Georges de Lesbos
S. N. (p. 88-104).

Voluptes bizarres frise ch1-4-7
Voluptes bizarres frise ch1-4-7



CHAPITRE VII.


BESTIALITÉS.


Cinq années se sont écoulées, au milieu des jouissances les plus extraordinaires…

Hélène s’étant fait surprendre, un beau jour, dans une posture intéressante, en compagnie de certain artiste de café-concert, Raoul l’avait lâchée, mais il lui avait fait don de l’hôtel qu’elle habitait, ainsi que de vingt mille francs, qu’il crut de sa dignité (?) de lui faire parvenir…

Elle avait vraiment bien besoin de cet argent !…

Durant les sept années qu’elle passa sous le protectorat du pauvre Raoul, la coquine avait appris à thésauriser, et elle possédait, à l’heure actuelle, de solides et bonnes rentes sur l’État ; et cette fortune relative la laissait souriante, quand elle y songeait.

Elle se disait, non sans raison, qu’à l’heure redoutée, où les frimas viendraient blanchir sa blonde tête et rider ses traits, cette fortune lui servirait à trouver ce qu’elle n’aurait peut-être pu découvrir avec le seul concours de ses charmes anciens.

En attendant cette décrépitude, Hélène menait joyeuse vie, en compagnie de Suzanne.

Les deux femmes s’aimaient plus que jamais… Suzanne surtout, dont les trente deux ans avaient besoin d’une affection sincère, apportait, chaque jour, des raffinements nouveaux dans leurs communs ébats…

Ç’avait été certain souper où les plus belles gougnottes de Paris avaient été invitées, et où la nudité la plus absolue avait été exigée…

Et elles se rappelaient, en souriant, toutes les voluptés de cette fête extraordinaire, où chaque gougnotte s’était fait sucer par sa camériste respective… Et la sauterie finale !!… Ces quinze femmes nues, armées de godmichés, baisant leurs soubrettes dans les postures les plus extravagantes d’un quadrille canaille !

À quelque temps de là, Hélène s’était éprise violemment d’un jeune snob, rencontré au Bois… et la jeune femme n’avait pas tardé à ne lui laisser ignorer aucun de ses charmes les plus secrets…

Suzanne, un jour qu’elle vint visiter son amie, ne fut pas reçue par cette dernière, laquelle, en compagnie de son amant, s’ébattait gentiment…

Le lendemain et les jours suivants, la porte de l’hôtel demeura également close pour la courtisane… Suzanne en conçut un violent chagrin, se demandant ce qui pouvait motiver un pareil changement d’attitude chez Hélène…

Celle-ci ne l’aimait-elle plus ?…

Car, nous ne saurions trop le répéter, Suzanne aimait Hélène d’un véritable et fol amour.

Pour conserver la douce certitude de ne point lui être indifférente, la courtisane eut tout sacrifié, en admettant qu’elle eut eu quelque chose à perdre, ce qui nous paraît très douteux…

Il n’en est pas moins vrai, que sa passion pour Hélène tenait du délire, et qu’elle était prête à tout tenter pour se rapprocher de son amante… Bientôt, elle apprit la liaison nouvelle de celle-ci, et se promit de se venger…

Certain soir que notre gandin sortait du petit hôtel de la rue B***, il se trouva nez à nez avec un grand diable, armé d’un énorme gourdin, dont la casquette haute et les inévitables accroche-cœurs, trahissaient suffisamment la profession…

Le drôle administra au malheureux snob une mirifique raclée, qui le tint trois mois au lit… Hélène crut que son amant l’avait oubliée et n’y pensa plus.

Suzanne revint, plus folle que jamais et les deux courtisanes poursuivirent de concert, leur aventureux voyage à travers l’inconnu…

Maintenant les deux jeunes femmes avaient recours, pour s’exciter, à des moyens fabuleux…

Un jour, que, toutes nues, elles étaient couchées sur le sopha de la chambre d’Hélène, un jeune terre-neuve, appartenant à Suzanne, sauta lestement à leurs côtés

D’abord, elles n’y apportèrent aucune attention, et elles continuèrent de se baiser, tandis qu’Hélène, les fesses en l’air, exposait ces deux globes polis sous le museau du chien…

L’animal, attiré par l’odeur sui generis, qui émanait de l’entre-cuisse de la jeune femme, se mit à lécher les deux belles sphères, la queue frétillante, l’œil clair…

Hélène, très agréablement surprise par ce léchage, écarta davantage les fesses, laissant la langue du chien se promener sur le trou de son cul…

La jouissance lui parut meilleure, et, lorsqu’elle se fut pâmée, elle se retourna toute rieuse, regardant le chien, qui, assis sur son derrière, semblait regretter très vivement le chômage où on le mettait.

— Est-il mignon, ce chien-là, fit Suzanne !… Ici, Azor… venez entre les cuisses de ta maîtresse…

L’animal obéit, rampant entre les cuisses rondes et sans doute habitué depuis beau temps au travail qu’on exigeait de lui, se mit à lécher le con encore tout humide de la courtisane…

Mais Hélène voulut qu’il lui en fit autant… Les jambes en l’air et maintenues par ses deux mains, qu’elle passa sous ses cuisses, la voluptueuse exposa sous le museau d’Azor la fente rose de son divin cul, ainsi que son joli con, encore tout rempli de foutre.

Azor lécha bien pendant quelques délicieux instants le petit trou chéri, mais bientôt il se recula, s’assit gravement, et, la langue hors de la gueule, soufflant puissamment, il se livra à une petite comédie, qui, pour être mimée, n’en était pas moins fort expressive, car elle obtint chez les deux femmes, un succès de fou rire…

— Regarde donc, faisait Suzanne… Ton cul qui fait bander Azor… Gros cochon ! je parie qu’il veut jouir, lui aussi !…

— Allons, Mr, Azor, dit Hélène, si vous vouliez reprendre votre travail, et ne plus le quitter qu’après son achèvement complet…

Le chien, comme s’il eut compris le sens de cette invitation, se traîna jusqu’à la jeune femme, et, après avoir promené amicalement sa langue tiède et douce sur les fesses nues de la courtisane, il se dressa sur ses pattes de derrière, posa ses deux autres pattes sur les hanches d’Hélène, et essaya de lui enfoncer son dard dans le derrière…

Suzanne riait à se tordre des efforts comiques du pauvre chien…

— Ah ! ah ! faisait-elle… Vois-tu pas que vous restiez collés tous deux !…

Hélène se laissait faire ; même, un moment, elle écarta les lèvres de son con, facilitant ainsi l’introduction…

Mais dès qu’elle sentit le dard pénétrer, tout brûlant, elle se recula vivement !…

— Ah ! non, fit-elle pas çà, tout de même !…

— Oh ! la vilaine laide ! dit Suzanne, en flattant Azor… Elle ne veut pas donner du mou-mour au gros toutou chéri… Venez trouver maîtresse vilain laid ; ça vous apprendra à lui faire des infidélités.

Elle se coucha sur le ventre, écartant, comme Hélène l’avait fait, la fente de son ventre…

L’animal y plongea son dard, et se mit à pousser, soufflant du feu et ronronnant comme un matou…

Les deux jeunes femmes s’amusaient beaucoup de ce tableau bestial…

Et quand Suzanne sentit que le dard du chien allait lancer un foutre brûlant, elle se recula vivement, tandis qu’Azor, déçu dans son espoir, saisissait un coussin entre ses pattes, et venait décharger sur le velours cramoisi…

Et, chaque jour, lorsque Suzanne venait, accompagnée du terre neuve, Hélène s’amusait des frétillements du bizarre animal, ne le lâchant, et ne consentant à se livrer à Susanne, qu’après avoir branlé maître Azor.

Sur ces entrefaites, Suzanne présenta à son amie un certain Vimol, vieillard de soixante ans, lequel s’était follement épris des charmes d’Hélène…

Ce Vimol était puissamment riche, et son âge, ses cheveux blancs, son bedon majestueux, avaient décidé Suzanne à cette présentation, certaine que son amie ne s’éprendrait point de cette caricature…

Vimol devint donc le protecteur d’Hélène.

Très galant, il ne savait rien refuser à la jeune femme, il la couvrait de bijoux, de diamants et d’or, ne demandant en retour de pareilles prodigalités, que la petite faveur d’admirer Hélène dans sa troublante nudité.

Un soir, le vieillard, en venant visiter sa maîtresse, (?) lui amena une petite fille de quatorze ans à peine, très belle et très forte pour son âge…

M. Vimol connaissait les passions de sa courtisane, et il avait cru être du dernier galant, en présentant à Hélène cette jolie petite fille… Et puis, le vieux fouteur n’était pas sans avoir quelque arrière-pensée…

Son vieux membre devait avoir besoin d’énergiques stimulants, pour trouver la force de se redresser…

Hélène portait ce soir-là, l’un des plus troublants costumes qu’une imagination de vieillard ait pu inventer.

Figurez-vous un maillot blanc, tout constellé de paillettes luisantes, collé aux rondeurs divines, laissant les seins vous imaginer la magnifique ampleur des deux belles fesses, grossies encore par la couleur immaculée de ce grotesque costume.

M. Vimol en avait fait faire ainsi de toutes les couleurs, et rien ne peut donner une idée de l’expression lubrique, imprimée à sa physionomie, lorsqu’il contemplait la jeune femme, revêtue de cet accoutrement diabolique…

La petite fille rougissait fort, en regardant cette „belle dame” d’apparence si distinguée et qui livrait ainsi au regard de ce vieillard, les plus secrètes splendeurs de son beau corps de femme…

— Elle est jolie, la dame, hein ? mon bébé, fit le vieux, souriant affreusement et, passant sa main décharnée sous le cou rose de la mignonne…

— Oui, bien jolie, répondit-elle… Ma pauvre maman ne mourrait plus de faim, car je saurais bien lui venir en aide, alors.

— Mais, ma petite chérie, fit le vieux, je t’assure que tu es très jolie et très désirable… Et je suis certain que vous devez avoir déjà de jolis petits tétons !…

— Oh ! pas si gros que ceux de la dame !

— Et des petites fesses très dures…

— Oui, mais pas si dures…

— Mais si, mais si… D’ailleurs, on peut se convaincre, n’est-ce pas, Hélène ?…

— Mais oui, mon ami, fit cette dernière, en s’approchant de l’enfant, qu’elle troussa vivement…

— Le vieux tournait tout autour, lorgnant le ventre, veuf de tout poil disgracieux, et s’arrêtant surtout dans la contemplation des deux jolies fesses roses, solidement collées l’une contre l’autre, et séparées par une ligne très fine, raide et rapide, comme un trait de crayon…

Posant son lorgnon d’or sur son nez crochu, le vieillard s’exalta, tâtant parfois les chairs fermes, avec une satisfaction évidente…

— Un vrai trésor, un vrai morceau de roi ! fit-il au bout de quelques instants…

Tant qu’à Hélène, elle était très excitée par la vue de ces charmes intimes d’enfant grassouillet

La petite s’amusait à tresser les poils de la jeune femme, laquelle se laissait faire, écartant malicieusement les cuisses, le con très ouvert…

Tout à coup, Hélène saisit l’enfant par la taille, et s’étant assise dans un fauteuil large et bas, elle posa la mignonne à cheval sur ses genoux, lui écartant ainsi largement les jambes.

— Comment t’appelles-tu ? fit Hélène, tandis que le vieillard, approchant une chaise, venait s’asseoir derrière l’enfant, dont il tapotait le joli cul blanc.

— Georgette, répliqua la petite fille, en rendant à la courtisane les baisers enflammés que celle-ci lui prodiguait…

— C’est la première fois que tu te laisses faire ?

— Oui, madame… Il faut bien !

— Pourquoi donc faut-il ?

— Maman est pauvre… Elle est malade, et le Monsieur m’a déjà donné cinq beaux louis de vingt francs…

— Il t’en donnera d’autres, encore ! Es-tu contente ?

— Oh ! oui…

— Et tu vas me faire jouir ?

— Jouir ?…

— Oui… Tu t’es bien branlée quelquefois ?

Au lieu de répondre, Georgette se suspendit au cou d’Hélène, en s’écriant :

— Oh ! comme ça me chatouille !…

Le vieux, en effet, passant sa main sous les fesses de l’enfant, s’occupait d’agiter le petit trou vierge…

— Laisse faire le monsieur, dit Hélène, tu verras comme c’est bon…

La petite se laissait faire en effet, agréablement chatouillée par l’extraordinaire vieillard, remuant gentiment les fesses, en serrant la courtisane contre ses petits seins, à peine soulevés…

Mais Hélène avait soif de jouissances…

Elle posa ses deux bras sur les épaules de Georgette, et, par une énergique pression, contraignit l’enfant à poser sa brune tête sur son ventre nu…

La petite embrassait le con de la courtisane, très rieuse, très amusée…

Le vieillard avait tiré sa vieille épée de son fourreau, et la promenait sur le derrière poli de Georgette…

— Suce-moi, dit Hélène, incapable de se maîtriser plus longtemps.

Et la mignonne se rendit à ce désir ; elle fut très étonnée, lorsqu’elle sentit bouillonner au fond de la matrice le sperme amoureux… Il est vrai qu’elle était toute jeune et que jamais elle n’avait aussi amplement déchargé.

Quand Hélène se fût pâmée, et que, lasse et épuisée, les yeux clos, énergiquement estompés, elle se fût renversée dans le fauteuil, le corps mou, Mr. Vimol prit Georgette dans ses bras, dévoilant le sexe de l’enfant et lui mettant dans la main son gros membre tiède…

Georgette regardait cela, curieusement, très remuée, et elle devinait sans peine, ce que le vieillard attendait de sa complaisance…

Elle le branla, tandis qu’il la couvrait de baisers… Et lorsque la vieille épée eut retrouvé quelque chose de sa rigidité passée, Mr. Vimol la glissa entre les cuisses de l’enfant, lui recommandant de serrer énergiquement celles-ci

Une heure après, Georgette quittait l’hôtel, physiquement encore vierge, mais fort bien renseignée sur les mystères voluptueux.

La mère n’allait-elle pas avoir du pain ?

Qu’importait donc !


frise de fin de chapitre
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