H. Simonis Empis, éditeur (p. 299-312).
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XX

« … Avec la vie et ses forces recouvrées,

une ardeur s’infusait en ses veines, une soif de revanche de tout ce qu’elle avait souffert et subi… »

(Page 300.)

Sous le soleil du midi, Charlette renaquit. — Samela avait loué une petite villa au bord de la mer, dans un quartier paisible, assez éloigné du centre de Cannes. Du jardinet, entouré d’un petit mur de briques à hauteur d’appui, on embrassait la vue splendide du golfe Juan, de la mer pure sous le ciel radieux, avec sa ceinture de villas et de verdures où, çà et là, éclatait la note vive d’une façade couverte de clématites d’un violet profond, ou d’une allée de mimosas aux fleurs jaune d’or.

D’abord, la jeune femme n’avait pu que s’asseoir sur la terrasse, ravie, éblouie, tout de suite épuisée. Puis, ses forces étaient revenues ; elle avait essayé Page:Pert - Charlette.djvu/312 Page:Pert - Charlette.djvu/313 Page:Pert - Charlette.djvu/314 Page:Pert - Charlette.djvu/315 Page:Pert - Charlette.djvu/316 Page:Pert - Charlette.djvu/317 Page:Pert - Charlette.djvu/318 Page:Pert - Charlette.djvu/319 Page:Pert - Charlette.djvu/320 Page:Pert - Charlette.djvu/321 Page:Pert - Charlette.djvu/322

L’idée que Hallis viendrait, qu’elle devrait le revoir, l’entendre de nouveau, la poursuivait ainsi qu’un cauchemar.

Samela ne s’étonna ni ne questionna.

— Fais préparer tes malles, dit-il simplement. Si tu veux, nous pourrons prendre le premier train demain.