Cléopâtre (Bertheroy)/Partie 2/Chapitre IV

Armand Colin et Cie (p. 213-230).

CHAPITRE IV

Taïa, à son retour, d’Augila, se met à la recherche de Cléopâtre. — Elle pressent que la reine s’est enfermée au Mausolée et supplie Kaïn de l’y introduire. — Le Mausolée. La chapelle funèbre. — Taïa arrive auprès de Cléopâtre.

Taïa, après avoir accompagné Magas au palais du Bruchium, avait brusquement quitté le chef barbare en apprenant la disparition de Cléopâtre ; et tout de suite elle s’était mise à la recherche de Kaïn ; un instinct infaillible lui disait que pour l’amour d’elle le Psylle aurait veillé en son absence à la sécurité de la reine ; cela était le meilleur moyen, l’unique peut-être, de toucher le cœur de la jeune fille.

Elle courut d’abord aux jardins de l’Est, vers le pavillon où se tenait ordinairement le Chef des esclaves ; les deux chambres qui le composaient étaient vides ; elle fit le tour de l’enclos des Fleurs et du bassin des Naïades, mais là encore elle ne vit personne. Exténuée, elle s’assit quelques instants sur une margelle de pierre.

Maintenant elle regrettait d’avoir entrepris ce voyage, cette double traversée du désert, au retour de laquelle elle trouvait tout changé. Est-ce qu’on devrait jamais se séparer de ceux qu’on aime ? Oh ! si elle parvenait à rejoindre Cléopâtre, elle s’attacherait si étroitement à elle qu’il n’y aurait plus désormais entre la souveraine et sa suivante la place d’une semelle de papyrus.

Soudain elle se leva ; l’idée lui était venue du Mausolée où Cléopâtre avait fait transporter ses trésors, et dont souvent à voix basse la reine avait parlé à Paësi comme d’un refuge extrême en cas de péril. Mais était-ce bien là que Cléopâtre se dissimulait ? Et comment aussi pénétrer dans cette enceinte, close hermétiquement comme une forteresse ?

Cependant elle irait ; tout lui semblait préférable à cette angoisse de ne pas savoir, dans laquelle son être agonisait.

Elle sortit du palais et longea l’Arsenal, qu’un grand désarroi avait d’un bout à l’autre bouleversé. À travers les baies ouvertes elle jeta un coup d’œil dans les salles. Les râteliers où étaient suspendues les armes étaient vides et béants ; les dernières machines de guerre venaient aussi d’être enlevées : on voyait encore la trace de leur forme dans le sable, sous les hangars ; dans les cours, quelques soldats retardataires emportaient en hâte des sacs de terre glaise et des fascines dont on devait fortifier les remparts.

Taïa pressa le pas ; le Camp Macédonien, qu’elle laissa à sa droite, était désert. Déserte aussi l’Acropole, où deux légionnaires seulement se promenaient, indifférents l’un à l’autre, laissant traîner derrière eux, sur le sol, la pointe luisante de leur glaive.

Enfin elle arriva jusqu’à l’extrémité du promontoire du Lochias, au pied même du Mausolée[1].

C’était un édifice unique, qui semblait avoir été construit pour la durée des siècles. À sa façade australe d’étroites fenêtres étaient pratiquées ; de l’autre côté, il dominait la mer, dont les flots perpétuellement venaient battre ses hautes murailles de marbre, impuissants à en entamer la solidité.

Un ancien palais des Lagides et un temple consacré à Isis l’avoisinaient ; grands eux-mêmes, ils disparaissent devant les proportions imposantes de ce tombeau, que Cléopâtre avait fait immense pour y enfouir ses trésors incalculables et ses rêves infinis.

Une porte monumentale en bronze, ne pouvant s’ouvrir que par un mécanisme intérieur, en défendait l’entrée. Taïa, de ses deux poings fermés, y heurta à plusieurs reprises, mais vainement : rien ne bougea dans le vaste édifice. Elle redoubla de force et ses mains s’ensanglantèrent ; alors elle appela et eut la sensation que sa voix se brisait contre la porte de bronze sans la dépasser. Cependant son instinct lui disait toujours que Cléopâtre était là, derrière ces parois froides et muettes qu’il lui était impossible de franchir. Elle se coucha à quelque distance et attendit. L’écrasement régulier des vagues sur les murailles lui arrivait comme le rythme monotone d’un hymne funèbre.

Au bout de quelques instants, un pas résonna dans l’intérieur du Mausolée ; il semblait venir de loin et Taïa s’étonna de l’entendre.

Avec un bruit sourd la lourde porte s’ouvrit et se referma.

C’était Kaïn. Il marchait la tête basse, comme un homme en proie à une préoccupation profonde ; une large entaille, mal cicatrisée, saignait à sa joue, de son menton à son oreille droite.

En deux bonds, Taïa fut près de lui. Mais, comme s’il ne l’apercevait pas, le Psylle passa sans lever les yeux.

Alors elle se dressa devant lui, immobile, impérieuse, les bras ouverts pour lui barrer le chemin :

« Cléopâtre est là ; j’en suis sure ! Il faut que je la voie. »

Il l’écarta d’un geste nerveux, presque brutal ; et, comme elle se cramponnait à sa tunique, pareille à une mendiante, en répétant toujours la même phrase désolée, il continua de marcher vers l’Acropole, sans lui répondre.

À la fin, Taïa se révolta contre ce mutisme ; elle jeta ses bras autour du cou du Libyen et le força de s’arrêter sous le poids de cette caresse. Leurs yeux se rencontrèrent. Dans le regard de Kaïn elle vit une douleur tellement farouche qu’elle comprit seulement alors la faute qu’elle venait de commettre en ne lui parlant pas tout d’abord de la passion qui l’absorbait tout entier ; et d’une voix chaude, pleine de vibrations amoureuses :

« Tu ne m’aimes plus, Kaïn ? Qu’y a-t-il donc pour que tu ne m’aimes plus ? »

Alors il parla, soulagé de donner enfin un libre cours à ses reproches ; et les mots s’entrechoquaient sur ses lèvres, qu’une colère terrible faisait trembler.

« Misérable ! comment pourrais-je t’aimer encore, quand tu t’es jouée de moi, quand toutes tes promesses ont été des mensonges ? Pour te plaire, pour t’obtenir, je me suis risqué dans une aventure formidable, j’ai affronté des dangers de toutes sortes avec la presque certitude de mourir en route, là-bas dans cet isthme où tu m’envoyais satisfaire les caprices insensés de ta maîtresse ; mais cela m’était égal et la pensée que tu serais à moi me garantissait mieux que n’importe quel bouclier. Et quand je suis revenu, blessé, exténué, affamé de t’étreindre et d’avoir en toi ma récompense, tu n’étais plus là !… »

Il serra les poings, en proie à toutes les rages de la jalousie.

« Où étais-tu ? Je l’ignorais. Un mystère entourait ton départ ; les esclaves et les suivantes que j’interrogeai ne voulurent rien m’apprendre ; et je me consumai à te désirer, croyant que chaque jour qui se levait était celui qui allait te ramener dans mes bras. Enfin un matin, n’y tenant plus, je me décidai à questionner la reine elle-même. Je supposais pourtant que cette hardiesse allait m’attirer la condamnation au supplice que mon insuccès m’avait mérité et dont, je ne savais pourquoi, on m’avait fait grâce, à mon retour. Mais Cléopâtre, loin de se fâcher, me regarda en riant : « Ah ! me dit-elle, toi aussi, Chef des esclaves, tu es amoureux de ma petite Taïa ! Prends ton mal en patience et sers-moi plus fidèlement encore, en attendant qu’elle soit revenue. » Et, cette fois comme les autres, j’obéis, et, toujours dans la pensée de te gagner, je devins l’exécuteur dévoué des moindres volontés de Cléopâtre. »

La jeune fille, malgré son impatience, avait écouté, sans les interrompre, les confidences du Psylle ; il lui semblait que la colère accumulée en cet homme s’écoulait au cours de ses paroles, comme les eaux vives d’un torrent trop longtemps contenues. Sûre de le dominer maintenant, caressante, elle se serra contre lui.

« Eh bien ! tu m’as retrouvée et je ne m’éloignerai plus de toi, si tu le veux. Alors pourquoi me repousser, comme tu viens de le faire ? »

Mais lui n’avait pas encore tout dit ; et, sans répondre, il continua d’une voix haletante :

« Certes, en me faisant le chien couchant de ta maîtresse, je ne m’attendais guère à la récompense que tu me réservais. Quand ce matin, en me rendant aux Navalia pour le déchargement des gabarres, je t’ai aperçue dans la voie des Apostases ; tu étais montée sur un éléphant, à côté de ce chef libyen que j’ai reconnu pour ton ancien maître et qui inclinait vers toi les paillettes brillantes de son front ; et tu lui souriais à travers les anneaux dénoués de ta chevelure. Alors j’ai tout compris. N’est-ce pas ? Tu étais allée le chercher dans le désert, le séduire avec les caresses de tes yeux et les baisers de ta bouche, pour le ramener aux pieds de Cléopâtre, comme une bête domptée ? »

Toute son exaspération le reprenait plus terrible. Il repoussa la Libyenne loin de lui d’un mouvement brusque qui la fit chanceler et se mit à courir comme un fou sur la jetée qui prolongeait le cap. Arrivé au bord, il s’arrêta devant les vagues montantes.

Taïa, là encore, le rejoignit. Son désir de retrouver Cléopâtre lui faisait braver tout danger ; elle le pria, les mains jointes :

« Kaïn, ne refuse pas de m’entendre. Après, tu feras ce que tu voudras. Mais laisse-moi tout te dire. Je ne t’ai pas menti, je te le jure. Écoute-moi. »

Immobile, il continuait de regarder la mer. Doucement elle le prit par le bras. Derrière eux, le Mausolée dressait sous le ciel ses arêtes puissantes.

Elle força Kaïn à se retourner et, comme à un enfant auquel on fait oublier le chemin par des histoires, elle lui racontait son voyage, en le ramenant dans la direction du Mausolée. Elle lui dit tout : le projet de faire secourir Cléopâtre par les peuplades belliqueuses du désert, et pourquoi elle s’était mise en route.

Aux premières paroles, le Libyen hochait la tête silencieusement ; mais, quand elle parla de la rancune du roi des Nasamones contre Rome, il commença à se laisser convaincre ; lui-même avait trop de haine dans le cœur pour ne pas comprendre les sentiments de Magas.

Ainsi ils étaient arrivés tous deux au pied du Mausolée ; et Taïa, frémissante, leva vers le Psylle ses yeux suppliants. Kaïn crut voir les lèvres de la jeune fille se tendre vers les siennes ; il l’attira à lui et l’embrassa longuement. Dans cette caresse les derniers bouillonnements de sa colère s’étaient apaisés.

« M’aimeras-tu ? » lui demanda-t-il à voix basse.

Elle se contenta de se presser contre lui plus étroitement.

« Et tu seras à moi ? Tu m’appartiendras ? Tu me le jures ?

— Oui, tout ce que tu voudras, pourvu que tu me conduises à Cléopâtre. »

Et, de son bras tendu, elle montrait la lourde porte de bronze.

Il fit jouer un ressort dissimulé dans la muraille ; aussitôt sur une plaque d’airain un son grave et prolongé retentit ; quelques instants s’écoulèrent, puis un panneau de la porte roula sur lui-même et tous deux entrèrent dans le Mausolée.

Ils pénétrèrent d’abord dans des salles basses où étaient cachés les trésors ; une demi-obscurité y régnait. Mais, à mesure qu’ils avançaient, leurs yeux distinguaient des choses brillantes : des blocs de jaspe et de lazulite, des quartiers de roches où étincelaient des paillettes, des minerais d’argent d’Ibérie à l’état brut, mais qui rendaient le quart de leur poids en métal pur[2], des masses solidifiées d’électrum rapportées de l’île Basilée, transparentes comme de l’or en fusion ; puis d’autres masses de minerais noirs[3] marqués de veines blanches et de taches resplendissantes : c’étaient ceux qui contenaient l’or le plus pur des confins de l’Arabie. Cléopâtre avait fait entasser là toutes ces richesses non encore exploitées, impatiente de les posséder en prévision d’une gloire qui paraissait ne devoir jamais finir. Plus loin, c’étaient les parures toutes prêtes, les joyaux déjà montés pour les splendeurs somptuaires.

Puis on entrait dans une autre salle : il semblait qu’on pénétrait dans les entrailles mêmes de la terre où s’épanouissait une végétation inconnue. Des branches de corail d’un rouge écarlate fleurissaient en buissons ardents ; des corindons de toute couleur formaient des massifs de fleurs merveilleuses où le soleil aurait tranfusé toutes les nuances de son prisme. Dans les angles, des sacs pleins de poudre d’or étaient superposés ; aux parois luisantes et stuquées, des perles enfilées dans des cordelettes de papyrus pendaient de la voûte en lignes verticales, comme un suintement naturel d’humidité.

Les deux Libyens s’avançaient silencieusement au milieu de ces amoncellements de richesses. Kaïn pensait à Taïa et Taïa pensait à Cléopâtre. Le Psylle regardait la jeune fille qui marchait près de lui et, dans son cerveau où se reflétait inconsciemment toute la poésie sauvage des espaces, il la comparait aux lianes flexibles, aux jeunes palmiers élancés et forts des oasis natales ; sa chevelure couronnait son front comme les rameaux sombres des cyprès, si touffus que la lumière y pénètre à peine ; ses yeux avaient les lueurs attirantes et mystérieuses des astres qui là-bas se réfléchissaient à la surface polie du Lac des Gazelles — et sa bouche aux lèvres légèrement ouvertes et un peu pâles ressemblait aux pétales à demi déroulés des fleurs d’amandier fleurissant à la lisière des grands bois. La passion lui faisait envisager d’un œil jaloux tous les trésors entassés dans le Mausolée, il rêvait de les changer en un seul vêtement splendide dont la bien-aimée eût été couverte et qu’il aurait, dans la joie de la possession première, jeté comme une défroque inutile aux profondeurs vierges du désert.

Plus vagues, mais non moins ardentes, étaient les réflexions de Taïa. Surexcitée par les émotions de cette matinée, elle avançait comme dans un rêve, le corps allégi et l’âme en fièvre ; elle se plaisait à évoquer Cléopâtre, telle qu’elle s’imaginait la retrouver là-haut dans un instant, à l’étage supérieur du Mausolée. Puis, ainsi qu’une divinité qui se manifeste sous diverses formes, elle la revoyait tour à tour telle qu’elle l’avait connue pendant les dix années passées à ses pieds dans le culte fervent de sa personne : nouvelle déesse avec la grâce immanente de son être, qui l’enveloppait dans un rayonnement mystique comme du voile impénétrable de l’Isis ; souveraine redoutée et obéie, dont le génie avait un instant tenu en échec les forces du monde et bouleversé les empires ; magicienne prestigieuse qui, d’un imperceptible mouvement de ses lèvres, s’attachait à jamais ceux qu’elle avait marqués pour être siens ; femme enfin, et incomparable amoureuse — et alors plus redoutable et plus dominatrice encore dans la lasciveté de ses charnelles effervescences.

Subitement, au milieu de ces visions qui lui faisaient parcourir les salles plus vite, elle s’arrêta. À l’étage supérieur une voix vibrait, qui remplissait d’une coulée d’harmonie très douce le monument sonore. Kaïn crut à une terreur de sa compagne ; il voulut la rassurer en prenant dans sa main rude la petite main chaude et brune de Taïa ; mais elle, tout émue et impatiente :

« Non, non !… Là-haut, au-dessus de nous, la voix de Cléopâtre ! »

Sans attendre qu’il lui montrât le chemin, elle se remit à marcher plus fiévreusement à travers les tas énormes de pierreries, auxquelles Kaïn, dans son ardeur à la suivre, se heurtait parfois. Ils étaient parvenus au pied d’un escalier, pratiqué dans l’épaisseur même d’un mur de traverse ; elle s’y élança la première. À chaque degré qu’elle franchissait, ses talons nus sortaient de ses sandales ; et Kaïn, qui les devinait plus encore qu’il ne les voyait, se hâtait lui aussi, dominé par la hantise de cette chair tant désirée de la Libyenne, vers laquelle il sentait tous les baisers de son être courir.

Arrivée au sommet, elle ouvrit une porte hardiment ; mais une surprise la saisit. Elle avait cru se trouver en présence de Cléopâtre ; et c’était dans une chapelle funéraire, pareille à celles qu’on élevait à la dévotion des morts dans les hypogées du Soma, qu’elle se trouvait.

Tout d’abord elle n’y distingua qu’une chose : une idole de granit rose qui se dressait dans le fond. Cette idole, la reine l’avait fait tailler à sa ressemblance pour son tombeau ; c’était la coutume des grands d’Égypte d’avoir ainsi dans les syringes une image qui les représentait ; par des prières liturgiques et des formules rituelles le grand prêtre y faisait descendre une émanation d’Horus, le dieu des espérances immortelles. Dans la statue vivait cette parcelle de la divinité ; il était de foi qu’elle y demeurait tant que la statue elle-même restait intacte ; pour l’en faire sortir, il eût fallu briser l’enveloppe de pierre ; alors, comme un oiseau rendu soudainement à la liberté des grands cieux, la parcelle divine allait se perdre de nouveau au sein de l’essence même d’Osiris[4].

Et l’idole souriait sous les rayons multiples de la lumière, qui, descendus de la terrasse ajourée, formaient un nimbe d’or sur sa tête. Elle avait les yeux changeants de Cléopâtre, son nez aux narines palpitantes et minces, sa bouche énigmatique et cruelle ; comme Cléôpâtre, elle était coiffée du pschent au double diadème — et elle souriait dans l’attente des adorations futures.

Taïa se prosterna. Des paroles d’amour, des lambeaux d’hymne lui montaient à la fois aux lèvres ; elle s’abîmait en une extase faite de désirs mystiques et de frissons sensuels.

Kaïn, resté debout, lui frappa rudement sur l’épaule.

« Si tu veux rejoindre la reine, il est temps, dit-il. J’ai ordre d’aller à la recherche du triumvir et de le ramener près de Cléopâtre ; — car c’est lui, mort ou vivant, et non point toi que la reine désire voir à cette heure. »

Il avait parlé à voix haute et avec une intention blessante, comme s’il éprouvait le besoin de faire souffrir à la jeune fille un peu des tortures qu’elle lui infligeait à lui sans pitié. Et cela dans le recueillement de cette demeure sembla à Taïa une profanation ; elle se releva et le suivit.

Tout près de là, dans un compartiment qui formait la première chambre de la chapelle funèbre, il s’arrêta ; et, ainsi qu’il avait fait à la porte de bronze, il posa le doigt sur un ressort ; un panneau se releva subitement et retomba derrière la jeune fille aussitôt qu’elle eut pénétré dans la salle où était Cléopâtre.


  1. Voir note justificative no 41, p. 350.
  2. Diodore de Sicile, liv. V, 36.
  3. Ibid., liv. III, 12.
  4. Voir note justificative no 42, p. 351.