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II

EN TARENTAISE


Les Marches. — Les abîmes de Myans — Visite aux serre-tout. — Montmélian. — Les vignobles des Baujus. — En vue de la Maurienne. — Devant Albertville. — La Tarentaise, ses ruines, ses torrents. — Le pas de Briançon. — Bassin de Cœur. — La race bovine. — Aigueblanche-Moutiers. — Le 2e secteur alpin.


Moutiers, Juillet.

Je suis descendu sur le quai de le gare de Chignin, au point du jour, alors que le soleil dorait les escarpements fauves du mont Granier, première et majestueuse falaise de la Grande-Chartreuse. Par un temps doux, sous le ciel pur, j'ai suivi la route des Marches, filant droit entre les vignes et les vergers jusqu'en vue d'un château somptueux qui rappelle les grandes habitations italiennes. Des vignes, des cultures ombragées de noyers, des prairies vallonnées font à la noble demeure un parc riant. Le village est tout auprès, fort pittoresque avec ses hautes maisons extérieures formant rempart. Au milieu du bourg s’ouvre une longue rue aux toits de tuiles brunes, à laquelle on accède par une porte.

La vie est au dehors de la cité féodale, sur les routes dessinant un boulevard, où s’ouvrent les auberges. Les femmes vont à la messe, les hommes entrent au café boire une chopine de vin. Cette population est d’aspect paisible, les physionomies sont placides et franches.

Des Marches, on descend, par d’étroits chemins, vers un paysage singulier. Au-dessous du Granier on voit se profiler ou se dresser une série de monticules allongés ou aigus, couverte de vignes et de petites habitations. En quelques minutes on atteint une jolie nappe d’eau claire, encadrée de grands roseaux, dentelée de petites péninsules. C’est le lac Saint-André. Le mot lac est un peu ambitieux pour cette jolie vasque, et pourtant le Saint-André est très grand auprès des petites conques que je rencontre à chaque pli du terrain. On est ici dans un dédale de monticules couverts de vignes, semés en désordre au pied des monts ; entre chacun d’eux, bordé d’une épaisse végétation aquatique, s’étend un joli réservoir d’eau pure, ce sont autant de « lacs » pour les gens du pays. Beaucoup ont à peine dix mètres de largeur.

Le nalu vert Obéron les boirait d’une haleine.

Et c’est fort amusant de grimper par les vignes, de descendre vers les miroirs étincelants, de longer les maisons blanches aux toits rouges qui meublent ce paysage semblable à un jouet de Nuremberg. Ces maisons sont vides, ou plutôt elles commencent à s’entrouvrir pour recevoir des hôtes à tournure citadine, venus de Chambéry ou d’Aix. Dans le langage du pays ce sont des « celliers » ou « sarretout », c’est-à-dire serre-tout ; beaucoup appartiennent à des gens de la ville, ils viennent, le dimanche, surveiller leur vignoble. Les autres sont des magasins pour le vin et les divers produits du sol. Ces celliers alimentent eu vin les deux cités. Ils sont pour les Chambésiens ou les Aixois, pour les premiers surtout, ce que sont le mazet pour le Nîmois et la bastide pour le Marseillais, mais ils ont ce qui manque aux vide-bouteilles du Midi, la végétation puissante du paysage et l’eau claire des laguets.

Ce paysage singulier de coteaux faits de débris, de mamelons et de vasques riantes s’appelle les abîmes de Myans. C’est le témoin d’un de ces grands cataclysmes dont les Alpes furent le théâtre. En 1248, à la suite d’un tremblement de terre, une partie du mont Granier fut renversée, ses débris, projetés dans la plaine, formèrent des monticules isolés entre lesquels s’amassèrent les eaux. Une petite ville, Saint-André, et 16 hameaux, répartis entre 6 paroisses, furent détruits. 5, 000 personnes furent ensevelies. Une végétation souffreteuse s’empara de ce choc ; peu à peu, cependant, la vigne remplaça les broussailles ; le phylloxera a enrayé le mouvement de plantation qui aurait transformé la contrée, mais j’ai rencontré sur mon chemin plus d’un vignoble récent bien entretenu, montrant les propriétaires de celliers disposés à la lutte.

D’étroits chemins, régulièrement tracés, parcourent l’étrange région. J’y croise des groupes de femmes se rendant à la messe à Myans ; elles sont vêtues de robes sombres sur lesquelles tranche un foulard aux vives couleurs, une grande croix d’or pend au cou, c’est un signe de mariage, le croix et sa chaîne remplacent l’alliance ; pour coiffure elles ont un bonnet de dentelle noire aux reflets verdâtres.


Par le lac Clair et le lac des Pères, en suivant des chemins ombragés de noyers, je gagne Myans, dont, en mai, l’église est l’objet d’un pèlerinage célèbre au loin ; puis passant au pied des débris fiers encore du château de Chignin, entourés de vignes et de celliers, j’atteins la gare de Montmélian où les chemins de fer du Mont-Cenis et de Grenoble se séparent, assez loïn de la petite ville qui fut, au temps des ducs de Savoie, la clé du duché à l’entrée de la France, Le rocher isolé, dominant l’Isère, au pied duquel Montmélian s’est bâti, avait été couvert par un château, transformé plus tard en citadelle puissante, fameuse par les sièges qu’elle a subis. Le dernier, en 1705, amena la ruine de la forteresse : Louis XIV, maître de la place, la fit raser et les rois de Sardaigne, se désintéressant de plus en plus de leur duché, depuis qu’ils étaient maîtres des riches vallées italiennes, ne relevèrent jamais ces ruines. Aujourd’hui, si l’on reconnaît encore les lignes régulières des remparts et des bastions, les vignes enveloppent partout ces débris d’une des plus puissantes forteresses de l’Europe.

Depuis la destruction de sa citadelle, Montmélian a perdu toute importance, mais sa situation à l’entrée de la vallée de la haute Isère est fort belle. L’énorme torrent, ici endigué, coule dans un lit rectiligne, de chaque côté ses bras divaguants décrivent encore leurs lacis, entourant des îles marécageuses couvertes de broussailles. Sur la vallée tombent, abruptes, les pentes du massif des Bauges couvertes de vignobles célèbres dans toute la Savoie mais bien réduits par le phylloxéra. Ces vignes appartiennent en partie aux Baujus, ou habitants des Bauges. Privés de vignes dans leurs vallées situées à une altitude trop grande, ils ont acquis des vignobles chez leurs voisins de Montmélian, de Cruet, de Saint-Pierre-d’Albigny, de Grésy, jusqu’aux abords d’Albertville.

Saint-Pierre-d’Albigny surtout, où aboutit la principale route des Bauges, est le centre de cette sorte de colonisation des Baujus. Ce gros bourg entouré de nombreux hameaux groupe ses toits d’ardoises étincelants autour d’un clocher en forme d’oignon. L’ample bassin, dans lequel il est assis, regarde l’entrée de la Maurienne, sorte de couloir très étroit commandé par le fort d’Aiton, assis au bas du promontoire. Au-dessus, une route militaire, des batteries, le fort de Montperché, et, sur le sommet du Crépa, des batteries et des blockhaus s’étagent sur la crête étroite qui sépare les vallées de l’Arve et de l’Isère. Sur l’autre rive le fort de Montgilbert et ses batteries achèvent de maîtriser ce débouché vers les régions ensoleillées de Chambéry et du Graisivaudan.

On laisse cette gorge de la Maurienne en apparence si étroite et impénétrable, où s’engage le chemin de fer de Turin, pour continuer à remonter l’Isère, au pied des hautes crêtes des Bauges, en vue du pic majestueux du Grand-Arc dont la cime semble continuer la ligne des défenses militaires.

Le gros bourg de Grésy, au pied de hautes roches boisées, est encore sous le canon des forts qui défendent la jonction des deux vallées. Une des roches, la roche torse, est superbe dans son isolement. Il y a des vignes sur les pentes, mais les cultures sont assez chétives au fond de la vallée, où les marais couvrent en partie l’étroite plaine. La campagne devient plus riche près de Saint-Vital, village charmant, dominé par sa haute flèche. Les récoltes sont très variées : au premier plan des vignes, des taillis, des noyers, des prés dans les clairières ; plus haut des sapins, des pâtures ; sur la rive gauche le pays est plus pastoral, les montagnes sont plus hautes et boisées et montrent encore des coulées de neige.

À Albertville, le train rebrousse pour se diriger sur Moutiers, il fait un grand détour en vue du riant bassin où la ville s’étale entre ses collines couronnées de forts ; on passe près des casernes alpines et l’on franchit l’Arly au pied du pittoresque Conflans[1]. Nous voici en Tarentaise. L’entrée de la vallée est exquise. Sur chaque pente, des arbres vigoureux, noyers ou châtaigniers, des prés, de petites cultures, des chalets de bois brunis couverts de chaume moussu. Le paysage est si riant, les rives de l’Isère invitent si bien à la promenade que j’abandonne le train à Tours pour gagner pédestrement Moutiers.

Cette vallée étroite et profonde est le type idéal du paysage historique, comme le concevaient les peintres d’autrefois. Des rochers, des arbres, des eaux écumantes, des ruines fièrement campées. Le chemin de fer suivant tantôt une rive, tantôt l’autre, a apporté de nouveaux éléments de beauté par ses tunnels béants dans les haute rochers. Deux châteaux féodaux : la Bathie, flanquée d’une tour ronde et d’une tour carrée, Blay avec ses hautes murailles accotées de trois tourelles, forment comme les portes intérieures de la vallée. Au delà sont des ardoisières considérables, dont les produits sont d’excellente qualité, les gens du pays les disent comparables aux ardoises d’Angers. Le chemin de fer ouvert en 1894 donnera sans doute un élan à l’exploitation, en permettant le transport en Dauphiné, à Lyon et en Suisse.

La voie ferrée troue un massif rocheux surmonté par une statue de la Vierge. Les montagnes se dressent très hautes, couvertes d’une végétation vigoureuse, les arbres semblent taillés en boules, tant ils ont des formes régulières.

La route, toujours ombragée de noyers et de châtaigniers, continue à longer la rive droite de l’Isère, tandis que le chemin de fer franchit et refranchit le puissant torrent. Sur la rive gauche la roche schisteuse est curieusement feuilletée. L’Isère bondit et écume, ses eaux tumultueuses remplissent de bruit l’étroit défilé. Du haut des montagnes des ruisseaux s’élancent en cascades ; l’une d’elles en face du vieux château de Feissons s’échappe par une faille où monte, raide, par de brusques lacets, le chemin muletier conduisant à Pussy. Plus loin, la route traverse un torrent qui descend de pente en pente, par des cascatelles blanches d’écume, jaillissant de fissures profondes. Ce torrent vient d’arroser une haute vallée, dite de la Grande-Maison. La cascade, superbe par le volume des eaux et la hauteur de la chute, fait mouvoir deux petites usines au bord de l’Isère. Le site est vraiment pittoresque.

L’Isère, contenue dans un lit étroit, se brise au milieu d’énormes blocs de rochers ; les montagnes se rapprochent, projetant des promontoires abrupts au-dessus du torrent. Un vieux pont, un village, une église, des débris de forteresse donnent plus de beauté à cet étroit passage appelé le Pas de Briançon. La route borde la rivière, le chemin de fer passe en tunnel sous le village de Notre-Dame-de-Briançon.

Cet ancien défilé dont les défenses furent renversées par Catinat est encore assez important au point de vue des relations de village à village, à cause du pont sur l’Isère où viennent passer les ardoises extraites de nombreuses carrières et les produits des terrasses et des vallées supérieures : châtaignes de Pussy, petits pois de Celliers, beurres et fromages des innombrables chalets de la montagne. Au pied du farouche rocher de Briançon, le torrent de Celliers atteint l’Isère en précipitant ses eaux accourues d’une des gorges les plus profondes des Alpes.

Et la vallée de l’Isère s’élargit ; au-dessous de Petit-Cœur, village couronné par la tour d’un château en ruines, elle est ample et bien cultivée. Dans les parties les mieux exposées, la vigne prospère encore. Le bassin possède de nombreux villages, enrichis par la culture, par l’exploitation des ardoises et les pâturages des hautes croupes. Ce joli site alpestre, sorte de petit Éden à l’issue des âpres gorges de Briançon[2], a été rendu célèbre dans le monde savant par la découverte faite par Élie de Beaumont en 1828, dans les ardoises de Petit-Cœur, de plantes fossiles et de bélemnites.

Dans la même commune on a reconnu l’anthracite. Mais pour le touriste qui se pique peu de géologie, le grand charme de cette partie de la vallée c’est l’heureuse disposition des monts, avec leurs vignes, leurs vergers, leurs cultures, les villages qui s’échelonnent jusqu’au-dessus des pentes cultivées : Petit-Cœur, Villargerel, Bellecombe, Saint-Oyen, Doucy, Aigueblanche, et confinent aux grands bois de sapins et de mélèzes. Ce joli pays est l’orgueil de la vallée, on l’a appelé le jardin de la Tarentaise. La réputation de ses vins rouges et de ses fruits dépasse les limites de la petite province.


Le village, ou plutôt le joli bourg d’Aigueblanche, ferme la vallée en amont, au-dessus du point où débouche le large et laid torrent de Moret, souillé par son passage dans les schistes ardoisiers. Le château dresse encore une tour crénelée au milieu du village dont les maisons sont en partie construites avec les concrétions calcaires rougeâtres produites par l’Eau-Rousse. Un autre ruisseau, l’eau ou aigue blanche, alimente le bourg qui lui doit son nom.

La plupart des villages du basin de Cœur ont fait d’Aigueblanche leur rendez-vous commercial. Là descendent les fromages de gruyère produits dans les pâturages des monts par ces admirables vaches tarines dont l’apparition au concours régional de Montbrison en 1857, alors que la Savoie n’était pas encore française, fut une révélation. Depuis l’annexion, cette race particulière à la Tarentaise a été l’objet de soins assidus, elle s’est peu à peu répandue dans le Sud-Est, jusqu’aux rivages cévenols de la Méditerranée. Les éleveurs tarins ont prêché d’exemple ; grâce à eux, les vaches sont étrillées chaque jour ; pendant l’hiver on leur assure une abondante provende. Le lieu d’origine de cette race, d’ailleurs simple variété de la race primitive des Alpes, est Bourg-Saint-Maurice ; dans ce haut pays elle a pris les qualités ainsi décrites par M. Briot[3]. « Sa sobriété remarquable et sa précieuse aptitude à supporter l’inalpage (séjour dans les hauts pâturages) en plein air, les pluies glaciales et les soleils brûlants qui se succèdent si brusquement aux grandes altitudes, la rangent parmi les types les plus accomplis des races de montagne. Toutes les génisses et la plupart des vaches couchent à la belle étoile, dans les plus hautes pelouses, durant tout l’été. » Les vaches donnent de 12 à 18 litres de lait par jour en hiver, 8 litres dans la montagne, soit 2,000 litres par an pour les bons sujets. En plaine on peut atteindre jusqu’à 2,900 litres.

Grâce à un herd-book fondé en 1889, la Tarentaise fournit en grand nombre, à toute la région rhodanienne, les sujets sélectionnés. Il est certain que ce commerce, considérable déjà, prendra un développement plus grand encore.

Aigueblanche, où j’ai rencontré, en route pour le marché, un groupe d’animaux de la race tarine, n’offre guère de sujets dans ses prés bas ; il faudrait aller sur les alpages pour en rencontrer, mais je verrai sans doute ces animaux en nombre quand je monterai à Bourg-Saint-Maurice.

Après le village, la vallée se resserre de nouveau, entre des rochers arides ; le chemin de fer le traverse en tunnel, la route s’élève sur leurs flancs pour descendre dans l’étroit bassin où l’Isère reçoit le Doron, à peine suffisant pour contenir les maisons de la gracieuse et mignonne ville de Moutiers, la plus petite de nos cités épiscopales, inférieure en population à Sées, à Aire et à Viviers.

Aux temps de la Savoie ducale, chaque vallée privée de communication avec ses voisines, car les routes étaient rares et mal entretenues, formait une sorte de petit État particulier possédant sa vie propre et surtout son indépendance ecclésiastique. Jusqu’à la Révolution, la Tarentaise était le siège d’un archevêché. Supprimé par la Révolution, le diocèse de Moutiers fut rétabli en 1825 par le gouvernement sarde, mais on se contenta d’un évêque, comme pour Saint-Jean-de-Maurienne. Lors de l’annexion de 1860, une des clauses du traité de cession fut le maintien des diocèses de Savoie, c’est pourquoi ce département de faible population possède cependant un archevêque à Chambéry et deux évêques dont les sièges portent le nom des anciennes provinces, Maurienne et Tarentaise.

L’aspect de Moutiers n’évoque guère l’idée d’une ville épiscopale. C’est une cité proprette que le voisinage des eaux minérales de Salins et de Brides pousse à s’embellir, elle a un square, est éclairée à la lumière électrique, ses maisons peintes, hautes de deux ou trois étages, bordent des rues longées de trottoirs. Les édifices sont assez rares, la cathédrale est un temple fort simple où l’on n’a guère à visiter que le trésor. De beaux platanes ornent les routes et ombragent une jolie place. La partie la plus pittoresque est le cours de l’Isère, vu des ponts qui le traversent. L’évêché, gros bâtiment élevé au bord de la rivière qui en baigne la base, et la cathédrale, dressant à côté sa tour carrée, font un heureux fond de paysage citadin.

Moutiers est un petit centre intellectuel assez vivant, elle est même siège d’une académie, dite de la Val-d’Isère, qui a créé un musée et une bibliothèque, un de ses membres, M. Borrel, a publié sur les monuments anciens de la Tarentaise un ouvrage qui est lui-même un monument ; le club alpin y possède une section de Tarentaise, appelée sens doute à devenir influente, car les hautes vallées ont encore bien des cimes inexplorées.

Moutiers, qui mérite d’être citée dans les annales de la gastronomie, puisque Jean de Belleville, cuisinier du comte Veri et inventeur du gâteau de Savoie, est né à ses portes, aurait pu être aussi une ville industrielle si les abondantes sources salines de son territoire avaient continué à être exploitées ; mais, depuis 1866, on a cessé d’extraire le sel, les bâtiments s’en vont en ruine. Le voisinage des salines plus considérables de Lons-le-Saulnier et les marais salants de la Méditerranée ont ruiné cette modeste exploitation.

La petite cité est surtout aujourd’hui un centre militaire estival. Près du bâtiment où l’administration des forêts fait sécher les graines destinées au reboisement, on a édifié une belle caserne où tiennent garnison deux compagnies détachées de la brigade régionale de Lyon. En été, Moutiers est un des centres d’action du deuxième groupe alpin, formé par le 22e bataillon et dont le secteur comprend la haute vallée de l’Isère ou val de Tigne et la vallée du Doron de Bozel. Admirable contrée, cette dernière vallée surtout, très connue et fréquentée grâce aux thermes de Salins et de Brides et à la station d’été de Pralognan.




  1. Pour Albertville, Conflans et la haute vallée de l’Arly, voir la 8e série du Voyage en France, pages 179 et suivantes.
  2. Il ne faut pas confondre ce Briançon de Tarentaise, avec la ville de Briançon dans les Hautes-Alpes.
  3. Études sur l’Économie alpestre, Paris, Berger-Levrault et Cie. — Prix : 25 fr.