Chez Jean-François Bastien (Tome cinquième. Tome sixièmep. 255).


RIEN.


Vers les quatre heures du matin… dit le lecteur malin. Qu’avez-vous donc fait jusqu’à ce moment-là, avec une danseuse de l’Opéra, avec une fille de joie. — Rien ; absolument rien ; — non ! M. Yorick, l’imposture est trop grossière pour qu’on vous la passe, fussiez-vous même en chaire. Et vos gants d’amour, qu’en avez-vous fait ? Mademoiselle Lacour ne s’est-elle pas remise à l’ouvrage, pour les bien coller ? — si cela est, que s’en est-il suivi ? — encore une fois, rien.

Qu’il est pénible, mon cher Eugène de se voir pressé pour révéler une vérité imaginaire ; ou plutôt une fausseté ! On m’interrogeroit dans dix ans, que je répondrois encore — mais rien ! rien ! rien !

« Pauvre mademoiselle Lacour ! vous aviez raison de vouloir que M. Yorick eût des gants à la mousquetaire. » Mais monsieur le critique, cela ne fait rien ; rien du tout à l’affaire.

Il en est de même de ce chapitre ; dit un bourru de mauvaise humeur. Il faut donc le finir.