Traité populaire d’agriculture/ Valeur productive du sol

ARTICLE DEUXIÈME.

Valeur productive du sol.

Le sol, nous l’avons vu, sert de support aux végétaux. C’est dans son sein que germent les semences et que les plantes puisent une grande partie des matériaux nutritifs qui contribuent à leur développement progressif.

Mais, d’un autre côté, le sol ne réunit pas ordinairement les conditions essentielles qu’exige une bonne culture. Ses richesses sont enfouies, sa fécondité n’éclate point, sa valeur, en un mot, est encore improductive.

Il faut donc, de toute nécessité, faire acquérir au sol les qualités physiques et chimiques d’où dérivent la richesse et la fécondité.

Il y a quatre moyens généraux d’améliorer les sols arables et de leur donner la plus grande valeur productive possible :

1oles opérations destinées à y introduire ou à y conserver une humidité convenable, aussi bien que les opérations ayant pour résultat de leur enlever l’excès d’eau qu’ils pourraient avoir : c’est l’assainissement ;

2oleur ameublissement par des procédés mécaniques ;

3ol’amendement ;

4ol’engrais.