-George du comté de Bourgogne; suivi de ses statuts et règlements, et de la liste de tous les chevaliers qui y ont été reçus depuis sa première restauration de l'an 1390 jusqu'à ce jour, 1833. — Vesoul, imp. de C.-F. Bobillier, juillet 1854, in-8°.
  • 1878 : La Chevalerie de saint-Georges en Franche-Comté. Suivie du Rôle politique et militaire de la Chevalerie de saint-Georges, par C. Baille

Ordre De Saint-georges , En Franche-comtÉ. Philippc-le-Bon, Duc de Bourgogne, ayant institué, en 143o, l'Ordre de la Toison-d'Or , avait limité à vingt-quatre le nombre des Chevaliers qui devaient y être admis; mais cette restriction suscita une vive jalousie parmi tous les gentilshommes des deux Bourgognes, qui, par leur naissance et leur rang, étaient en situation de prétendre au même honneur.

Guillaume de Vienne , Sire de Saint-Georges et Seigneur de Seurre, un des plus illustres Seigneurs de la Bourgogne, qui le premier avait reçu cette décoration des mains de ce Prince, pour fournir une compensation à l'amour-propre offensé de la haute noblesse des deux Bourgognes, proposa à celle-ci, de l'agrément du Souverain, l'institution d'une confrérie noble, sous le patronage de Saint-Georges, dont la décoration représenterait l'effigie en or de ce saint patron de la chevalerie, qui était en vénération particulière dans les deux Bourgognes, laquelle serait suspendue au même ruban que celui de la Toison-d'Or. Les preuves d'admission devaient être celles d'une vie sans reproche, et d'une noblesse de race de chevalerie, de nom et d'armes, sans anoblissement. I^a première assemblé? du chapitre de cette confrérie eut lieu dans l'église des Augustins de Saint-Georges, en 143o, et on y élut, pour Chef et Gouverneur, Guillaume de Vienne, son fondateur; elle tint ensuite les chapitres à Seurre. Des confréries particulières, s'établirent aussi sous le patronage de Saint-Georges de Mancey, entre autres, à Châlons-sur- Saône : cette dernière forma bientôt avec celle de Seurre un acte d'agrégation. Une année après l'institution de cette confrérie, Philibert de Molans, gentilhomme du comté de Bourgogne , ayant terminé la construction d'une chapelle près l'église paroissiale de Rougemont, où il possédait un fief, dans l'intention d'y renfermer des reliques de Saint - Georges, que, dès l'année i3go, il avait rapportées de la Terre-Sainte, convoqua tous les gentilshommes ses parens, voisins et amis, pour assister à la bénédiction de cette chapelle, et à l'installation de la châsse qui renfermait ces précieuses reliques.

Divers offices furent fondés en l'honneur de SaintGeorges, dès cette première assemblée, qui se renouvela constamment depuis, à l'anniversaire de ce saint; et quelques années après, les guerres qui suivirent la mort de Charles-le-Téméraire, et la réunion du duché de Bourgogne à la couronne de France, ayant mis fin à la première confrérie de Saint-Georges, instituée par Guillaume de Vienne , celle de Rougemont, au comté de Bourgogne, continua d'exister, sans aucune rivalité, avec plus d'éclat encore qu'elle n'avait fait jusque-là , en prenant tout-à-fait le caractère, les statuts et le cérémonial d'un Ordre de chevalerie, sous la protection immédiate de l'Empereur Maxiinilien et de tous les autres Souverains qui ont régné après lui sur la Franche-Comté. Lors de la conquête de cette province, Louis XIV maintint l'Ordre de Saint-Georges dans son existence et ses honneurs, en daignant même substituer de sa propre main le ruban de son Ordre du SaintEsprit à celui de la Toison-d'Or.

La Confrérie de Saint-Georges, depuis son origine, compte au-delà de neuf cents Chevaliers, dont les preuves d'admission, suivant les statuts de l'Ordre, étaient celles de seize quartiers de noblesse, surmontés de neuf degrés paternels. Depuis 158g, on a encore ajouté aux anciens statuts le serment de vivre et de mourir dans la religion catholique, et dans la fidélité au Souverain légitime.

Dans le nombre des familles qui ont fourni le plus de Chevaliers à cet Ordre, on distingue: celles de M. le Marquis du Moustier, ancien Ambassadeur de France en Espagne; de M. le Marquis de Saint-Mauris, ancien Pair de France; de MM. de Lezay, de Raincourt, de Sonnet - d'Acxon, de Froissard , de Gram- mont, de Scey, de Germigney, de Faletans, de Jouffroy, de Cheviguey, de Champagne, de Poûtier de Sône, de Malseigne, de Grivel, du Mouchet de Battefort, de l'Aubespin , de Sorans, de Franchet de Rans, d'Iselin, d'Esternoz, deSagey, d'Ambly, d'Amandre, de Bouzey, de Rully, de Crécy, de Marmier, de Bousier, de Buzon de Champdivers, de Moiria, deMontessus, etc., etc.

 

Saint-George dans la Garde nationale (Lille) modifier

Cf. Garde nationale

1789 : Ils ſe sont réunis, après en avoir fait prévenir M. le Maire & M le Commandant-général de la Garde-Nationale, dans le Cabinet de M. de Joly, Avocat aux Conſeils. Extrait du procès-verbal de l'assemblée des citoyens libres et propriétaires de couleur des îles et colonies françaises, constituée sous le titre de colons américains. (12 septembre 1789.).

1791 : Saint-George à Tournai

Saint-George à l’armée du Nord modifier

Saint-George à l’armée du Nord
Joseph Bologne, Condamnation & prison

29 avril 1792 création six légions modifier

  • Loi du 29 avril 1792 créant six légions dont les légions
    • Des Ardennes ou de Myazinsky
    • Du Midi ou des Américains composée d'hommes de couleur satisfaits d'habiter la terre de la liberté, dit le décret de création, et commandée par le célébre chevalier de Saint-George
Les légions créées par la loi du 29 avril 1792
DÉCRETS
Relatif à la formation des Légions
Du 27-29 Avril 1792. N° 1653.

L'Assemblée nationale, considérant que le moyen le plus sur de faire la guerre avec succès, est d'opposer à l'ennemi, des troupes de même arme que celles qu'il emploie ; que les troupes légères, connues sous la dénomination de légions, rempliront cet objet, décrète qu'il est urgent de les organiser.

Après avoir délibéré sur la proposition du roi, entendu le rapport de son comité militaire dans les séances du 24 février dernier, des 24 et 25 de ce mois, et décrété l'urgence, décrète ce qui suit :

Art. 1.er Il sera incessamment formé six légions, sous la dénomination de I.ere, 2.e, 3.e 4.e, 5.e et 6.e

2. Chaque légion sera composée de deux bataillons d'infanterie légère, d'un régiment de chasseurs à cheval, et d'une division d'ouvriers.

3. Les six légions seront formées de six régimens de chasseurs à cheval, et des douze premiers bataillons d'infanterie légère.

4. Chacune des compagnies, tant de l'infanterie légère que des chasseurs à cheval, sera portée dès-à-présent à cent trente hommes, y compris les officiers, et pourra, pendant la campagne, être portée à deux cents hommes.

5. Les compagnies de chasseurs à cheval seront composées d'un maréchal des-logis en chef, de quatre maréchaux-des-logis, un brigadier-fourrier, huit brigadiers, huit appointés, deux trompettes, un maréchal-ferrant, et du nombre de chasseurs nécessaire pour porter lesdites compagnies sur le pied fixé par l'article 4

6. Les compagnies d'infanterie légère seront composées d'un sergent major, de quatre sergens, un caporal-fourrier, huit caporaux, huit appointés , deux tambours, et du nombre de chasseurs nécessaire pour porter Iesdites compagnies sur le pied fixé par l'article 4

7. II ne sera rien changé à la composition de l'état-major des régimens de chasseurs et des bataillons d'infanterie légère, ni au nombre des officiers des compagnies.

8. Il sera formé, dans chacune des six légions, une division d'ouvriers composée de trente hommes ; savoir : deux sergens, deux caporaux, deux appointés et vingt-quatre ouvriers, dont douze en bois et douze en fer. Une moitié de cette division sera attachée au premier bataillon d'infanterie légère, l'autre au second bataillon.

9. Tous les citoyens que des raisons particulières auraient mis dans le cas de prendre leur congé, après avoir servi dans les compagnies d'ouvriers, de mineurs ou de sapeurs, et qui, encore en état de servir, se présenteront pour entrer dans les divisions d'ouvriers légionnaires, y seront admis autant qu'il y aura de places à donner dans les mêmes grades dont ils auraient joui dans lesdites compagnies.

10. Les militaires retirés du service avec pension ou un traitement militaire quelconque , et qui rentreront au service dans les légions, toucheront, pendant la durée de la présente guerre seulement, outre les appointemens du grade qu'ils occuperont, la pension ou traitement militaire dont ils jouissent.

11. Sur les huit compagnies de chaque bataillon d'infanterie légère, et sans en augmenter le nombre, il en sera formé une sous la dénomination de compagnie de carabiniers, qui sera composée des hommes les plus adroits tireurs , les plus vigoureux et les plus lestes.

Ils seront armés de carabines, équipés et exercés d'une manière analogue au genre de service auquel ils seront destinés.

Le pouvoir exécutif prescrira l'ordre dans lequel s'exécutera cette formation, tant pour les officiers que pour les sous-officiers et soldats, sans que, sous aucun prétexte, on puisse augmenter le nombre des officiers.

12. Les bataillons d'infanterie légère et les régimens de chasseurs ne seront point incorporés, mais adjoints pour le temps qui sera jugé nécessaire ; ils conserveront réunis en légion leur administration particulière, et, à cet effet, le pouvoir exécutif donnera tous les ordres et instructions convenables à ces différentes armes.

13. Chaque légion sera commandée en chef par un officier présenté par le général de l'armée où elle sera employée, et nommé par le Roi, sans que le nombre des officiers de l'armée puisse en être augmenté.

Il ne fera point partie de l'état-major de la légion, et le général pourra lui confier le commandement de plusieurs légions, s'il ie juge à propos.

14. Les régimens de chasseurs à cheval et les bataillons d'infanterie légère qui formeront les six légions , continueront d'être commandés par leurs chefs et leurs officiers respectifs, qui seront cependant sous les ordres du commandant en chef.

15. Le brevet et le grade de colonel sera donné au plus ancien des lieutenans-colonels des deux bataillons d'infanterie légère, formant ensemble l'infanterie de la même légion.

16. En présence comme en l'absence du commandant en chef, le plus ancien des colonels aura le commandement intérieur de la légion, pour tout ce qui concerne le service et la discipline; en l'absence des colonels, ce sera le plus ancien des lieutenans-colonels; et à parité de service, ce commandement appartiendra au plus âgé des lieutenanscolonels, de quelque aime qu'il puisse être ; mais dans les détachemens de différentes armes, les lois déjà établies sur cet objet serviront de règle.

17. Pour parvenir à compléter les régimens de chasseurs et les douze bataillons d'infanterie légère destinés à former les six légions, les hommes licenciés des colonies et tous autres militaires arbitrairement destitués, qui seront munis de cartouches, ou, à défaut de cartouches, de certificats de leurs municipalités qui attesteront leur civisme et leurs services, seront admis dans lesdites légions ; ils pourront choisir celle qui leur conviendra, ainsi que l'arme à laquelle ils se croiront propres.

A mesure qu'il y aura des places vacantes, elles seront données à ceux d'entre eux qui occupaient le même grade dans des régimens, à l'époque où ils les ont quittés ; et jusqu'à ce qu'ils aient été nommés à des places de sergent ou de maréchal-des-logis, de caporal ou de brigadier, ils recevront un sou par jour d'augmentation de paie.

18. Les étrangers seront admis dans les légions, et ils y seront traités comme les nationaux.

19. Le prix et les conditions pour les engagemens de légionnaires, seront les mêmes que ceux portés pour l'infanterie et la cavalerie par le décret du 24 janvier dernier.

20. La solde, les masses et l'augmentation de paie pour la campagne, seront les mêmes pour les légions que dans l'infanterie et les dragons, à l'exception des carabiniers et des ouvriers, qui jouiront d'un sou d'augmentation de paie en cette qualité.

Si, parmi ies ouvriers et carabiniers, il s'en trouvait qui eussent quitté le service dans le grade de sous-officier, caporal ou brigadier, il leur sera payé en outre l'augmentation prescrite par l'article 17 du présent décret.

Les fonds seront faits, dans chaque régiment de chasseurs et bataillon d'infanterie légionaire, pour les masses nécessaires à l'entretien des hommes et des chevaux, d'augmentation, et elles recevront le même accroissement que dans les régimens d'infanterie et de dragons.

21. Le pouvoir exécutif donnera les ordres nécessaires pour le rassemblement, la formation et l'organisation des six légions, conformément à ce qui est prescrit par les différens articles du présent décret.

22. Les sous-officiers et soldats des troupes des colonies, qui se trouvent dans le cas désigné par l'article 17, rejoindront les différens lieux indiqués par le Roi pour le rassemblement des légions où ils auront desiré de servir, sur des routes par étapes.

23. Les appointemens du commandant en chef sont fixés à 9,000 liv.; tel s'il est officier général, il recevra les appointemens affectés à son grade.

24. Toutes les lois militaires faites pour l'infanterie et la cavalerie légère, auxquelles il n'est pas dérogé par le présent décret, seront applicables aux légionnaires.

25. Les conseils d'administration des bataillons d'infanterie légère et des régimens de chasseurs réunis en légion, continueront, chacun dans leurs corps respectifs, à suivre le mode d'administration qui leur est prescrit par les décrets et les réglemens militaires ; mais ils seront tenus de rendre compte de leurs délibérations au commandant en chef de la légion, qui pourra y assister lorsqu'il le jugera convenable ; il le présidera et y aura voix délibérative.

26. Il sera formé un conseil général, composé par la réunion des conseils d'administration des chasseurs à pied et à cheval ; les trois quartiers maîtres trésoriers y rempliront alternativement les fonctions de secrétaire. Ce conseil s'assemblera toutes les fois que le bien général de la légion l'exigera.

27. Le général de l'armée réunira, quand il le jugera à propos, la quantité d'artillerie nécessaire, soit à pied, soit à cheval, pour le service desdites légions ; elle sera toujours tirée du corps de l'artillerie.

28. Les six régimens de hussards et les six régimens de chasseurs qui ne seront point employés dans les légions, seront portés le plus promptement possible à cent trente hommes par compagnie, en suivant la formation prescrite par l'article … du présent décret.

~•~•~•~•~•~•~

Légions. — La loi du 29 avril 1792 avait créé six légions composées chacune de deux bataillons d'infanterie légère, d'un régiment de chasseurs à cheval ou de dragons et d'une division d'ouvriers. On en forma successivement plusieurs autres; mais les lois du 2l février 1793 et du 9 pluviôse an H ordonnèrent leur incorporation : l'infanterie forma de nouveaux bataillons de chasseurs à pied, et la cavalerie servit de noyau à huit nouveaux régiments de chasseurs à cheval. Voici le nom de ces légions:

Légion de Kellermann ou de la Moselle. — De Luckner ou du centre. — Des Ardennes ou de Myazinsky. — Des Alpes. — Du Midi ou des Américains composée d'hommes de couleur satisfaits d'habiter la terre de la liberté, dit le décret de création, et commandée par le célébre chevalier de Saint-George.— Nationale du Midi ou de Montesquiou.— Nationale des Pyrénées. Castelverd, chef.—De la Montagne, fille des sociétés populaires, levéeà Marseille par Barraset Servières. — Nationale des montagnes des Pyrénées on de Miquelets. — De Rosenthal, levée par le citoyen d'Hingue. — Nantaise, organisée en Vendée par le représentant Dubois-Crancé. — Des Francs, levée a Mayence en m;ii 1793.

En l'an IV, le général Hoche forma dans l'ouest la première légion des Francs ou légion Rouge, et la deuxième légion des Francs, qui furent toutes deux incorporées dans la ligne l'année suivante.

L'arrêté du 17 ventôse an Tiii, qui ordonnai! la formation d'une armée de réserve, prescrivit l'organisation à Dijon d'une légion volontaire de la réserve du premier consul, commandée par le chef de brigade Labarbée, et composée de jeunes gens de riches familles échappés à la conscription. L'infanterie portail l'uniforme des troupes de ligne, et la cavalerie, équipée à la hussarde, avait une pelisse couleur jaune clair qui lit donner aux soldats qui la portaient le surnom de Canaris. Celte légion fut licenciée et incorporée en l'an ix, après avoir fait une seule campagne à l'armée des Grisons.

Les légions de réserve de l'intérieur, créées au nombre de cinq par décret du 2O mars 1807, pour la défense des frontières, s'organisèrent à Lille, Metz, Rennes, Versailles et Grenohle. Elles avaient, dans l'origine, pour chefs les généraux Colaud, Sainte-Suzanne, Demont, Laboissière et Valence.

Contrairement au principe de leur institution, les trois premiers bataillons de ces légions entrèrent en Espagne à la fin de 1807 avec le corps du général Dupont, et trouvèrent la mort ou la captivité snr le champ de bataille de Baylen, à Cabrera et sur les pontons de Cadix. Les quatrièmes bataillons de chaque légion les remplacèrent à l'armée d'Espagne. On réorganisa les cadres des trois premiers bataillons, qui furent complétés, et on en forma, le 1er janvier 1809, deux régiments qui prirent dans la ligne les numéros l2l et 122. Germain Nicolas, Brahaut Adrien Pascal, Jules François Le Comte, Germain Nicolas Brahaut, François Sicard.- Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours, A. Barbier, 1850, Google Livres p. 99. (FR-BNF 31363617c).

  • Lecomte, Jules (1814-1864).- Histoire de l'armée et de tous les régiments, depuis les premiers temps de la monarchie française... par M. Adrien Pascal [terminée par Jules Ducamp]. Dutertre, Paris 1860-1864, 5 vol. gr. in-8°. (FR-BNF 30767653r).
 
  • Lucien Mouillard.- Armée française. Les régiments sous Louis XV. Constitution de tous les corps de troupes à la solde de France pendant les guerres de succession à l'empire et de sept ans. Ouvrage illustré par 49 planches en lithochromie reproduisant les drapeaux, étendards et costumes des régiments, de 1737 à 1774, augmenté de six reproductions en couleur de tableaux de maîtres du XVIIIe siècle. Imprimeur Lucien Mouillard. Paris : L. Baudoin, 1882. (FR-BNF 34075845r).
  • Histoire des troupes étrangères au service de France, depuis leur origine jusqu'à nos jours, et de tous les régiments levés dans les pays conquis sous la première République et l'Empire [Texte imprimé]; par Eugène Fieffé, commis principal aux archives du ministère de la guerre. (FR-BNF 36371466f)
Edmond Louis Alexis Dubois de Crancé

Les étrangers dans l'armée modifier

Les étrangers dans l'Armée du Nord
Saint-George colonel du treizième régiment de Chasseurs
  • 1792 : armée du Nord, les troupes Françoifes commandées par le général Miranda établissent leurs batteries à Anvers le 28 novembre 1792. Le Journal historique et littéraire, p. 635
  • 1792: Le Journal historique et littéraire, p. 635 qui paraît à Mæstricht, chez François Cavelier, imprimeur-libraire, sur leVrythof annonce l’arrivée de "La légion mélangée de huffard, dont le citoyen St-George eft le chef est arrivée en cette ville venant de Lille pour aller se joindre à l'armée du général Dumourier" entre le 4 et le 8 du mois de décembre 1792. ——— Il est entré par la porte d'Anderlecht cent cinquante-trois chariots de bombes. Chaque chariot en contenoit feize. L nombre de bombes, y compris les fis chariots arriés avant-hier, monte à plus deu deux mille cinqu cens. On les dépofe en face de la chambre héraldique. Il est difficile de favoir contre quelle forteresse fe dirige cette provision.

L'affaire Miaczinski modifier

Affaire Affaire Miaczinski
Joseph Miaczinski, Condamnation & mise à mort
 

La question de l’esclavage des africains et des hommes libres de couleur modifier

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1492 ~ 1592 ~ 1692
La question de l’esclavage des africains et des hommes libres de couleur
1789-1799
1547 - 1804 : Marine & colonies
France (Métropole)
Louis XIII de France, 1601-(1610-1643) - Révolution française, 1789-1804

France : Domaine colonial (1492 - 1833) modifier

Territoires
Administration & gouvernement
  • Administration
    • ministres,
    • gouverneurs
    • hauts fonctionnaires
Marine & colonies
1547 - 1883
Guadeloupe, Martinique, Saint-Domingue (Colonies 1492-{1789-1799}-1804)

1493 modifier

1588 modifier

  • Francis Drake.- Le voyage aux Indes occidentales l'an 1585, Google

1666 modifier

  • 1666 : John Davies of Kidwelly.- The history of the Caribby-Islands viz. Barbados, St Christophers, St Vincents, Martinico, Dominico, Barbouthos, Monserrat, Mevis [sic], Antego, &c. in all XXVIII. : In two books. The first containing the natural ; the second, the moral history of those islands. : Illustrated with several pieces of sculpture, representing the most considerable rarities therein described. With a Caribbian-vocabulary Rendered into English by John Davies of Kidwelly. Published 1666 by Printed by J. M. for Thomas Dring and John Starkey, and are to be sold at their shops, at the George in Fleet-Street neer Clifford's-Inn, and at the Mitre between Middle Temple-Gate and Temple-Bar. in London .
  • 1693 : Naissance de Alexandre Le Riche de La Poupelinière.


 

John Law, la banque et la création de papier monnaie modifier

John Law, la banque et la création de papier monnaie

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1717 modifier

  • 1715 : A la mort de Louis XIV, John Law de Lauriston offre ses services en tant qu'économiste à Philippe d'Orléans.
  • 1717 : 23 août, John Law de Lauriston obtient la rétrocession des privilèges de la Compagnie de la Louisiane, cédée par le financier Antoine Crozat pour acquitter une dette vis-à-vis de l'État.
  • 1717 : 6 septembre, Law crée la Compagnie d'Occident, pour les colonies françaises d'Amérique et du Sénégal, rapidement surnommée la Compagnie du Mississippi.

1718 modifier

  • 1718 : 4 décembre, la Banque générale créée par Law devient Banque royale. Les billets de banque devenant ainsi garantis par le roi.

1719 modifier

  • 1719 : Juillet 1719, la compagnie de Law reçoit le monopole d'émission de la monnaie en France et les recettes générales. Elle détient déjà le commerce orientale et la ferme des tabac. Les institutions de Law ont désormais la mainmise sur l'ensemble du commerce extérieur et du système fiscal de la France.

1720 modifier

  • 1720 : 5 janvier, Law est nommé contrôleur général des finances. La banque et les compagnies coloniales ont fusionnés. La possession de l'or est limitée. Louis Armand de Bourbon-Conti, prince de Conti, ou le duc de Bourbon retirent leur or du système.
  • 1720 : 14 décembre, Law s'enfuit de Paris. Il est remplacé par Le Peletier de La Houssaye. La liquidation du système est confiée aux frères Paris. John Law de Lauriston meurt à Venise le 21 mars 1729
Analyses critiques
 

Le Dix-huitième siècle modifier

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Le Dix-huitième siècle

1705 modifier

1710 modifier

1727 modifier

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1744 modifier

1745 modifier

* 1745 : Naissance de Joseph Bologne de Saint-George

  • "Toussaint-Breda… Ce dernier nom se vit accueilli par des murmures. Le noir qui le portait, plus âgé de deux ans que Saint-Georges (…). Toussaint-Breda, depuis Toussaint l’Ouverture. Il était né en 1748. Roger de Beauvoir fait naître Saint-George en 1750.

1751 modifier

ESCLAVAGE, s. m. (Droit nat. Religion, Morale.)- L’Encyclopédie/1re édition, Article de M. le Chevalier de Jaucourt - L’esclavage est l’établissement d’un droit fondé sur la force, lequel droit rend un homme tellement propre à un autre homme, qu’il est le maître absolu de sa vie, de ses biens, & de sa liberté. (1751).

1767 modifier

1768 modifier

  • 1768 : Etabliſſement de deux entrepôts, l’un au mole Saint-Nicolas pour Saint-Domingue, & l’autre à Sainte-Lucie pour les Iles du Vent ; néceſſité par le Commerce des bois & des ſalaiſons, & l’exportation des melaſſes & ſirops et à partir desquels les bateaux étrangers peuvent commercer librement. Supprimés par un Arrêt du Confeil d’Etat du 30 Août dernier. Cf. Brissot-Thivars, Les Antilles françaises: particulièrement la Guadaloupe : depuis leur découverte jusqu'au 1er janvier 1823, Volume 2, Brissot-Thivars, 1823 ; Volume 1. Règlement du 29 juillet 1767, et lettres patentes du 1er avril 1768. (2) le droit du domaine d'occident était celui que nos colonies payaient, avant la révolution, pour taxe d'exportation de leurs denrées ; il était alors d'un pour cent, et depuis 1816, il a été de deux et même de trois pour cent.
    • 29 juillet 1767 : Arrêt qui ordonne l'établissement de deux entrepôts, l'un au port du Carenage, dans l'île Sainte-Lucie, et l'autre au môle Saint-Nicolas, à Saint-Domingue, et qui permet aux étrangers d'y introduire certaines marchandises.
    • Alors fut rendu le fameux arrêt du conseil du 30 août 1784. L'article 1er augmenta le nombre des entrepôts, maintint celui de Sainte-Lucie, remplaça celui du môle Saint-Nicolas par trois autres, au Port-au-Prince, au Cap-Français, aux Cayes-Saint-Louis. Il conserva pour les îles du Vent l'entrepôt déjà existant au port du Carénage de Sainte-Lucie; il établit ceux de la Martinique à SaintPierre, de la Guadeloupe à la Pointe-à-Pitre, de Tabago à Scarboroug. Rien ne fut changé pour Cayennc et la Guyane… Mémoire. Examen historique du régime colonial sous le rapport des intérêts de l’agriculture du commerce et de la navigation. L'Investigateur, journal de l'Institut historique, Mensuel (1841-1870), Bimestriel (1872-1882). (FR-BNF 32793945w), 1843, Gallica
      Du commerce des Colonies, ses principes et ses lois, Versailles, t.1. Voir aussi l’arrêt du Conseil d’Etat du roi du 31 octobre 1784 concernant les armements de commerce pour les îles et les colonies, Bibliothèque municipale, Pointe-à-Pitre, fonds Bogat, N° 60 057. Michel Rodigneaux.- La guerre de course en Guadeloupe, XVIIIe-XIXe siècles, ou Alger, p. 16

1774 modifier

1775 modifier

  • 1775 : Rupture des liens entre la guadeloupe et la Martinique. Répertoire de jurisprudence commerciale, ou Dictionnaire indicateur de ... par J. Grouvel

1775-1783 Guerre d'indépendance des États-Unis modifier

1777 modifier

1782 modifier

1783 modifier

1784 modifier

1789 modifier

Extrait procédure criminelle au Châtelet, Paris

Extrait de la procédure criminelle instruite au Châtelet de Paris, sur la dénonciation des faits armés arrivés à Versailles dans la journée du 6 octobre 1789. A. Ray.- Réimpression de l'ancien Moniteur: depuis la réunion des États. Volume 2, page 522. LV1I.

Page 534 - Sieur Jean-Louis Loriçuet, âgé de 40 à 41 ans, marchand limonadier à l'hôtel des gardes du roi à Versailles, avenue de Sceaux ; Dépose qu'il sait seulement des faits énoncés es dites pièces, que vers minuit et demi de la nuit du 5 au 0 octobre dernier, il s'est présenté à l'hôtel des gardes du roi une troupe de gens armés, dont la plus grande partie était en uniforme de la garde nationale parisienne ayant à leur tête des officiers, et précédés de tambours ; que le commandant demanda celui de l'hôtel : M. de Saint-George, aide-major des gardes du roi, qui y était seul alors, se présenta pour demander ce qu'ils voulaient ; que ledit commandant demanda de passer la nuit avec sa troupe dans ledit hôtel, s'il y avait des salles. M. de Saint-George fit lever les aubergistes dudit hôtel, ordonna de faire bon feu ; ce qui fut exécuté, ainsi que dans la salle de lui déposant. Observe qu'il a appris, par quelques-unes des personnes qui se sont chauffées chez lui, bu et mangé, que la troupe qui s'était réfugiée audit hôtel était des districts des Petits-Pères ; de Saint-Nicolas-des-Champs ; que dans les conversations que lui déposant eut avec plusieurs d'entre eux sur les motifs de leur voyage à Versailles, ils lui dirent qu'eux marchands établis, ayant des maisons de campagne, voyageant ordinairement en voiture, ils avaient fait quatre lieues à pied par un mauvais temps, et qu'ils ne les auraient pas faites impunément ; et que nonobstant les questions réitérées de lui déposant, il ne put en tirer aucun autre éclaircissement ; qu'à la pointe du jour du mardi 6, le tambour ayant rappelé la troupe qui était à l'hôtel, et aussitôt qu'elle fut en marche, il se présenta audit hôtel une troupe de gens mal vêtus, et d'autres en uniforme que lui déoosant ne reconnut pas pour être du nombre de ceux qui avaient passé la nuit audit hôtel, armés de piques, fusils, bâtons, lames d'épée emmanchées sur des bâtons, et autres instruments ; que ces gens s'emparèrent de quelques gardes du roi qu'ils désarmèrent, et à qui ils dirent de venir avec eux sur la place d'Armes, qu'il ne leur ferait aucun mal ; mais que dans le cas contraire ils ne répondaient pas d'eux, etc.

Autre récit
    • Félix-Louis-Christophe Ventre de La Touloubre Montjoie (Dit Galart de Montjoie).-Histoire de la conjuration de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans : ... - Volume 2 - Page 262, 1796. Le chevalier de Saint-Georges et seize antres gardes-du-corps .étoient sortis de

leur hôtel, escortés par un détachement considé- (I) Je ne dois pas omettre de dire que les gardes-du-corps qui se rendirent à Rnmhouillet , avant d'abord été …

    • Saint-Georges (le mulâtre) ; il commande à Lille; «a fidélité à la république, lors de la trahison de Dumouricz. 252 (An I). Histoire de France d'Anquetil: continuée, depuis la révolution de ...: Volume 4 - Page 117
    • Gustave Bord.- La prise de la Bastille, et les conséquences de cet événement dans ... 1882 - Extraits. (Troyes) Cependant sa maison, celle du lieutenant de la maréchaussée, celle du notaire Guyot, celle de M. de Saint-Georges, sont saccagées ; le pillage et la destruction durent quatre heures ; chez le notaire, six cents bouteilles de vin sont bues ou …
      S'agit-il de :
    • Jacques de Fadate de St-George, mestre-de-camp, chevalier de St-Louis, né le 28 décembre 1740, sous-lieutenant des Gardes-du-corps (compagnie de Noailles); comparut à l'Assemblée électorale de la noblesse de Champagne, en 1789. 11 mourut le 27 Mars 1799, laissant de son mariage avec Anne-Mélanie Harlan plusieurs enfants
    • VIII. Charles-Jacques De Fadate De Saint-georges, né le 2 juillet 1779, maire de la ville de Troyes, a épousé, le 3o avril 1800, dame Aimée-Geneviève-Thintolhée de Feu de la Motte, fille de M. Feu de la Motte, mousquetaire. De ce mariage sont issus:
      l0. Jacques-Thimothée de Fadate de Saint-Georges,né le 18 février 1801, garde-du-corps du Roi;
      2°. Edme-Jacques de Fadate de Saint-Georges,né le 2 juillet 1802 ;
      3°. Auguste-Jacques de Fadate de Saint-Georges, né le
      4°. Eugène-Jacques de Fadate de Saint-Georges, né le
      5°. Aitnée-Bathilde de Fadate de Saint-Georges, née le 3o août 1805.
    • Voir de [États détaillés des liquidations faites pendant l'anée 1828, par la Commission d'Indemnité, en exécution de la loi du 27 avril 1825, au profit des anciens propriétaires ou ayant-droit des anciens propriétaires de biens-fonds confisqués ou aliénés révolutionnairement: 4e. compte publié, Volume 4 Saint-Georges].

La maison qui a été pillée appartient bien à Jacques de Fadate de St-Georges, père de De Fadate de Saint-Georges (Charles-Jacques) est né à Troyes en 1778. Trop jeune pour se trouver compromis dans les premiers événements de la Révolution, dont son père avait failli être victime (1), de Saint-Georges ne parut sur la scène …
En 1822, sous la mairie de M. Fadate de Saint-Georges, est établi aux frais de la ville, le pont connu sous le nom de Saint-Georges (du nom du maire), près les remparts

    • Où l'on voit Fadate de Saint-Georges (Jacques), recevoir y compris 18 livres d'intérêts d'arrérages, en considération de ses services en qualité de brigadier des gardes du corps du roi. La seconde ...
    • Gilbert Bodinier.- Les gardes du corps de Louis XVI : étude institutionnelle, sociale et politique : dictionnaire biographique, Editions Mémoire & documents, 2005. Vincennes, Service historique de l'armée de terre ; Versailles : Éd. Mémoire & documents, 2005. (FR-BNF 399423380).
 
  1. LibriVox, Adresse a l'Assemblee nationale, pour l'abolition de la traite des Noirs - Societe des Amis des Noirs, 5 février 1790.
  2. E. Clavière, membre de cette société. - Société des amis des noirs.- Adresse de la Société des Amis des Noirs à l'Assemblée nationale, 1791
  3. Discours sur les colonies et la traite des noirs, prononcé le 26 février 1790, par M. Mosneron de l'Aunay, député du commerce de Nantes près l'Assemblée nationale, à la Société des Amis de la Constitution (octobre 1789 dans le Couvent des Jacobins (dominicains) de la rue Saint-Honoré, Après la fusillade du 17 juil. 1791, les membres les plus modérés firent sécession et fondèrent le club des Feuillants).

1790 modifier

Voir sur IA

1791 modifier

Jean Jaurès, 1789-1900. Les Partis et les classes en 1791.

1792 modifier

20 avril 1792, Déclaration de guerre contre roi Hongrie/Bohême.

N" 144. = 20 — 20 avril 1792. = Décret portant déclaration de guerre contre le roi de Hongrie et de Bohême. (B., XXI, 250.)

L'assemblée nationale, délibérant sur la proposition formelle du roi ; considérant que la cour de Vienne, au mépris des traités, n'a cessé d'accorder une protection ouverte aux Français rebelles ; qu'elle a provoqué et formé un concert avec plusieurs puissances de l'Europe, contre l'indépendance et la sûreté de la nation française ; — Que François Ier, roi de Hongrie et de Bohême, a, par ses notes des 18 mars et 7 avril derniers refusé de renoncer à ce concert ; — Que, malgré la proposition qui lui a été faite par la note du 11 mars 1792, de réduire de part et d'autre a l'état de paix les troupes sur les frontières, il a continué et augmenté des préparatifs hostiles ; —"Qu'il a formellement attenté à la souveraineté de la nation française, en déclarant vouloir soutenir les prétentions des princes allemands possessionnés en France, auxquels la nation française n'a cessé d'offrir des indemnités ; — Qu'il a cherché à 'diviser les citoyens français, et à les armer les uns contre les autres, en offrant aux mécontens un appui dans le concert des puissances ; — Considérant, enfin, que le refus de répondre aux dernières dépêches du roi des Français, ne laisse plus d'espoir d'obtenir, par la voie d'une négociation amicale, le redressement de ces différens griefs, et équivaut à une déclaration de guerre, — Décrète qu'il y a urgence. — L'assemblée nationale déclare que la nation française, fidèle aux principes consacrés par sa constitution, de n'entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes, et de n'employer jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple, ne prend les armes que pour le maintien de sa liberté et de son indépendance ; — Que la guerre qu'elle est forcée de soutenir, n'est point une guerre de nation à nation, mais la juste défense d'un peuple libre, contre l'injuste agression d'un roi ; — Que les Français ne confondront jamais leurs frères avec leurs véritables ennemis ; qu'ils ne négligeront rien pour adoucir le fléau de la guerre, pour ménager et conserver les propriétés, et pour faire retomber sur ceux-là seuls qui se ligueront contre sa liberté, tous les malheurs inséparables de la guerre ; — Qu'elle adopte d'avance tous les étrangers qui, abjurant la cause de ses ennemis, viendront se ranger sous ses drapeaux et consacrer leurs efforts à la défense de sa liberté ; qu'elle favorisera même, par tous les moyens qui sont en son pouvoir, leur établissement en France. — Délibérant sur la proposition formelle du roi, et après avoir décrété l'urgence, décrète la guerre contre le roi de Hongrie et de Bohême.

30 avril 1792: Déclaration sur le droit de guerre, voyez 14 du même mois

 

1793 modifier

1795 modifier

  • 1795 : Guillaume Guillon Lethière expose La Mort de Virginie Salon de (peinture) 1795. Lire le sujet
  • 1795 : 22 juillet 1795. Jean Baptiste Pierre Jullien Courcelles,Fortia d'Urban (Marquis de).- L'art de vérifier les dates depuis l'année 1770 jusqu'à nos jours (Voir l’introduction du dictionnaire historique de Feller), Volume 4, Google Livres. "Après la révolution qui s’opéra dans la partie occidentale de Saint-Domingue, l'Espagne, par la prise de Bâle, céda toutes ses possessions de cette île à la république française, ce qui engagea les autorités à transférer de cette île à celle de Cuba l'urne qui renfermait les cendres de l'immortel Christophe Colon. Ces cendres furent déposées (le 19 janvier 1796) dans le presbytère de la cathédrale, sous une pierre sur laquelle on a gravé l'inscription suivante :
D. O. M.
Claris. heros. Ligustin.
Christophorus Colombus
A se, rei nautic. scient. insign.
Nov. orb. detect."

1797 modifier

1802 modifier

 
 


La traversée du 19ème siècle
1799 - 1870

La traversée du 19è siècle modifier

Lieux de mémoire modifier

Roger de Beauvoir, Santeny, 94
  • Roger de Beauvoir, au château de la Folie Bellanger, à Santeny] près Boissy-Saint-Léger ; à Paris, rue Rivoli 18
    • Santeny est une commune française, située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
    • Demeure la Folie _Belanger (id : 151551, Référence Mérimée : IA00028043) , rue des Marais lieu dit : le Beau, Bélanger françois-joseph architecte. Le dossier complet est consultable au Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
    • Histoire : Existe en 1740 (Delagrive) . Dépendances au nord démolies entre 1740 et 1790. Dépendances au sud démolies entre 1790 et 1810 (cadastre) . Propriété acquise par l'architecte François-Joseph Bélanger en 1800 qui projette d'y installer une folie avec ferme, basse-cour, étang, bergerie, laiterie, glacière, orangerie, colombier, jardin potager, jardin anglais, vignes, verger, fabriques dont pavillon chinois et temple dédié à Bacchus. Seul un embryon de ferme, basse-cour, laiterie, glacière et étang semblent avoir été construits avant 1810 (cadastre) . Ensemble démoli en 1889

Adresse : rue des Marais

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 1ère moitié 18e siècle (détruit) ; 1er quart 19e siècle
Auteur(s) : Bélanger François-Joseph (architecte)
 

Histoire & géopolitique, les mondes coloniaux entre royaumes et républiques (1763 - 1870) modifier

Histoire & Géopolitique, les mondes coloniaux entre royaumes et républiques
Postérité de Joseph Bologne
1799 - 1953

Réception de l'œuvre de Saint-George au cours du XIXème siècle modifier

  • 1817 : Roch Ambroise Auguste Bébian.- Essai sur les sourds-muets et sur le langage naturel ou introduction à une classification naturelle des idées avec leurs signes propres,J.G. Dentu, 1817, Notice n° : FRBNF30074766 Google livre.
  • 1820 : Charles-Michel de L 'Épée, Roch Ambroise Auguste Bébian.- L'art d'enseigner à parler aux sourds-muets de naissance, Notice n° : FRBNF30794168, Internet Archive.
  • 1834 : Examen critique de la nouvelle organisation de l'enseignement dans l'Institution royale des sourds-muets de Paris. Notice n° : FRBNF30074767 Gallica
  • 1840 : Roger de Beauvoir.- Le chevalier de Saint-Georges. Edition 2, Tome 2, H.-L. Delloye, Paris. Gallica.
  • 1840 : Gustave de Beaumon.- Marie ou l’esclavage aux États-Unis, éd. Gosselin, 1840.
  • 1840 : Représentation pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 15 février 1840, de la comédie mélée de chant, en trois actes Le chevalier de Saint-Georges, par MM. Mélesville et Roger de Beauvoir avec w:fr:Eugénie Sauvage (Madame de Presle), w:fr:Pierre Lafont (le Chevalier). Notice n° : FRBNF39510582 ; IA ; 3 estampes des costumes, Lot de 2 costumes
  • 1864 : Sandys, William, 1792-1874; Forster, Simon Andrew. 1801-1870.- St. George the celebrated fencer, who was also a fine violonist in The history of the violin and other instruments played on with the bow from the remotest times to the present. Also, an account of the principal makers, English and foreign, with numerous illustrations, p. 172. London : J. R. Smith ; New York : Empire State Book Co., 1864.
  • 1865 : Meyerbeer, L'Africaine.
  • 1891 : Figure de chevalier représenté debout. Inventaire des dessins exécutés pour Gaignières, Roger de (1642-1715 ) et conservés aux départements des estampes et des manuscrits", Bouchot Henri, Paris, 1891, t. 1.

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1848 modifier

Historiographie par période
 

La Troisième république, 1870-1940 modifier

La République, 1870-1940
  • 1871 : Ernest Renan.- Réforme intellectuelle et morale, 1871 — 1871, Gallica, {{BNF|311956054] ; Division internationale et raciste du travail : 42 occurences pour le mot "race". La 'nature a fait une race d’ouvriers, c’est la race chinoise ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre ; une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne, page 93, 1875.
1883 - 1946 : Colonies outremer

1946 : L'Outre-mer modifier

Débats sur les colonies
Droit des gens de couleur et abolition de l'esclavage

Occident : Les trois générations du droit modifier

Napoléon Ier, 1804 : 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars 1815 au 22 juin 1815 Second Empire : 2 décembre 1852 - 4 septembre 1870

Méditerrannée des Caraïbes

La société des droits : la citoyenneté modifier

La société des droits
La citoyenneté


De l'abolition de l'esclavage au droit du travail (1848-1936 modifier

Droits sociaux, droits économiques : salariat & propriété
salariat & propriété

Jean Jaurès, 1789-1900. Tome VIII, Le règne de Louis-Philippe (1830-1848). Pourquoi donc, en France, avait-on tant tardé à protéger la tendre chair à travail des enfants ? L’Angleterre avait, en 1833, amélioré sa loi de 1802. L’Autriche et la Prusse limitaient, elles aussi, le travail enfantin. Le travail était-il moins pénible ici que là, ou les cœurs plus durs et plus fermés ? Nous avons dit la misère des petits ouvriers anglais aux environs de 1830, et montré que celle de leurs camarades français ne leur cédait guère.

salariat & propriété
Abolition du travail des enfants
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1856 : Nassau William Senior.- American Slavery ; A Reprint on "UncleTom's Cabin", London, Longman, Brown, Green, Longmans and Roberts, 1856. N.W. Senior, Congrès sociologique d'Edimbourg, 1853. Voir The lower classes in New York”: (Mightier Than The Sword: Uncle Tom's Cabin and the Battle for America], 1853.

 

Gratien Candace, 1873-1953 modifier

Gratien Candace, biographies

Gratien Candace, biographies modifier

  • 1814-1944 : Journal des débats, Journal des débats politiques et littéraires, (FR-BNF 39294634r) ; Gallica.
  • 1990 : Nations Unies E/CN.4/Sub.2/1990/19, Droits économiques, sociaux et culturels.- La Question de l’extrême pauvreté A la fin des années 80, dans le contexte de la disparition de l'opposition Est-Ouest sur les droits de l'homme et leur signification, la Commmission des droits de l'homme des Nations Unies s'engage dans une réflexion approfondie sur l'indivisibilité des droits de l'homme.
    • 1992 : Nations Unies, Droits économiques, sociaux et culturels.- Rapport préliminaire sur les droits de l'homme et l'extrême pauvreté, préparé par le Rapporteur spécial, M. Leandro Despouy,nommé en application de la résolution 1992/27 de la Sous-Commission de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités ainsi que de la résolution 1993/13 de la Commission des droits de l'homme (Opendocument).
  • 1908 : Daniel Zolla (1859-1927).- La grève, les salaires et le contrat de travail, Préface de M. Anatole Leroy-Beaulieu, Editions V. Giard et E. Brière, Paris, 1908. Gallica.
  • 1955 : Communiqué final de la conférence Afro-Asiatique de Bandoeng

France & Occident colonial modifier

Réception de l'œuvre de Gratien Candace modifier

 

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Citations à éditer modifier

Citations

Armée coloniale modifier

Je n'ai certes pas la prétention d'apprendre quelque chose à ceux qui se sont occupés d'histoire militaire coloniale, en énonçant cet aphorisme, que les premiers habitants de nos colonies en furent, par cela même, les premiers défenseurs. Saint-Domingue, la « perle des Antilles », suivit la loi commune, et si les Le Vasseur, les de Fontenay et surtout le gouverneur d'Ogeron, parvinrent non sans peine, à la fin du xvn" siècle, à discipliner les rudes compagnons de la Tortue et du Port-Margot, ils ne les transformèrent que peu à peu en de simples colons militaires, sinon absolument paisibles, du moins quelque peu assagis.

La défense de la colonie, assurée d'abord par diverses compagnies privées, se trouva dès lors fréquemment abandonnée aux milices locales, renforcées, en temps de guerre, soit par des corps spécialement levés à cet effet, soit, plus fréquemment encore, par des détachements de troupes métropolitaines.

A la fin du règne de Louis XVI, le système adopté était celui des milices dites de « sang-mêlé », parce qu'elles comprenaient à la fois des blancs, des mulâtres et des nègres, formés en corps séparés de cavalerie et d'infanterie, assurant, en cas de guerre, la défense de certains points fortifiés de la côte, dans leurs quartiers respectifs, et disposant d'un petit nombre de pièces d'artillerie. Ces milices avaient pour soutien, depuis 1772, deux régiments coloniaux réguliers, celui du Cap et celui du Port-auPrince, formés, dit un contemporain « d'Européens acclimatés d'une excellente tenue. »

Telle était l'organisation militaire en vigueur lorsque les premiers troubles causés, en août 1789, par les nouvelles arrivées de France, vinrent bouleverser la colonie. Albert Depréaux, Société française d'histoire d'outre-mer.- Le commandant Baudry des Lozières et la phalange de Crête-Dragons (Saint-Domingue, 1789-1793).- Revue de l'histoire des colonies françaises / Société des l'histoire des colonies françaises, 1913-1931, Janvier 1924, page=1-42. --Ambre Troizat (d) 21 juillet 2012 à 22:16 (UTC)

 

Notes & Références modifier

  1. ↑ V. l'ordonnance du prévôt de Paris, 5 juin 1398, sous Charles VI, mentionnée à sa date dans notre recueil ; les lettres du 4 décembre 1402, dont nous avons donné copie ; les lettres-patentes de janvier 1518, dont nous n'avons pas donné copie comme n'étant qu’une confirmation pure et simple de celles de 1402 ; l'ordonnance d’Orléans ci-après, art. 24 ; l'arrêt du parlement du 28juin 1577, celui d'août 1596 ; les ordonnances du lieutenant civil des 12 novembre 1609, 11 décembre 1672, 9 janvier 1675 ; les ordonnances royales des 21 mars 1675, 21 octobre 1680,— 27 juillet 1682, — 12 janvier 1685, — 1er mars 1688, — 16 novembre 1690, — 19 janvier et 38 août 1701.
  2. ↑ Ces lettres purement confirmatives n’ont pas été imprimées.
  3. ↑ Notamment le parlement. Toutefois l'arrêt du 19 décembre 1548 en faisant cesser le jeu des moralités qui, pendant 150 ans, avait arrêté l'essor du génie de nos auteurs, et en ordonnant de choisir des sujets profanes, changea la scène française. On s’appliqua à traiter de nouveaux sujets, et les confrères de la passion cessèrent peu à peu de monter eux-mêmes sur le théâtre. Bientôt, et sous l'empire de l’arrêt de 1548 et de l'ordonnance de 1559, se forma une ……


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